En complément de mon dernier article " Une réflexion sur l'écriture..." je veux aussi dire ceci :

     Sans aucun doute les plus « grands » de nos écrivains, contemporains ou d'autrefois... Je veux dire ceux dont on étudie les oeuvres dans les collèges, les lycées, les universités ; ceux que l'on présente et commente dans les milieux littéraires, dans la presse, à la radio ou à la télévision et dont nul ne peut nier le talent, la singularité, la facture... Ont-ils eux aussi comme « tout un chacun » écrit quelques banalités, se sont-ils parfois exprimé en public ou dans leur correspondance d'une manière plus « directe », plus « ordinaire »... Et ont-ils produit quelques textes « de moins d'envergure » voire sans intérêt littéraire particulier...

S'ils n'avaient produit que des « monuments littéraires » nos chers « grands écrivains » de jadis ou d'aujourd'hui, serions nous confrontés à cette différence existant tout naturellement entre plusieurs registres?

Et c'est étrange – enfin, assez normal si l'on peut dire- de constater à quel point une anthologie par exemple de petites anecdotes ou un recueil de correspondances diverses de l'un de ces « grands auteurs » puisse en définitive avoir un intérêt particulier... L'on ne peut en dire autant de quelque auteur « lambda » même « tenant la route » , issu du Web ou de l'édition traditionnelle...

Alors je dirai que dans ce « summum à atteindre » en matière d'écriture et de langage, il y aurait peut-être une sorte de symbiose à réaliser entre ce qui est ordinaire ou banal (et donc sans intérêt purement littéraire) d'une part ; et ce qui peut être perçu comme un « monument littéraire » d'autre part...