Le Blog du Merdier

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dimanche, mai 7 2017

Dimanche 7 mai 2017...

... Je ne sais plus quoi dire... C'est sans enthousiasme, presque avec indifférence, et comme "lessivé"... Que je vis cette journée du dimanche 7 mai 2017 en attendant -sans surprise et surtout sans motivation ni espérance- le résultat final de l'élection présidentielle...

Question "motivation et espérance" si je puis dire, il n'y a en fait, que le chiffre (le taux) de l'abstention qui m'intéresse vraiment...

"Ils" (les médias, les sondeurs, les experts -enfin tous ces gens rompus aux analyses, aux différentes et nombreuses techniques d'enquêtes, de prospection... Et que l'on voit sur les plateaux de télévision dans les émissions politiques, à "C dans l'air", "C politique" et autres)... Annoncent tous "24%" d'abstentions pour ce second tour...

Je vais vous dire, moi, que je souhaite, que j'espère, que j'attends 28% (et au moins dans les 10 à 12% de bulletins blancs ou nuls)...

Depuis plus de six mois, à vrai dire depuis plus d'un an... Toute cette agitation, ces dizaines de milliers de commentaires, d'attentes, de crispations, de violences sur les réseaux sociaux... Ces centaines d'émissions de télévision et de radio, de reportages, de débats... Tout ce qui a été disséqué, analysé, commenté, dans tous les sens possibles et imaginables... Et toutes ces campagnes des uns et des autres, candidats à l'élection ; précédé par les primaires de la droite puis de la gauche, tous ces meetings, ces rassemblements, toute cette logistique et cette organisation avec tout ce que cela représente en montage de tribunes, en équipements sonorisation etc. ... Et tout ce que tout cela a coûté (des centaines de milliers d'euro)...

Tout cela, oui, depuis tant de mois... pour en arriver là où l'on en est aujourd'hui, où ce soir dès 20 h, tout sera comme enterré, balayé, devenu caduc, désormais précipité dans les "oubliettes de l'Histoire" tout ce fatras de tant de dizaines de milliers de commentaires et de billets sur les blogs et les réseaux sociaux... Tous ces "C dans l'air" et émissions politiques où l'on a supputé, disséqué entre toutes sortes d'experts, de journalistes, d'éditorialistes, de politologues etc. ...

Tout cela pour en arriver là ! ...

A 20h un visage qui s'affiche sur les écrans télé dans toute la France et dans le monde entier (le monde entier... enfin peut-être pas dans certains pays et non des moindres, qui ne relayeront l'information dans l'immédiat)...

Je suis "sonné"! Je ne sais plus quoi dire!

Que restera-t-il de tout cela, au regard de l'Histoire... J'imagine, je "vois en rêve" une route en travers d'un immense paysage, et juste avant la ligne d'horizon tout au loin, comme des caisses ou des cartons éventrés desquels s'échappent et sont emportés par le vent, des morceaux de tissus de toutes les couleurs, des bouts de vêtements déchirés... Et, au premier plan, de part et d'autre de cette route, des autobus, des camping-cars et des voitures arrêtés portes ouvertes, sans personne à l'intérieur, des paquets ficelés ou défaits, des valises fermées ou entrouvertes, deux ou trois chiens de ci de là qui errent et qui visiblement n'ont rien mangé depuis plusieurs jours... Et ce vent, ce vent sec et froid qui souffle sans arrêt dont ne sait pas de quel côté il vient, chargé de poussière, et ce ciel d'un bleu absolu, cette lumière froide et d'un éclat métallique, cette absence d'ombres comme si le soleil se trouvait au zénith... mais il n'y a pas de soleil dans le ciel...


