Le Blog du Merdier

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mercredi, octobre 26 2016

Cochonou

      D'après l' Iman de Brest, manger du porc c'est très mal... Mais par contre, porter une serviette de table à petits carreaux rouges et blancs aux couleurs de Cochonou, ça ne le dérange absolument pas...

Yugcib "Imane" (autant dire "prêche") que manger du chat c'est très mal... Mais par contre, manger du lapin, ça ne le dérange absolument pas...

Il n'en demeure pas moins qu'arborer les couleurs de cochonou c'est plus un péché que de manger du porc ou du chat... Et que... "par extension" on va dire... Arborer les couleurs/les senteurs/les puchiqueries/les formateries/les aseptiseries/les shooteries/les filozofimodes/les logos... De la société de consommation de masse bouffe/fringues/loisirs/gadgets/foutebal... C'est plus un péché que d'arborer des décolletés plongeants, des futals moulants... ou des foulards sur la tête ou des voiles jusqu'aux chevilles...


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vendredi, septembre 16 2016

Cacahuzac

... Cahuzac... "cacahuzac"...

C'est le beau vase bien décoré, ce beau vase qui trônait sur l'étagère tout en haut du buffet, et dont on vient de verser et d'étaler devant le public sur le tapis de la salle, toute la merde qu'il contenait...

Et ce beau vase ainsi exposé à la vue du public par la grâce de la puissance médiatique, avec sa merde déversée, étalée et examinée à la loupe ; honni et promis pour quelques années à l'obscurité d'un recoin tout en bas dans la cave, ne sera plus jamais quand il sera retiré du recoin obscur, ce beau vase qu'il fut du temps de sa "belluzaque" passée...

Ce beau vase décanillé de son étagère d'en haut du buffet, brandi et agité devant le public, pour montrer à ce public qu'une justice existe bel et bien aussi, qui s'exerce contre les puissants tout comme elle s'exerce contre les gens ordinaires...

En vérité, quelle souveraine, quelle puante, quelle ignoble hypocrisie, que celle qui consiste à faire croire au plus grand nombre, et cela par la "grâce"- ou plutôt par la crasse- de la puissance médiatique, que, parce que l'on condamne un puissant qui a fauté, et que l'on désigne un personnage célèbre à la vindicte publique pour sa malhonnêteté ... Le Pouvoir, l'Autorité, la Morale, tout cela est "juste et bon" !

Cette "affaire cacahuzac" à mon sens, est une nappe de table de jardin jetée sur un immense tas de fumier puant, sur lequel fleurissent et se nourrissent autant de belles et grandes plantes toutes aussi éclatantes de couleurs vives les unes que les autres mais toutes aussi nauséabondes et prospérant sur le tas de fumier, et qui elles, ne sont jamais ni coupées ni abattues...


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lundi, juin 20 2016

Courte lettre

Monsieur le Résident de la Paix Publique

Je vous fais cette courte lettre

Pour vous dire que dans votre Résidence

C'est la Grande Konnerie

Dans la cour des Miracles

De l'Economie et du Travail

Et que votre Paix Publique

D'un bout à l'autre de votre Résidence

N'est qu'une Paix

Tôt d'hier troublée


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lundi, juin 13 2016

Un monde une époque une culture

Le lapin agile à Montmartre rendez vous des peintres et des poètes

Jacques Brel Georges Brassens et Léo Ferré

Jane Birkin et Serge Gainsbourg

Jean Ferrat

Des mondes

Des époques

Une culture

C'étaient alors des jours comme un seul jour

Et l'on n'imaginait pas en ce jour là qu'un jour ce jour ne serait plus

Un monde

Une époque

Une culture

Avec ce cabaret du Lapin Agile en son temps

Avec ces personnages en leur temps

Jacques Brel Georges Brassens Léo Ferré

Jane Birkin Serge Gainsbourg

Jean Ferrat

Ces personnages en leur temps

Faisant ce monde cette époque cette culture d'alors

Ce monde qui entrait dans nos vies

Nos vies de tous les jours

Que sont-elles devenues nos vies aujourd'hui

Nos vies déculturées mais cependant acculturées à de nouvelles cultures

De nouvelles cultures comme des cultures maraîchères hors sol et sous serre

Nos vies très vite

Nos vies de tout à gogo

Nos vies de plus rien

On se doutait bien qu'ils seraient pas éternels

Ces personnages dont le monde et la culture

Entraient dans nos vies de tous les jours

Comme si chaque jour et son hier et son demain

Etaient un seul jour

Mais on pensait que si devaient venir un jour d'autres jours

D'autres jours avec tout ce qu'il y aurait de nouveau qui viendrait

Il y aurait la continuité

Ou plus vraisemblablement

Une sorte de continuité

Il n'y a pas de continuité

On est dépaysés

Il n'y a plus que des manèges des intermarchés des casinos des karaokés

Si encore y'avait un résosociau sur le Ouèbe

Qui s'appelerait

Pacebouknicetboucque

... Il me parait évident -et vous serez sans doute d'accord avec moi- que sur "Pacebouknicetboucque" on ne verra point quelque clampin en photo de lui, torse à poil slip Bingo, ouvrant son frigo...


