Tous les jours, un astronef imaginaire se pose devant moi, le matin en principe…

Lorsque j’ouvre les volets de la porte d’entrée de ma maison, il est là, près du massif de fleurs, dans mon jardin…

Sur la plage de Contis même, devant un blockhaus de la seconde guerre mondiale, il se dresse, étincelant dans son fuselage argenté…

Cet astronef imaginaire cependant, n’ouvre pas ses portes. Je ne sais rien des éventuels cosmonautes qui pourraient venir d’un autre monde, à bord de cet autobus de l’espace. Seraient-ils, ces gens là, porteurs de quelque message ? Viendraient-ils d’un monde meilleur que la terre ? Je n’en sais rien. Je sais seulement si les jours sont clairs ou sombres. Lorsque les jours sont sombres, j’ai envie de partir dans l’astronef. Lorsque les jours sont clairs, je me réconcilie avec les enfants de la Terre et l’astronef devient alors un objet de curiosité.

L’alternance entre les jours clairs et les jours sombres me fait finalement préférer le voyage dans l’imaginaire…

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