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mardi, mai 2 2017

Dans une giration qui s'accélère

Le monde

Celui des humains

De la société des humains

Des civilisations présentes des humains

Est un tableau raté

Mais "raté" n'est qu'un jugement

"Raté" est davantage de l'émotion que de la réflexion

En vérité le monde des humains

Est un tableau représentant le paysage

De toute son histoire

Vu en mouvement et en couleurs par l'oeil d'un observateur

Dans un kaléidoscope

Au début le paysage est un mouvement de figures

Un mouvement d'images

Un mouvement de surfaces de diverses dimensions

Qui dans la giration s'accélère

Et alors les images se mêlent

Et des images mêlées viennent de nouvelles images

Le tableau en mouvement qui s'accélère

En images de plus en plus nombreuses et diverses

De plus en plus complexes

De plus en plus violentes

Entre dans l'oeil de l'observateur

Il est de plus en plus difficile pour l'observateur qui veut peindre ce qu'il voit

D'extraire de l'Immaculé

D'extraire de la Beauté

De toute cette violence de couleurs et de mouvement accéléré

D'images qui percutent éblouissent et déchirent le regard

Et font plus d'émotion que de réflexion

De plus en plus difficile à extraire

De ce tableau que peint l'observateur tel qu'il le voit

L'immaculé dans sa beauté cependant

Est une réalité intemporelle


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jeudi, avril 13 2017

Petit dialogue "littératoquélectoral" ...

La fille, très mordante et "un peu portée sur la chose" :

Tu me le mets, lent et chaud ?

Et, ajouta la fille : on se descend , après, ma Kronenbourg en carton de 24 ?

Non, c'est pas la peine, fais moi plutôt un poutou, qu'il dit, lui...

La fille, "un peu philosophe sur les bords" :

Ah, mon art tôt matin, d'écrire, chemine ad patres et non plus sur la Toile si je meurs subitement devant mon ordinateur avant que ne se lève le jour...

Lui :

T'as dormi dans ton lit ou sur ton canapé ?

Elle :

Ah, ce lit, non, j'ai dormi sous le pont, saignant du nez au réveil, et je suis allée à la salle de bains...


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samedi, mars 11 2017

Le rêve

Le rêve c'est l'autre rive, invisible parce que trop éloignée, d'un immense fleuve

Et le fleuve est tumultueux, dangereux et difficile à traverser.

Et la rive semble se fondre dans une ligne de brume et de ciel

Mirage que l' on habille de tout ce que l'on voudrait y voir

Et c'est sur la rive sur laquelle on se trouve, la rive dont on a le sol sous nos pieds

Que l'on construit l'embarcation qui nous fera traverser le fleuve

Afin de parvenir sur l'autre rive

Car sans embarcation le rêve est inaccessible à jamais

Car sans la traversée difficile et dangereuse dans l'embarcation

Le rêve est inaccessible à jamais

Car sans la conduite qu'il convient de mener, de l'embarcation

Le rêve est inaccessible à jamais

Cependant, la traversée effectuée et la rive atteinte

Le rêve devenu accessible

N'est plus le rêve

Si la rive atteinte est habillée de ce que l'on voyait avant la traversée du fleuve

Le risque de la traversée, avec la conduite dont il convient de mener l'embarcation

Est un risque nécessaire

La seule possibilité d'atteindre l'autre rive

Mais pas le paysage que l'on voudrait voir surgir


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samedi, janvier 28 2017

Politique ou pourritique ?

Politique ça rime avec néolithique

Et avec paléolithique

Autant dire que ça ne date pas d'hier

Mais politique ça rime aussi avec pourritique

Et ça se terminera comme il y a 65 millions d'années

Avec cette fois la deuxième extinction des dinosaures

Mais les dinosaures ne sont pas les mêmes

Que ceux d'il y a 65 millions d'années

Et le Quinquinaire

Ne sera pas meilleur

Que ne le furent le Tertiaire et le Quaternaire

Après la disparition des dinosaures

Ceux d'il y a 65 millions d'années

Le Quinquinaire sera l'ère

Des essaims

Dont on ne saura de quoi ils seront faits


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lundi, décembre 5 2016

Le dessous des cartes, ce samedi 3 décembre sur Arte...

... C'était sur l'Antarctique donc j'ai "pas loupé"...

Et j'ai appris qu'un bateau de croisière le 23 novembre 2007, avait heurté un iceberg et avait commencé à couler... Mais les 157 passagers et les gens de l'équipage furent tous sains et saufs, recueillis par un navire Norvégien...