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mardi, mai 31 2016

Paysage minéral

Un paysage désolé aride minéral

Et de part et d'autre des points cardinaux

Ces flancs rocheux et abrupts ne renvoyant jamais l' écho

De ce cri pirate qui décide de briser

Juste le temps d'une colère coup de poing

Un long silence blême

Le silence blême et ordinaire du pirate

En réponse aux outrances aux violences aux indifférences

Jetées des balcons et des trottoirs et des maisons et de tous les lieux inhospitaliers

Au milieu de la circulation générale bruissante de sons discordants

Emporter son silence jusque dans la chute finale au bout du chemin

C'est ne laisser pour seule trace que ce silence

Qui sera peut-être interrogé et dont on imaginera des sons

Des sons enfouis et s'enfuyant


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mercredi, mai 11 2016

Petite réflexion de ma part, ce 11 mai :

      Je me fous complètement du festival de Cannes... Et aussi de l'Euro foot 2016, que vont être ces "deux grands événements" hyper médiatisés ! Cela vous étonne, certains d'entre vous qui me connaissent et me lisent ?

En revanche, j'ai cliqué sur une information de Yahoo au sujet de la découverte en 2016 de plus de 1200 exoplanètes... Et devant la porte d'entrée de ma maison, ce matin, sur mon passage, j'ai évité d'écraser un escargot. Cela vous étonne, les mêmes certains d'entre vous qui me connaissent et me lisent?


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jeudi, mai 5 2016

L'oeil vif et clair, l'oeil jaune et cireux

      L'oeil qui pète vif et clair et dont le regard fait une morale à 2 balles à un autre oeil celui-là jaune et cireux et à moitié éteint, est un oeil qui mérite que l'on lui jette, sur l'insolence de son regard, une poignée de sable ou de terre...

Bien droit sur tes 2 guiboles, bardé de ces certitudes dont tu te fais un credo et par lesquelles tu acidifies, tu invectives, tu moralises celui ou celle qui ne se tient point droit sur ses 2 guiboles, celui ou celle qui a des incertitudes et des questions plutôt que des certitudes... Je te fais un bras d'honneur et quand je le peux... "un enfant dans le dos" !

... Je me fous de la couleur de la moquette, de l'apparence de la façade de ma maison... Mais ce qui m'importe ce sont les personnes qui entrent dans ma maison sans regarder la façade avant d'entrer, sans regarder si la couleur de la moquette s'harmonise avec la couleur de la pièce...


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samedi, avril 30 2016

Droiture, absence d'hypocrisie, fond de bonté

      La plupart des êtres humains en ce monde -et cela a toujours été- et peut-être encore davantage les hommes que les femmes -quoique la différence ne soit pas très importante- engagent leur personne, toute leur personne, leur coeur et leur esprit, dans la relation qu'ils nouent avec une autre personne, la personne avec laquelle ils vont un temps vivre sinon la vie entière si cela s'envisage... Engagent donc leur personne, leur coeur et leur esprit, dis-je, davantage en fonction de ce qu'ils attendent personnellement de l'autre, davantage pour ce qui les attire de l'autre, que pour ce que l'autre est dans le meilleur de lui-même, que pour ce qu'implique l'engagement...

Je sais des êtres, des femmes à ma connaissance, qui engagent leur personne, leur coeur et leur esprit, tout cela avec ce que cela implique de fidélité, de dévouement, d'attention, plus, un tout petit peu plus, dis-je, que ce qui peut les attirer, les séduire, en un homme...

Je ne dis pas que les femmes sont meilleures que les hommes... Mais tout de même, ce qu'il y a de meilleur dans la Féminité et qui fait la Féminité, fait "un peu pencher légèrement la balance" du côté de la femme...

Ces femmes à ma connaissance, qui engagent leur personne, toute leur personne, leur coeur, leur esprit, leur affection, leur dévouement, leur fidélité, dans une relation avec un homme, je ne puis souffrir qu'elles soient un jour déçues, déçues par le fait que l'homme qui à l'origine de la relation avait lui aussi engagé sa personne son coeur et son esprit, se révèle finalement tel qu'il est, c'est à dire plus engagé selon des motivations personnelles (le physique entre autre) que dans ce qu'implique l'engagement...

