... La part d'égoïsme, de cupidité, d'intérêt personnel, de préoccupation de ce que l'on va faire, de ce dont on a besoin à titre personnel... Est partie intégrante et naturelle de la personnalité humaine, tout comme l'est aussi la part d'humanisme, de considération, d'intérêt pour l'autre...

Les deux parties intégrantes sont cependant inégales d'un être humain à l'autre, et surtout, il existe toujours entre les deux parties, une sorte de "territoire" incertain, ambigu, indéfini...

Sousestimer l'existence de la part d'égoïsme, de cupidité, d'intérêt personnel, de préoccupation et de besoin personnel, relève d'angélisme et expose à des déconvenues... Mais au contraire surrévaluer et amplifier l'existence de la part d'égoïsme et de cupidité, relève d'un pessimisme pouvant devenir obsessionnel et de nature à rendre la relation à l'autre difficile, hésitante voire à l'empêcher... Et contribue à l'isolement, au repli sur soi...