Le Blog du Merdier

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lundi, novembre 6 2017

Le "social-politiquement correct" de certains forums d'expression

... Je m'étais inscrit sur un forum "les hommes parlent des femmes", afin d'y publier le texte que j'avais rédigé au sujet de "balancetonporc"...

Je reçois le lendemain un mail de l'un des administrateurs de ce forum, m'informant que mon texte a été effacé du forum, et cela sans aucune explication.

Cela "me gave" cette manière de procéder, comme si la liberté d'expression était devenue dans notre pays la France, un "péché" pour ainsi dire !

Sans doute (c'est ce que je présuppose) le passage du texte dans lequel je fais allusion au statut -déplorable- de la femme dans le monde musulman, a-t-il été jugé, ce passage "un peu trop tendancieux, un peu trop ismalophobe"...

Bon sang de bon sang, nous sommes des millions, des dizaines de millions à vrai dire, dans ce pays, la France, non seulement des catholiques ou autres chrétiens pratiquants ou non mais aussi des athées, des agnostiques, des sans religion... à penser que oui, vraiment oui, le statut de la femme dans le monde musulman est un statut tout à fait déplorable, y compris n'en déplaise à ceux et celles qui adhèrent à l'idée de l'islamocompatibilité dans la société française, parmi tous ces "bons musulmans" que l'on dit être des "musulmans modérés" !

D'ailleurs, pour dénoncer une hypocrisie aussi crasse que révoltante ... Dans les grandes religions que sont le catholiscisme et le protestantisme, il n'y a encore pas si longtemps, au milieu du siècle précédent dans les années 1950/1960/1970, il était "mal venu" (ou de "mauvais ton") qu'une femme sorte en public sans avoir sur la tête un fichu, et il fallait voir à cette époque, encore, quel était le statut de la femme dans la société française, américaine, occidentale... Est-ce que ce "statut" a, depuis, autant évolué que l'on s'évertue à le proclamer dans les sphères des grands intellectuels, des grands penseurs, des soit disant progressistes, d'un certain nombre de patrons d'entreprises, dans les administrations, dans la fonction publique, dans la société en général? Je n'en suis pas si sûr...

Alors il faut bien cette "lame de fond, ce ras de marée" qu'est "balancetonporc" sur les réseaux sociaux, sur toute la planète, pour enfin "secouer le cocotier" ! (commencer à secouer sérieusement et le plus unanimement possible, le cocotier!)...

Merde à tous ces "donneurs de leçon d'une morale consensuelle puante d'intolérance à l'égard de celui de celle qui pense autrement que la pensée officielle des élites et des sous-élites ! (élites et sous-élites qui ne vivent pas dans la même France et en face des mêmes dures réalités au quotidien, que le commun des mortels !)...

... Bon, le fait est -tentez l'expérience, essayer de trouver sur la Toile, dans les moteurs de recherche- le fait est que ce n'est pas évident du tout de dégoter un forum autre bien sûr que celui du hashtag "balancetonporc", un forum soit de femmes soit d'hommes parlant des femmes et dédié à la condition féminine (et un forum de très nombreux membres inscrits avoisinant par exemple cent mille) ... où tout un chacun femme ou homme peut s'exprimer.

A part "balancetonporc" qui "fait un tabac" (et j'en suis heureux et adhère totalement), véritable "lame de fond"... Je n'en vois que quelques uns, tous "très consensuels", "très social-politiquement correct"... Et puants d'hypocrisie... Qui, dès lors que tu t'exprimes un peu trop vertement et à ta façon -et dans le sens d'une certaine vérité indéniable qui ne plait pas à tout le monde- ... Te donnent par leurs administrateurs interposés, un coup de règle sur les doigts ! Et ça, ça me gave !


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dimanche, novembre 5 2017

Les pages d'accueil sur internet, d'actualités...

... Ma nullité aussi crasse qu'entretenue, que je brandis sciemment et dans un bras d'honneur à m'en bleuir le creux du coude... En matière de "culture people"... Est devenue pour ainsi dire "proverbiale" pour tous ceux et celles qui depuis une douzaine d'années, me suivent dans mes "pérégrinations littératoques" sur internet...

