Ces filles et ces femmes de mon enfance, aujourd’hui disparues, aujourd’hui souvenirs, aujourd’hui visages et silhouettes que mon écriture sculpte et immortalise, aujourd'hui étreintes de féminité comme je les ai toujours rêvées et ressenties au plus profond de mon être...

Ces filles et ces femmes de mon enfance, foudres de bien être qui m'ont traversé de part en part ; peuvent encore m'effleurer de leurs doigts, de leurs lèvres, de leurs yeux, de leur visage... Comme si elles explosaient du « trou noir », comme si elles surgissaient des confins de la « diagonale », la route de ma vie dont je ne sais ni le commencement ni la fin.

... A toutes mes petites copines du temps de mon enfance, à ma mère, à toutes mes « petites fées » de toute ma vie, à ma femme jusqu'à la fin des temps, à toutes mes « piqûres d'héroïne » sans effets secondaires dévastateurs, alors que je n'ai en fait jamais su de ma vie ce qu'étaient ces « effets secondaires dévastateurs à la suite de la piqûre »...