Si Jean d’Ormesson et François Mauriac avaient connu la Toile et produit des blogues, l’on ne lirait point dans les pages sublimes de ces auteurs, ce genre de « littérature » :

    Sarko, j’ai pas voté pour toi, j’ te voulais pas, j’en « pinçais » pour Ségo, son tailleur chic et son visage plutôt que pour ta bobine et ton costard à la con…
Mais d’puis qu’ces enfoirés d’paparazzis, qu’un max de tes potes de l’huhèm’pé qu’it lâchent et que tout l’pays qu’a pourtant voté pour toi te chient dessus ; et que le nouvel obs t’emmerde avec un faux « vrai » SMS que t’aurais envoyé à Cécilia…
…Bien que j’aie pas encadré le soir du 6 mai ton numéro au Fouquets ni ta croisière sur le raffiot de ton ami Bouygues…
… Bien que tu me pompes le cyclotron avec ta philo sur les vertus de la Civilisation, sur tes vues sur Dieu et le Pape, ton discours chez l’oncle Sam et ton copinage avec Djorje Dabliou Bouche…
Sarko, mon p’tit Sarko, viens chez moi à Tartas dans les landes, j’ te paie un verre!
J’ te trouve rigolo, atypique et j’ t’encadre tel que t’es!
T’as raison : fous les au tribunal ces enfoirés qu’ont bricolé un faux « vrai » SMS! Il faut s’défendre dans la vie! Y’en a marre de toutes ces vacheries, de toutes ces hypocrisies, de tous ces lèche bottes qui disent « amen » et « ramen », gigotent dans la fête pour le sacre, n’osent plus rien dire après le sacre because il faut qu’le pays se bouge le cul et qu’y a qu’une philosophie celle du pognon et du marché, et pour finir… sortent le couteau et vont à la curée!
… Viens me voir sans gorilles, sans personnages de télé ou autres « médiachiottes »! Pas de pub, tu viens tout seul dans ta bagnole, tu sonnes à ma porte, j’ t’ouvre, j’ te dis bonjour, j’ t’offre un verre, on discute cinq minutes d’ l’ air du temps, des trucs que t’aimes dans la vie quand y’a personne pour t’emmerder ni te médiatiser, et puis basta!

    … ça, on peut pas dire que ce soit un « monument littéraire »! Mais bon… y faut d’ tout pour fair’ un mond’! Et l’ monde, on peut dire c’qu’on veut, c’est quand même not’ plancher des vaches et s’y en a un qu’a trouvé mieux ailleurs dans les étoiles… qu’ y m’le dise et m’le prouve!