Aussi ne "compt'sult'je" jamais/jamais, ces pages d'actualité du jour sur MSN ou sur Yahoo (ou sur d'autres plateaux d'actualités) qui sont d'une banalité consternante (du moins pour les rares fois où par curiosité je les ai survolées rapidemment)... Ce ne sont là que "non événements", que "pétages de pomme", que d'insipides anecdotes de vie privée de stars et de sous-stars, de scoops de footballeurs ou de vedettes, etc. ...

Sans compter, outre tous ces scoops qui font la Une du Jour ; ces "tu plais à Sandra de Bar-le-Duc" et ces "veux-tu savoir qui est ton smartmatch du jour" sur TWO, un site de rencontres (qui jadis s'appelait Netlog) ...

Il faudrait voir (rire à s'en taper le cul par terre) la tête que je fais, devant mon ordinateur à 6h du matin, en face de la page de MSN puis de Yahoo qui s'ouvre, avec la liste accompagnée de photos et d'images, de tous ces scoops d'une banalité consternante ! Du coup j'ai pris comme page d'accueil d'ouverture, directement le contenu de ma boite mail, à défaut d'un contenu plus personnalisé...

Voici, entre autres "scoops", ce que j'ai relevé :

-Karim Benzema lève enfin le voile sur sa relation avec Rihanna (j'ignore superbement qui est cette Rihanna)...

-Karine Ferri change de tête, son nouveau look fait l'unanimité (j'ignore qui est cette Karine Ferri dont le look fait peut-être l'unanimité mais sauf moi)...

-DALS 8 : l'avis de Geneviève de Fontenoy sur son strip-tease...

-Capucine Anav complexée : je pèse 43 kg et c'est un miracle! (Elle pèserait un quart de baleine que je m'en tape le haricot !)...


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samedi, novembre 4 2017

L'interminable solitude

... Jeté une fois, une seule fois dans la vie, comme sur un bout, un tout petit bout de chemin d'éternité, d'une éternité qui à vrai dire n'est que provisoire... Souvent abandonné des autres hommes et femmes eux mêmes abandonnés, tout au long du petit bout de chemin dans un petit bout de paysage entre ces deux lieux que sont celui où tu es né et celui où tu cesses d'exister ; dans une interminable solitude parfois déchirée de regards mais jamais rompue... Tu es toi une seule fois, qui un jour s'en va...

De ce qui se doit savoir de cet autre, de ces autres, dont tu ne sais rien ou croies savoir, c'est à toi à te renseigner, à demander et à comprendre le pourquoi et le comment... et si possible le sens...

Même dans le recueillement, même dans le souvenir, lorsque nous sommes entre vivants, encore vivants réunis... Viennent ces questions, ces doutes, ces "non dits", ces suppositions, au sujet de l'un ou de l'autre des vivants réunis que nous sommes...

Même dans le recueillement, même dans le souvenir, nous les vivants réunis nous croyons savoir de celui, de celle qui n'est plus...

Et l'interminable solitude qui est la tienne... que des regards ont à peine déchirée, ne peut être au mieux, exprimée, que par quelque témoin parvenant à la rejoindre...


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jeudi, octobre 12 2017

Une définition que je me fais, de l'enfer ...

... Certains Chrétiens définissent l’enfer par la perte de la présence de Dieu…

Je dirais de l’enfer qu’il est assurément celui des fractures relationnelles.

Quand tu as été bien avec quelqu’un, que tu as bu avec lui au même verre, que tu as partagé avec lui des émotions, traversé avec lui des espaces d’existence… Et que, suite à un énorme malentendu tu ne l'as plus jamais revu... Il y a bien là une fracture relationnelle. Et c’est ce qu’il y a de pire, je crois...

Pire que toutes ces injustices, que toutes ces hypocrisies et que toutes ces violences dont nous subissons les effets...

Dans cette si drôle d’expérience qu’est la traversée de la vie, s'en remet-on vraiment, de ce genre de fracture ?

Telle est donc ma définition de l’enfer sur Terre.

Mais si j’ai une définition de l’enfer, j’en ai une aussi du paradis ...

