Faut-il donner à la scientologie et à bien d’autres sectes le statut de « vraie religion reconnue et autorisée » avec des droits, une « façade » et un libre exercice total de leurs activités?
Non, non et non! Il y en a assez de toutes ces sectes qui pourrissent l’esprit et le cœur des gens, qui sont à l’origine de bien de drames familiaux épouvantables et qui de surcroît, « mettent sur la paille » leurs adeptes en leur prenant un maximum d’argent… Sans compter les suicides, le désarroi profond… Et la misère autant physiologique que spirituelle dans laquelle sont plongés les gens, les jeunes en particulier qui adhèrent à certaines de ces sectes.
Il ne devrait pas être possible qu’un mineur soit démarché, déjà…
Bien sûr au nom de la liberté de penser, une loi d’interdiction assortie de persécutions et de décisions de justice ne serait pas à fortiori, une « bonne loi »; aussi faut-il à mon sens « laisser les choses telles qu’elles sont » (en France par exemple) c’est-à-dire ne pas « officialiser » par un statut chacune de ces sectes.
D’ailleurs en ce qui concerne les « vraies religions », c’est-à-dire celles qui depuis des siècles dans différents pays du monde rassemblent le plus grand nombre de fidèles vraiment croyants ou sympathisants ou par habitude ; il ne devrait pas y avoir non plus de statut défini et encore moins de privilèges accordés ni surtout d’ingérence dans les gouvernements ou de collusion, d’alliance avec les autorités civiles, politiques… Mais seulement l’obligation pour toutes les religions de se conformer à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Il me semble en effet que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme telle qu’elle a été rédigée à l’origine dans ses principes fondamentaux, ne peut que convenir à ces « grandes religions »…
Les valeurs et l’unité de la famille dans toutes les « grandes religions » et dans toutes les civilisations, sont considérées comme étant à la base de la vie sociale et en dépit de tout ce qui se délite, se déconstruit ou ne se pratique plus au nom d’une liberté revendiquée et devenue effective ; il n’en demeure pas moins que la famille dans son unité de liens affectifs, de liens de solidarité et de partage, reste l’univers relationnel premier de l’être humain…
Et tout ce qui de l’extérieur devient une agression contre cette unité de la famille ; toute emprise d’une religion, d’une idéologie ou d’une secte sur une personne, qui entraîne la séparation ou l’éloignement de cette personne de sa famille ; doit être combattu avec la plus grande énergie et n’a tout simplement « pas droit de cité » en quelque lieu du monde que ce soit.
Du fait de l’importance que les religions donnent aux valeurs et à l’unité de la famille, cela me paraît d’autant plus absurde et paradoxal qu’il puisse exister à cause de la religion, des situations où l’unité de la famille soit menacée, où des personnes en viennent à s’éloigner de leurs proches et cela jusqu’au point de rupture de tout lien avec eux.

NOTE : Il existe - et c’est bien là une réalité aussi - une contrepartie à cet « univers relationnel premier » de l’être humain qui est celui de la famille… Une contrepartie que je développerai plus tard… [en résumé, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme doit aussi s’appliquer à la famille, et donc à l’enfant… ce qui hélas n’est pas toujours le cas]