Georges Réveillac sur un forum d’alexandrie, nous dit : « je vois deux sortes de postérité. -Postérité personnelle, celle de Victor Hugo, par exemple.
 -Postérité assurée par autrui, celle d’un inventeur méconnu dont l’invention est utilisée tout au long des siècles. Celle de l’éboueur qui, lui aussi, a fait son possible pour améliorer la condition humaine.
 Pour faire court, j’appelle la première « postérité égoïste » puisqu’elle concerne l’égo, et la seconde « postérité altruiste »… »
     Que penser de la « postérité égoïste » ? L’égoïsme est-il un mal, un bien, ou ni l’un ni l’autre ? La vache dans son pré, qui voit passer un train, et ne fait d’ailleurs à priori aucune différence entre un TGV et un TER, est-elle égoïste ?
 Si la postérité, concept purement humain, est le prolongement de ce « souffle » qui symbolise la durée de la vie ; alors on peut dire de la postérité (pourquoi pas) qu’elle est pour l’animal, la faculté de se reproduire.
En somme l’animal, en se reproduisant, prolonge le souffle de sa vie. Et en ce sens, il en est de même pour l’humain.
L’humain et la vache sont-ils « égoïstes » en prolongeant le souffle de leur vie par la reproduction ? La « pensée » écrite, parlée, dessinée, sculptée ou traduite en musique ; peut-elle se reproduire ?
Imaginons que la « pensée » soit spermatozoïde ou ovule… Et que de la rencontre entre deux pensées [ou entre plusieurs pensées, l’une ou les unes « spermatozoïde(s), et l’autre ou les autres « ovule(s)]… Naisse une pensée nouvelle, tout comme un être nouveau, ou plusieurs pensées nouvelles ?
 En somme, la pensée, en se reproduisant, prolongerait le souffle de ce qu’elle contenait lorsqu’elle s’écrivait, se parlait, se dessinait, se sculptait ou se traduisait en musique…
Aucun être vivant n’a « inventé » la reproduction… Ni l’humain, la postérité.
 La reproduction n’est pas une « idée » mais une réalité.