La vibration de bien être qui me vient entre les plis de toutes les féminités comme celle des ailes de la mouche lovée entre les plis d'un rideau dans l'instant de la chaleur d'un trait de lumière...


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mercredi, octobre 11 2017

Le noyau dur ...

... C'est un "noyau dur" que celui de ces intellectuels, de ces journalistes littéraires, de ces romanciers, de ces écrivains essayistes chroniqueurs médiatisés, autour duquel gravitent les électrons que sont tous ces personnages se produisant dans les salons officiels, sur la scène publique, à la télévision et sur le Web... Tous ces personnages qui, soit dit en passant, ne vivent pas loin s'en faut avec 1200 euros par mois, et qui, pour leurs loisirs, leurs lieux de vacances, leur alimentation, leur vestiaire et leurs voitures, ne "consomment" pas du tout comme le "commun des mortels" en ce sens qu'ils sont par leur mode de vie au quotidien, dans un environnement social et culturel totalement différent de celui, justement, du "commun des mortels" dont ils sont à cent lieues des soucis, des préoccupations, entre autres le souci de trouver un travail et ou de "joindre les deux bouts" à la fin du mois comme on dit !...

Un immense espace d'audimat s’ouvre à tous ces personnages à la Une de l'actualité médiatisée, chaque jour, à chaque instant même, par ces millions de petites fenêtres sur l'actualité du monde que sont les écrans des téléphones portables, des tablettes, des appareils de télévision et des ordinateurs ; fenêtres par laquelle les seigneurs de la pensée, du propos et du discours, bardés de formation universitaire, de titres et de références, entrent dans nos univers quotidiens sans jamais le modifier en rien cet univers, autrement que par du rêve, de l'illusion...

Polluent-ils les esprits et les cœurs par des discours inaccessibles au commun des mortels ou interprétés selon des sensibilités qui s’affrontent, et voilà que les faiseurs de modes et de tendances, soutenus par la presse et par l’audiovisuel, s’empressent de les béatifier, tous ces "A-la-Une" du "noyau dur" !

Cependant s'ouvrent de ci de là, de ces petites fenêtres par lesquelles peuvent passer s'ils y parviennent, quelques "accédants" ou "postulants" que les « élus », condescendants et pourvoyeurs de marginalités récréatives, ont laissé passer, selon l'idée que "la société doit évoluer dans une diversité de plus en plus complexe et dans une reconnaissance élargie"...

Mais le manège ne prend jamais en marche les enfants pirates et ne fait jamais monter sur ses chevaux de bois les loubards de l’écriture ou de la pensée, ni les "enfants du marais" qui se balancent aux branches des arbres et font de la musique dans des bouts de roseaux percés à la pointe d'un canif...

Sans doute sont-ils légions, tous ces enfants pirates plus ou moins poètes ou philosophes dont les propos sont jugés trop simplets, trop fumeux... Et parfois vilains culs, comme ces babouins criards dont on se moque au zoo.

Eh bien tous ces pirates, ne vous en déplaise, "A-la-Une" pourvoyeurs de pensée universelle et consensuelle, bénis par les médias... tous ces pirates poussent et repoussent sur tous les terreaux du monde. Et aussi longtemps qu’il le faudra, demain, après demain ou dans mille ans, ils entreront aussi à leur manière, dans l'espace public, informels et désobéïssants dans un monde formaté...

... A Monsieur Macron et à sa clique En Marche, aux Elites de tous les Partis -de la droite la plus à droite à la gauche la plus à gauche- , à tous les arrogants même ceux qui se réclament du Peuple ; à tout ce qui, sur toutes les scènes publiques de la Tu-es-laid, du Vèbe et des parkexpos, vrombit de son verbe et clinquebrille de son esprit... A toutes les hypocrisies autant de langage que de comportements, du grand bal masqué général et du tour de table où l'on joue du coude et du genou pour accéder aux petits fours...


