Je n’ai pas imaginé qu’il y eût une suite à cette histoire… A dire vrai ce que je raconte là n’est pas issu de l’un de ces rêves « de l’heure des café crème » que l’on fait avant que ne se lève le jour… Et dont on se souvient comme d’une photographie ou d’un petit film…



Il n’en demeure pas moins que cette histoire qui m’est venue ainsi, m’a traversé l’esprit de la même manière sans doute, qu’un rêve en état de veille… Pour autant que l’on puisse rêver éveillé…

Tu sembles me suggérer ou m’inviter à imaginer une suite à cette histoire… Parce que dis-tu, l’on est « frustré », à son dénouement. Un dénouement d’ailleurs, dont on peut se demander s’il en est bien un… Comme je l’avais déjà expliqué par ailleurs, nombre de mes histoires (ou contes si l’on veut), par leur teneur, leur étrangeté, leur « atmosphère »… Et par la densité de certains propos ou images, appellent parfois le lecteur (mes lecteurs) ; à se construire ou à imaginer eux-mêmes, une suite, une autre histoire (pourquoi pas ?)… De telle sorte qu’à partir de mon récit « court métrage », des personnages que je mets en scène en des situations vraies ou imaginaires ; il s’avère possible (et dans mon esprit, souhaitable) de se faire soi même le film d’une heure quarante que l’on verrait en salle de cinéma, ou le roman de deux cents pages que l’on lirait en trois jours…

… Une suite donc ? Pourquoi pas ? Si l’inspiration me vient… Etant moi-même mon « premier lecteur » en quelque sorte, ce « court métrage » peut effectivement s’enchaîner (ou dériver) en un autre « court métrage »… générateur d’un « long métrage » possible (dont je ne serai jamais, je crois bien, le réalisateur).

   Réponse à Sylvie, qui disait que ...