A couvert, à découvert...
Par yugcib le mardi, juillet 24 2007, 17:25 - Chroniques Yugcibiennes - Lien permanent
Certains choisissent de « vivre à découvert » et d’autres de « vivre à couvert »…
En fait c’est un peu plus compliqué que cela :
l’on est « plutôt à découvert » ou « plutôt à couvert ».
« Vivre à découvert » c’est se livrer, oser le dire, oser être devant les autres… Et, forcément, à ce « jeu là », l’on doit s’attendre à « quelques déconvenues », à un certain nombre d’inimitiés, de critiques acerbes ou cinglantes… Enfin, c’est, disons, la règle du jeu !
Mais « vivre à découvert », ce n’est pas seulement s’exposer, révéler ses points faibles et en subir les conséquences… C’est aussi cette possibilité de jeter dans le rêve de l’autre ce qui de soi, lui fera le bien fou qu’il attend depuis toujours…
« Vivre à couvert », c’est se barder de toutes sortes de protections, ne rien révéler qui puisse nous desservir… C’est se « sécuriser ».
« Vivre à couvert », c’est très bien pour les gens sages, mesurés, ordonnés, « pas de vague » et suffisamment heureux « tout seul sans les autres »…
… Et il arrive que :
A trop vivre à découvert parce que c’est ainsi que l’on vit, l’on se mette pour un temps à vivre à couvert… Tant que ce n’est qu’un temps !
Et qu’à trop vivre à couvert parce que c’est ainsi que l’on vit, l’on s’étouffe tant qu’un jour l’on se mette à vivre à découvert.
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Commentaires
Oh combien, tu dis juste, Guy.
Ainsi en est-il de cette patate chaude que j'ai laissé dans son plat à force de m'être brûlé les ailes à trop me dire, à trop en dire.
Cela ne veut pas dire que je me replie définitivement, mais se reconstruire prend du temps.
Merci de cette sagesse qui montre bien que tout n'est pas blanc ou noir mais qu'il participe des deux en son temps.
bisatoi
Marianne
... Et certaine, ferait bien d'y rester, à couvert. Bof, c'est pas maintenant que je vais "désassumer"
Je concède que je préfère vivre à découvert plutôt qu'à couvert... Mais qu'aujourd'hui, par rapport aux années précédentes et surtout aux années "antédiluviennes"... j'ai tout de même l'impression de "mieux gérer" les "catastrophes" (je me dis "j'y vais, tant pis on verra bien", je risque le coup... et si je "tends le dos" parfois encore, c'est en me disant qu'après tout, y'en d'autres que moi qui ont osé dire et faire... et ont bien assumé! De toute manière, une fois que c'est lancé, t'es bien obligé d'assumer!