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dimanche, octobre 8 2017

Les bagages resteront sur le quai

... Merci à tous ces visages, à tous ces esprits généreux, parfois il faut dire "quelque peu critiques" ; qui accueillent depuis tant d'années déjà, le personnage d'écriture, de poésie et de pensée que je suis... Mes tags ou mes "placards", mes révoltes, mes "salasseries", mes bras d'honneur, mes différents "registres" d'écriture ; le tout comme un torrent qui dévale des kilomètres de pentes rocailleuses...

... Merci à tous ces silences que j'ai parfois pris pour de l'indifférence mais qui étaient en fait -et de fait- les réponses les plus crédibles, les plus explicites et peut-être les plus amies, les plus fidèles...

De toute manière, à la fin, je serai comme le voyageur laissant sur le quai de la gare tous ses bagages, et, monté en marche dans un train venant de ralentir -mais pas de s'arrêter- je m'en irai au loin ; le train disparaîtra du paysage et, dans un grand ciel je m'envolerai...

Je volerai alors pour des yeux, tous ces yeux qui me verront voler et dont le regard n'est pas encore né...

Mais... Que puis-je dire de tous ces yeux qui me voyaient, dont je n'ai jamais rencontré le regard, quand, à chaque fois que je me trouvais sur le quai d'une gare avec mes bagages, je n'attendais que de voir passer des profils de visages derrière les fenêtres des trains qui passaient sans s'arrêter ?

... Cette question des bagages sur le quai à la fin (car la fin concerne bien chacun d'entre nous un jour ou l'autre – soit dit en passant le plus tard possible-)... Je l'avais déja évoquée, et j'y pense de temps à autre, en particulier lorsque me viennent doute et interrogation sur le sens de ce que l'on réalise tout au long de notre vie...

Certains jours, je range mes crayons, c'est à dire que je ne poste rien, mais les crayons cependant, demeurent à portée de ma main (ou plutôt du clavier de mon ordinateur)...

Qu'y -a-t-il à vrai dire, de vraiment plus important, de vraiment plus essentiel dans la vie, dans cette vie de chacun de nous, que ce lien, que cette relation privilégiée à savoir le lien ou la relation que nous avons avec les personnes qui sont le plus proches de nous-mêmes ? Un mari, une femme, des enfants, une famille ? Et, par extension si l'on peut dire, les amis, les connaissances... de longue date ou qui viennent d'entrer dans notre vie...

Lorsque cette relation privilégiée ou ce lien fait défaut, ou est rompu ou devient affrontement ; ce vers quoi l'on se tourne alors, prend tout son sens dès lors que ce vers quoi l'on se tourne et nous fait agir, réaliser, entreprendre... fait venir du lien, de la relation...


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samedi, octobre 7 2017

ça existe, je le sais, je l'ai vu ...

... S'il devait exister une vérité -ou une valeur- au dessus de toutes les autres ; et d'une indépendance, d'une liberté d'esprit où toute morale, où toute mode, où toute tendance, n'auraient plus le sens que le monde leur prête mais une intelligence, une énergie, en somme le principe naturel et intemporel qui fonde une relation heureuse et durable entre les êtres ; alors cette vérité -ou cette valeur- dans le monde humain, serait faite de bonté, d'accueil, d'humilité, de gentillesse...

Dans le monde humain, ça existe, je le sais, je l'ai vu, on m'a même laissé toucher... C'était tellement beau que je me suis demandé si c'était bien humain... Parce que j'avais déjà vu ça, d'une chatte de 15 ans pelotonnée sur une plaque de cuisinière et que cette chatte et moi ne communiquions que par des regards...

... Mais c'est vrai -il faut bien le dire- il y a la violence, il y a l'orgueil, il y a le mépris, et... toute l'intelligence, toute la malignité qui va avec la violence, l'orgueil, le mépris...

Mais il y a, dans la dureté du monde, comme une "gestation" qui n'en finit pas ; une "gestation" dont ne sait quel être un jour, en pourrait sortir, et auquel on prête toutes sortes de formes et de visages...


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jeudi, juillet 27 2017

La pensée commune en matière de culture...