Ce que je dis là n'est pas "une vue de l'esprit" (de mon esprit), n'est pas un fantasme, n'est pas une "idée reçue"... C'est la réalité, la réalité brute... La réalité à "oser dire" ! Et cette réalité là, dans la manière dont je l'exprime, je la "balance en pleine poire" à tous ces êtres dont je doute de la qualité, de la profondeur et de la réalité de l'engagement...

Je sais des êtres, quelques femmes et quelques hommes à ma connaissance -mais au fond, très peu nombreux en ce monde- qui ont à la fois ces trois qualités essentielles qui surpassent de très loin toutes les autres qualités :

-Cette droiture quasi absolue qui est la leur

-Cette absence d'hypocrisie qu'ils ont

-Ce fond de bonté en eux

Toute révolution, en ce monde, ne peut passer, ne peut se faire que par la droiture, par l'absence d'hypocrisie, par un fond de bonté en soi porté... Et par la dureté, l'intransigeance, la radicalité qu'il y a à l'exprimer, à le porter en avant et en soi...

C'est ainsi et pas autrement, que l'on parviendra à abattre les gouvernements, les systèmes, à rendre caduques les lois, à abattre les idéologies de façade, à pulvériser les modes, les tendances, tout ce qu'il a d'artificiel, d'ostentatoire et de "trou-de-balique" dans cette société, dans cette civilisation en déliquescence qui commence à ne plus ressembler à rien, à rien d'autre qu'un gros tronc d'arbre creux sans racines dans le sol et sans branches vers le ciel avec un trou béant d'un côté pour avaler, un trou béant de l'autre côté pour déféquer !


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samedi, avril 23 2016

Le silence, suite...

... Le silence, ce grand silence blême hurlant de tout ce que je ne dis ni n'expose, et par lequel j'exprime ma révolte ; ne fait pas de moi pour autant, un naufragé désespéré n'entretenant pas de journal de bord, n'entretenant pas l'esprit, la pensée, la parole, l'écriture, dans son journal de bord, tout cela contre le naufrage... Et, avant le naufrage, contre tout ce qui est si aride, si inhospitalier à traverser... (Des "prénaufrages" à vrai dire)...

... Je sais le naufrage, chacun le sait d'ailleurs... Le naufrage est inéluctable et nous le faisons tous... Mais ce qui m'en sauve de la perspective de sa réalité, de la peur qu'il me met au ventre, ce naufrage ; ce qui m'en sauve aussi de tout ce qui le précède en coups de gros temps, c'est la tenue que je fais du journal de bord que jour après jour j'entretiens... et qui est comme une prière à Dieu, Dieu n'étant autre que tous ces visages autour de moi dont les yeux voient ce que je mets dans le journal de bord...

Ce "grand silence blême hurlant de tout ce que je ne dis ni n'expose" et que je porte dans mon regard, je ne le porte en vérité que devant ou en face de tous ces visages qui, proches de moi, ou autour de moi, sont des visages indifférents ou des visages qu'il me semble convenir de ne pas importuner, ou encore des visages dont le regard ne se porte que sur ce qui s'agite, ce qui se joue sur la scène sous les feux croisés et colorés...


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vendredi, avril 22 2016

Ces "bons citoyens" que nous sommes censés être

      Je suis anti beaucoup de choses, en particulier anti tout ce qui en vertu d'une soit-disante évolution de la société, d'un courant de mode, d'une philosophie intellectuelle progressiste, implique une pensée consensuelle de bon ton de bon aloi à laquelle il faut se conformer, qui implique aussi que l'on ne doit pas rire ou faire rire de n'importe quoi, de choses dont il ne faudrait pas rire...

Cette forme de pensée consensuelle de bon ton de bon aloi, est, se révèle en vérité qu'on le veuille ou non, une forme d'intolérance en ce sens qu'il y a dans cette forme d'intolérance, de l'hypocrisie, une civilité qui "chicpue", du rejet ou de l'exclusion qui ne dit pas son nom...

Dans cette société qui s'auto proclame par ses "chefs de file et followers" évoluée ; où chacun, où chaque communauté de tout ce qu'on veut, revendique sa liberté, exige de la reconnaissance et de pouvoir "tenir boutique"... Je revendique ma liberté d'exprimer à ma façon mon "anti-beaucoup-de-chosisme" et d' "humoriser" sur tout ce sur quoi au nom d'une "vertu sacrée" il ne faudrait pas rire parce que "ça gênerait" un tel une telle ou des tels...

Je combats et je dénonce cette forme d'intolérance (car ç'en est bien une, de forme d'intolérance) tout habillée, toute "chic-habillée", toute "à la mode habillée" de cette tolérance dont on se targue et dont on se "leçon-de-moralise" et qui est censée faire de chacun de nous des "bons citoyens"...

Des "bons citoyens" qui mine de rien, prendraient le bâton pour taper tous en chœur ou jeter des pierres au "vélo à sale tête qui s'égare dans le lotissement Les Alouettes un dimanche matin"...


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