Maison de mon enfance
Par yugcib le mardi, juin 12 2007, 16:19 - Photos, images, documents et commentaires - Lien permanent
Voici pour commencer, dans ce premier billet « Photos, images, documents et commentaires », une vue de la maison dans laquelle j’ai passé une partie de mon enfance, de 1953 à 1957…
C’était à Cahors, au 2 rue Emile Zola (actuellement 52) ; près des « Remparts » (ancienne fortification et mur d’enceinte, jouxtant aujourd’hui le cimetière de la ville…)
La première vue représente la maison depuis la rue, et la deuxième c’est « côté jardin » (où ma chère maman alors âgée de trente ans, une femme très belle et très bien habillée, entretenait (ou faisait entretenir plus précisément) par un jardinier, un magnifique parterre de fort jolies fleurs… Mais le visage de ma maman était encore bien plus beau…
Par contre, ce qui est un peu moins romantique, ce sont les « cabinets » : une guérite avec un « trou » et, oh comble de l’horreur… Monsieur Pouzergues, l’horticulteur qui venait avec la « pompe à merde » de son camion citerne pour vider la fosse (tous les deux mois environ)…
A côté de ces cabinets, il y a l’entrée de la cave, en sous sol, un lieu de « perdition » aux dires de Madame Figeac (la grande amie de mes parents à l’époque)… Parce que, avec Jean Claude, son fils (et mon meilleur copain) nous y entraînions Pierrette et Jacqueline, les adorables et fort gentilles filles de Madame Figeac… qui avaient mon âge.
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Commentaires
On a tous quelque part un lieu, un bout de parcelle qui nous rappelle combien ce temps là est loin. Les souvenirs d'enfance sont merveilleux car ils font partis de notre mémoire à jamais. Ce sont les seuls qui restent vraiment finalement...
La maison de mon enfance était entourée d'une immense "barza" permettant de se protéger des intempéries et de prendre le frais; elle avait un toit à versants en tôles ondulées, les fenêtres bénéficiaient d'un auvent destiné à créer de l'ombre à l'intérieur des pièces.
Cette maison était entourée de plantes grasses et au loin, l'on apercevait une clairière avec des palmiers.
Le paysage autour de la maison était une forêt tropicale dont les grands arbres montaient à l'assaut du soleil, tandis que que la voûte des autres arbres formaient une espèce de toit qui laissait à peine passer la lumière...
Je me souviens de ma chambre, badigeonnée à la chaux et dont les pieds du lit en fer étaient plongés dans une boîte de conserve remplie de pétrole, empêchant les insectes rampants d'atteindre le matelas.
Je me souviens d'un voile de moustiquaire fermé par un noeud qui m'encerclait et me protégeait des moustiques.
Je me souviens de certains soirs où j'écoutais les grillons vriller l'air de leurs stridentes et régulières modulations, je m'amusais des cris des bolikokos tapageurs et des perroquets chamailleurs qui cherchaient un endroit pour passer la nuit et je finissais par m'endormir en écoutant les roulements d'un tam-tam au loin...
Huummm ! Tout cela est bien loin maintenant (sourire triste)