... La culture qui fait réfléchir, qui permet de prendre du recul, d'avoir des ancrages et suscite en la développant, une critique lucide et nuancée... Cette culture là, dis-je, n'est en aucune façon celle par exemple, de la corrida, des fêtes et des festivals et des spectacles de musique qui foisonnent durant la saison estivale en France, toutes manifestations qui dans l'ensemble, en dépit de ce qu'elles peuvent apporter à un public diversifié, parfois "averti" et dans une certaine mesure "cultivé" (ou sensibilisé), n'en demeure pas moins (cette culture)  assujettie, conditionnée, formatée dans une société de consommation loisirs culture ressemblant davantage à un marché ; et "mise à la mode" et dont la finalité n'est autre que celle, principalement, des "retombées économiques" attendues par les pouvoirs publics, les lobbies du loisir et du spectacle...

Et même les "petits festivals" et les manifestations culturelles locales en matière de spectacles, se "coulent dans le moule" (plus ou moins) dans la perspective de ces "retombées économiques" où le tourisme joue un rôle déterminant en des lieux de vacances privilégiés par des dizaines de milliers de gens, de la région, de France, et de pays étrangers ; faisant travailler "plein pot" les restaurateurs, les hôteliers, les boutiquiers, les cafés... sans compter les taxes perçues pour le stationnement des véhicules, les locations de salles...

Pour tout cela, dans cette "finalité" il faut forcément une culture à la portée du plus grand nombre, une culture qui puisse se fondre dans la diversité des sensibilités, répondre à des attentes particulières, lesquelles attentes sont supposées réelles et être "dans l'esprit du temps" ...

... Je ne pense pas que ce soit "cela", la culture ! (c'est à dire un monde qui tourne comme un manège dont les chevaux de bois ont été remplacés par des nacelles volantes, un monde qui jette des clowns et des comédiens et des musiciens dans la rue, davantage pour "faire tourner le monde" en amusant et en émotionnant les gens, que pour contribuer à ce que le monde change ...



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dimanche, juillet 16 2017

Questionnement littératoque déjanté

Les Maures décédés relationnent-ils entre eux dans le grand salon sans murs sans plafond sans sol sans portes et sans fenêtres... et sans armoires... au dessus de Sofia lorsque les anchois au ventre ouvert à coups de serpe déversent de leurs anus de la crème fouettée tout au long des algues dessechées ?

Les cailloux mangent-ils des souris ?

Les éléphants se balancent-ils sur les toiles d'araignée ?

Par la portière avant droite ouverte de ta celtaquatre à vapeur, vois-tu passer des girafes décapitées quand tu verses du thé gris dans le dé fendu dont ton arrière grand mère t'avait donné en cadeau de mariage lorsque ton vieux tonton en knickers découpait le gâteau du repas de noces ?

Si la messe est dite pourquoi les capsules carrées et les bouchons ronds sautent-ils si peu haut et retombent-ils en faisant des pas de crabe sous les portes des WC du quatorzième étage de la tour du Maine ?

Si la série dans son dernier épisode à la tu-es-laid t'as déplu, pourquoi t'as zappé sur le défilé des tambourins et des chaises percées à trois pieds qui ne te seyait guère plus qu'une longue altercation entre députés d'En Marche dans l'hémicycle de l'assemblée nationale au sujet d'une possible islamo compatibilité et d'une tout aussi possible adoption quoiqu' à une très courte majorité, de la GPA ? ... Alors même que juché sur le plus haut tabouret de ton bar à tapas en merisier, tu triturais entre tes doigts une boule de pétanque en caouctchouc en te demandant si tu n'allais pas faire installer au fond de ton jardin, une toilette sèche ?

Et d'ailleurs, ce défi laid que tu te lanças après avoir zappé sur le défilé des tambourins, et qui consistait en une enfilade par la tête de la moitié de ton être dans la poubelle d'un restaurant de crustacés, n'était-il pas aussi réalisable que le saut à l'élastique de 90 mètres que fis pour épater ta copine depuis le parapet du pont de Luc Saint Sauveur une après midi de 14 juillet, en dépit d'une arythmie de 5000 extrasystoles par 24h ?


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lundi, mai 8 2017

Stances christiques d'un chant évangélique...

