Ce qui fait la stature d'un écrivain, c'est le regard qu'il porte sur le monde, les gens, les choses... En général et dans le détail. Comme si cet écrivain là exprimait par son regard toute sa pensée : autrement dit, il porte sa pensée au bout de ses yeux.

Et dans le regard, ce regard porté sur le monde, les gens et les choses ; il entre une perception du vrai : le vrai dans sa nudité, dans sa crudité ; le vrai dans ce qui l'anime, le vrai dans l'essentiel...

Parce qu'il porte sa pensée au bout de ses yeux, partout où il passe son chemin, il est en quelque sorte « reconnu » alors que personne, cependant, là où il passe, ne le connaît, ne sait qu'il est un écrivain.

      J'ai tout de même supposé en disant cela, que l'écriture de l'écrivain était à la mesure de sa stature, de la force et de la gravité de son regard...