... Ce sont des "voyages", que ces croisières à proximité du continent Antarctique - en général des circuits entre Ushuaia et l'extrémité de la péninsule Antarctique à travers le détroit de Drake (Francis Drake, qui découvrit ce passage) - qui coûtent plusieurs milliers de dollars ou d'euros par personne... De la foutaise! Pour moi, il y a là une impiété manifeste de cette société de consommation loisiro-touristique qui laisse des traces, des déjections, enfin ses poubelles en des endroits de la planète qui devraient demeurer encore vierges... Et dire que ces gens, descendus sur le bout de la péninsule antarctique, par 5 degrés au soleil en été austral, engoncés dans des anoraks dernier cri de confort, "tapotototent" sur le museau de quelques phoques ou manchots, la larme à l'œil et prennent la photo de famille pour diffuser sur Facebook !


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mercredi, novembre 23 2016

Il Y A...

Il y a la vie qui brille

Il y a la vie qui court

Il y a la vie qui souffre

J'avais une fois dit

Il y a les célestes

Il y a les terrestres

Il y a les télestes

Il n'y a de considération

Il n'y a d'existence

Il n'y a de jouissance

Il n'y a de modernité en marche

Que pour la vie qui brille

Que pour les célestes

Mais cela ne durera pas

Les temps changeront

La vie qui brille

La vie qui court

La vie qui souffre

Les célestes

Les terrestres

Les télestes

Seront sur le film entièrement déroulé de la bobine

Des brouillages surgiront les images qui existaient sans être vues

Ces images de la vie qui court

Ces images de la vie qui souffre

Ces visages des terrestres

Ces visages des télestes

Ce sera comme le fil entièrement déroulé de la pelote

Dont les noeuds auront été un à un défaits

Cependant l'extrémité du film de la bobine

Ou l'extrémité du fil de la pelote

Sera comme la source d'un fleuve

Dont il faudra encore chercher la naissance

Dans les recoins du berceau naturel du fleuve


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dimanche, novembre 20 2016

Politicaille and Cie

... "Eh, tu me les sarcles aussi" ? (ces mauvaises herbes)! ... "Non, j'les sarcle pas, j'les entretiens" !

... "Cent francs! Soit, coupez! Atout pique! et maître à trèfle! J'ordonne!"

... "Fille, on te veut au pieu... mais en tout bien tout honneur!"

... "Et toi, sorti de la mare, t'es de l'ablette ou du gardon ou de la carpe ?"

... "Nattes au lit, coccyx et merisier, ça fait un joli tableau surréaliste de la modernité"

... " Eh, ton jus, pépé, refroidi et figé dans l'assiette, on le remet au micro-ondes"

... "Eh, les brunes, haut les maires pour une France de l'audace" !

... Et Donald trompe dans le sens du poil! ... Mais il n'est pas, loin s'en faut, Donald, le seul sur cette planète tous régimes confondus, à tromper dans le sens du poil... Avec les lobbyies and Cie... et les mafias !

... Y'en a t-il un, dans cette "star-académie", un seul... qui a parlé des dividendes et du capital mieux rémunérés que le travail?


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vendredi, novembre 18 2016

Des châteaux et des châteaux, oui, mais...

... Dans des émissions de télévision telles que "Secrets d'Histoire", "Des racines et des ailes" et autres, autour d'architecture, de trésors, de patrimoine culturel... Je vois toujours des châteaux et des châteaux, des belles demeures, des parcs et des jardins somptueux, des oeuvres de peinture sur des plafonds, des sculptures dans des galeries, des salles, avec du mobilier luxueux... Tout un univers, un environnement, en somme, qui est celui de rois, de princes, de ducs, de belles dames, de toute une société privilégiée, de toute une cour constituée de grands personnages...

En voyant à chaque fois tout cela, tout ce faste, toute cette richesse, tous ces trésors, tous ces châteaux... et en pensant aux immenses, immenses fortunes, aux rivières de bijoux et de pierreries de tous ces gens de cour, rois, princes, ducs, aristocrates grands propriétaires de vastes domaines ; à cet univers dans lequel vivaient ces gens, à leur habillement, leur perruques, leurs jeux, leurs parties de chasse... Je me dis que tout cela fut acquit au prix du sang, de la misère, du travail, de la sueur, de millions de gens du peuple, de manoeuvres sur les champs de construction des châteaux, de paysans, d'ouvriers... de gens qui n'avaient que leur bras, leur force de travail et dont la vie quotidienne était d'une précarité extrême... Je pense à toutes les victimes, les morts et les handicapés des chantiers de construction, à tous les mauvais traitements subis par ces gens, à une justice qui les pénalisaient au moindre lapin pris au collet dans un bois, à toutes ces pendaisons, décapitations, tortures, pour des vols de pain ou de fruits ou pour des délits "mineurs"... Sans compter les disettes, les famines, les épidémies, les guerres avec leurs mercenaires venus de pays étrangers, les impôts en nature qui les privaient parfois de la quasi totalité d'une subsistance déjà réduite au minimum...

