Ceux qui ont le pouvoir ne peuvent exercer leur pouvoir que par l’existence de ceux qui soutiennent ce pouvoir et en profitent.

Ainsi, sans les « aide prédateurs » il n’y a plus de prédateurs. Perdant les moyens d’exercer leur pouvoir, les « prédateurs en chef » tombent à terre.

La première des violences contre le pouvoir autoritaire, arbitraire et prédateur, consiste à s’opposer, à s’insurger, à se révolter et à « éclaircir les rangs » de ces légions de collaborateurs implantés dans toutes les structures administratives, économiques et sociales d’un pays… et du monde.

 Il est peut-être moins difficile de négocier avec des généraux ayant perdu leur pouvoir, qu’avec les représentants de ces légions scélérates et sans âme, prêts à se rallier par opportunisme à une idéologie au sein de la quelle ils espèrent « se faire une place au soleil ».

Certes, négocier avec les « grands chefs » n’est pas une entreprise aisée, loin s’en faut ! Mais là où réside l’intelligence, même prédatrice ; le combat par une autre intelligence a plus de sens qu’un combat contre la bêtise et la lâcheté…

 Dialoguer et négocier avec les lâches, c’est donner au pouvoir prédateur la possibilité de se reproduire.