... Monsieur le Résident -pour cinq ans- de la Paix Publique... Et de la prospérité pour tous qui à vrai dire sera la prospérité pour les uns et la... Proche Périté pour les autres... Je vous conte cette anecdote :

Quand j'étais au lycée Duveyrier en 6 ème A2 à Blida en Algérie en 1961, j'avais alors 13 ans, lors d'une heure de perm entre deux cours, assis au dernier rang du fond de la salle, mon copain Oudjaoudi me dit "veux tu que je te mette une olive", d'une voix sucrée et me gratifiant d'un regard de velours...

Je pensais, en toute innocence, à une vraie olive dont je me demandais si elle était verte ou noire cette olive et si elle était dénoyautée...

Comme je n'aimais pas les bonbons, je me disais qu'une olive, ça serait meilleur...

Je sentis une main qui s'enfonçait dans mon pantalon par derrière, en dessous de ma ceinture et je compris alors ce que devait être cette olive...

Je n'en voulais point, de cette olive et, offusqué que je l'étais, je me saisis de la pointe d'un ciseau que je tentai de planter dans l'autre main de mon copain Oudjaoudi...

Le bruit que fit la pointe du ciseau sur le bois de la table, car je ratai la main d'Oudjaoudi, alerta le pion qui me dit "Sembic ça suffit ce bordel, vous me ferez deux heures"...

Monsieur le Résident -pour cinq ans- de la Paix Publique... à l'écoute de votre évangile dont les stances christiques tiennent lieu d'olive glissant bien huilée le long de notre dos jusque dans notre pantalon, nous vous faisons entendre les voix mêlées de millions d'entre nous, insoumis, opposants et résistants, qu'une retenue de cinq ans n'empêchera point de s'élever car le bruit de toutes ces voix mêlées retentira comme le bruit du coup de pointe de ciseau sur le bois de la table...

La réalité de cette élection

11,9 millions d'abstentions

3,8 millions de votes blancs et nuls

20,9 millions de votes pour Emmanuel Macron

11,1 millions de votes pour Marine Le Pen

La moitié des 20,9 millions de votes pour Emmanuel Macron qui ne sont pas des votes d'adhésion.

... Hier soir sur le parvis (ou le forum ou la place comme on veut) de la pyramide du Louvre, faisaient la fête tous ces trentenaires bobo qui, lorsqu'ils avaient environ 10 ans à la fin des années 80, enfants gâtés qu'ils étaient, attendaient avec une impatience trépignante le dernier modèle de game-boy sorti de chez Nintendo...

Ils ont quasiment tous, ces bobos trentenaires, des salaires de 2500 euro/mois sinon plus souvent davantage encore, et on les voyait, bénissant, applaudissant, émotion souveraine en auréole autour de leurs visages, à l'écoute des stances christiques de l'évangile de leur champion...

Autant ils trépignèrent d'impatience attendant la venue du dernier modèle de game-boy, autant ils jouent des coudes et s'auto-congratulent, tout aussi frénétiques et impatients à la start'up qu'ils vont réussir à développer...

On les voit, polis et "çuvulusus" le dimanche matin à la boulangerie du coin, attendant leur tour... Mais on les voit aussi "klaxomerdant" dans les rond points au pépère ou la mémère ou au "blaireau" qui "merdoie" hésitant et stressé dans sa Fiat Panda ou sa Clio d'occase...

On les entend hurler ou plus exactement s'offusquer en chœur contre la haine et contre les discriminations, on les voit "consensual-moraliser" dans une bien pensance formatée, mettre en avant une relation de convivialité d'accueil de partage d'écoute de l'autre... Mais tout cela pue l'hypocrisie, le "quant à soi et à son univers son monde", pue la corniflarderie mayonnaïsée ou la crevette amoniaquée... Ils ont pour bon nombre d'entre eux autour de leur maison de lotissement pavillonnaire, un gros toutou dissuasif... Leurs mômes sont polis certes, mais ils seront eux aussi comme leurs parents, les jeunes adultes gâtés dans le monde de demain... Et ça sera encore plus dur pour les papy-mamies et  les blaireaux de 2040, encore plus dur pour les 10 sur 20 au bac bien avant 2040...


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