Et je me dis que les victimes de la Convention, de la Terreur, sur deux ou trois années de l'Histoire de France durant les dix années de l'époque de la Révolution Française... Ne sont... dis-je, os'je dire... "qu'un détail de l'Histoire" ! ... Si je compare le nombre de morts de la Terreur et le nombre de morts de l'Ancien Régime de Louis XIV jusqu'à Louis XVI... La différence "ne souffre pas en effet la comparaison" !

Et j'en dis autant de la révolution russe de 1917 ! (le nombre de morts à l'époque, par rapport au nombre de morts depuis Pierre 1er tsar de Russie)...

Alors que l'on ne me "bassine" pas avec les atrocités et avec les exactions de la Terreur en 1794, ni avec les mêmes atrocités et exactions, des "rouges" en 1917 ! C'est, os'je dire, "très peu cher payé" pour quatre ou cinq siècles de maltraitance du peuple par les possédants, les rois, les princes...

Cependant, mon espérance et mon "humanisme" (et ma pensée) résident dans le fait (que je crois à peu près certain), qu'un jour viendra où l'on n'aura plus besoin de la violence pour résoudre les conflits, réduire les injustices...

... Au delà de tout jugement que l'on peut porter, au delà de toute vision que l'on peut avoir tout à fait personnellement, au delà de toute "traduction" orientée dans un sens ou dans un autre, que l'on peut faire... de tel évènement de l'Histoire, de tel personnage, de tel régime politique, de ce qui s'est passé, si l'on a été "pour" ou "contre", au delà donc, bien sûr – je le dis- de ce que je viens d'écrire... Il y a "ce qui fait une nation, ce qui fait une société, ce qui fait une civilisation"... Il y a ces personnages qui, en dépit de ce que l'on peut leur reprocher, en l'occurrence des rois, ont contribué à ce qui a fait une nation, ont réalisé une oeuvre politique, économique, sociale même... Non seulement des rois mais aussi beaucoup d'autres personnages et jusque parmi des gens du peuple...

Dans l'Ancien Régime, il y avait, oui, des gibets, des cachots épouvantables, il n'y avait pas de "sécurité sociale" mais il y avait des organisations (en général catholiques) composées de gens de la noblesse ou de la bourgeoisie d'affaires, pour faire en sorte que les miséreux, les infirmes, les malades, puissent être secourus... Et il y avait sans doute, un peu plus de solidarité entre les gens, dans une société pourtant très injuste et très dure...

... Aujourd'hui, dans un monde "un peu moins dur" on va dire, il se passe des choses aussi sinon encore parfois plus épouvantables que ce qui s'est passé, en violences, durant la Terreur de 1794... Et qui font un nombre de victimes très largement supérieur au nombre de victimes de la Terreur...


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mardi, novembre 1 2016

Les chercheurs - zé chercheuses... de poux ...

... Chez les zêt'zumins, c'est pas comme chez les singes...

Pas'que les singes eux, quand ils se cherchent des poux, ça serait presque une "marque d'affection" (enfin, une "façon de considérer son prochain")... Et en se sens, ils se rendent service entre eux...

Les chercheurs -zé chercheuses... de poux... chez les zêt' zumins ; les ceu's zé celles qui à tout bou'd-champ quoiqu'tu dises quoiqu' t'écrives, infirment/coup-d'aiguillent tes propos... Même si quelque part ils ont "un peu raison"... Ils ne te sont et ne te seront jamais/jamais d'aucune aide, ils ne feront que de te buter davantage encore... et, quelque part dans ta crispation, tu auras "un peu raison"...


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