De Jardinier (Bruno Leclerc du Sablon), écrivain et poète… Voici ce qu’il nous écrit dans un forum d’Alexandrie « Comment avez-vous connu Alexandrie » :

      « On se rend bien compte, dans les forums, que nous sommes tous des chercheurs de vérité. Ecrire, c'est chercher des vérités et les donner à partager. Il en reste beaucoup. Et même, celles qui ont déjà été dites, n'est-ce pas encore extraordinaire de les redire avec d'autres mots, d'autres images, d'autres nuances ? Alexandrie ? Je suis tombé dedans ! »

      Et voici ma réponse : ... Oui, c'est bien cela, Jardinier! "Des chercheurs de vérité" sommes nous... Et il en reste certainement beaucoup, de ces "vérités" à découvrir, à retrouver, à inventer... Pour autant que des "vérités" puissent s'inventer... "Et même celles qui ont été dites" : et là aussi c'est vrai que chacun de nous, à sa manière, avec sa sensibilité, son ressenti, son "vécu", sa réalité en lui, a pu maintes et maintes fois déjà, rejoindre ce qui avait été exprimé par une autre personne, tant d'autres personnes... Il arrive que paraissent de grandes différences entre les gens, entre un frère et sa soeur, un père et son fils, un homme et une femme "liés pour la vie" (ou liés provisoirement)... Mais au delà de ce qui paraît, au delà de ce qui même se dévoile ou s'observe sans que l'on ne puisse le nier tant il est évident... Il existe un "passage", une "fissure", une "porte"... enfin, quelque chose qui fait que l'on se retrouve (comme si l'on s'était perdu et qu'un souvenir très ancien nous ferait penser qu'on est du même monde, de la même origine) et qu'en définitive, nous pouvons envisager un avenir dans lequel on pourrait exister ensemble sans plus jamais essayer de s'entre détruire, s'éliminer, ou s'ignorer complètement... C'est ainsi, par cette sorte de "passage", que tout devient possible... Alors même que tout, selon les apparences, selon ce qui est évident, nous sépare et nous oppose.