... En fait, je ne renie en bloc les valeurs d'apparence et d'appartenance que lorsque ces dernières sont une représentation de ce que l'on voudrait faire croire... Et ne correspond pas donc, à ce que ces valeurs en réalité, soutiennent et mettent en évidence : les êtres et les choses tels qu'ils sont au vrai, tels ce qu'ils contiennent en eux...
...Le monde, oui, est sans doute très vaste, plus vaste que l'on le perçoit selon un ressenti personnel (qui d'ailleurs évolue)...
... Quand à l'absurdité que j'évoque, je pense mais je n'en suis pas sûr, que le monde, l'univers, la manière dont les êtres fonctionnent, dont les choses animées ou inanimées sont liées entre elles, en opposition, en "harmonie" ou en "symbiose", et cela pour un temps donné ; que tout cela n'est pas seulement "fortuit", ou pur "hasard", ou dénué de sens... Et il me semble donc que l'univers n'est pas absurde et que leconceptd'absurdité serait un concept purement humain...

Une question qui m'est posée :
"Que dirais-tu de la proposition que l'être humain possède, en lui (en vrai), la violence et l'hypocrisie, et que la pire des hypocrisies serait de le nier pour soi-même ?"

... Ce n'est pas à vrai dire, une proposition (que l'être humain possède en lui violence, hypocrisie...) c'est une AFFIRMATION claire et nette.
La preuve : moi même, dans mon "naturel", j'ai de la violence... Et sans doute de l'hypocrisie mais à un degré dirais-je "peu marqué".
Dans la violence que j'ai en moi (et dont je suis conscient) il y a de la brutalité (ce qui n'arrange pas les choses).
...Cela est comme une "bête" tapie quelque part, en quelque recoin, et que l'on ne voit pas, que je ne vois pas, que je reconnais mais que je combats à ma façon...
Et mon âme n'y suffit pas toujours, mon esprit n'est pas le "dragorek" de la "bête"...
Ce qui, cependant serait presque le "dragorek", ce serait cette gentillesse et cette délicatesse, cette magninimité et cette humilité, cette si profonde et émouvante intelligence de quelques uns de mes semblables, parfois, que je rencontre et qui "dragorèque" effectivement la "bête"...