Certains choisissent de « vivre à découvert » et d’autres de « vivre à couvert »…

En fait c’est un peu plus compliqué que cela :

l’on est « plutôt à découvert » ou « plutôt à couvert ».

« Vivre à découvert » c’est se livrer, oser le dire, oser être devant les autres… Et, forcément, à ce « jeu là », l’on doit s’attendre à « quelques déconvenues », à un certain nombre d’inimitiés, de critiques acerbes ou cinglantes… Enfin, c’est, disons, la règle du jeu !

Mais « vivre à découvert », ce n’est pas seulement s’exposer, révéler ses points faibles et en subir les conséquences… C’est aussi cette possibilité de jeter dans le rêve de l’autre ce qui de soi, lui fera le bien fou qu’il attend depuis toujours…

« Vivre à couvert », c’est se barder de toutes sortes de protections, ne rien révéler qui puisse nous desservir… C’est se « sécuriser ».

« Vivre à couvert », c’est très bien pour les gens sages, mesurés, ordonnés, « pas de vague » et suffisamment heureux « tout seul sans les autres »…

… Et il arrive que :

A trop vivre à découvert parce que c’est ainsi que l’on vit, l’on se mette pour un temps à vivre à couvert… Tant que ce n’est qu’un temps !

Et qu’à trop vivre à couvert parce que c’est ainsi que l’on vit, l’on s’étouffe tant qu’un jour l’on se mette à vivre à découvert.