Les anniversaires ne représentent pas, ou peu, dans mon esprit, une idée de « tradition », ne sont pas forcément « nostalgiques » ou s’inscrivant dans l’univers des souvenirs…
Ils ne font donc pas l’objet d’une sorte de « commémoration » (parfois d’une fête cependant… Ou d’un recueillement)…
Les anniversaires sont pour moi des points de repère : c’est là je crois bien, « de la pure géographie humaine », des points précis qui permettent d’identifier et peut-être de pérenniser ce qui est, ce qui fut « en son état réel et originel », en son « atmosphère », en ce qui existe ou a existé… Et qui sans doute dans une certaine mesure, est indépendant de l’espace et du temps.
C’est la raison pour laquelle j’attache une grande importance à la mémoire. Et cette mémoire je la conçois vive, précise, incontestable, totalement pure… Un peu comme ces images numérisées incluses dans la mémoire interne d’un appareil de photos ; images certes, pouvant être « retouchées » ou modifiées à dessein, mais qui, telles qu’elles furent prises à l’instant de leur enregistrement, n’en sont pas moins authentiques… Et il y a, à mon sens, dans l’authenticité, quelque chose d’émouvant et d’imputrescible… Qui assurément vaut d’être retenu et situé…