... L'une des premières sinon même la première des décisions, c'est d'inviter "en premier lieu" le Médef à la discussion...

Qu'est-ce à dire, au vrai, au réel, au "tragique" cette "loi travail" ? Sinon une prise de mesures par ordonnances dont l'effet sera non pas comme cela devrait être le cas, de créer davantage d'emplois (quoique de l'emploi effectivement il pourra y en avoir "un peu plus") mais quel genre, quelle sorte d'emploi ?

C'est bien là la question : quelle sorte d'emploi ?

D'abord des emplois (reste à savoir d'ailleurs avec quel niveau de rémunération) pour les "battants", les développeurs de start-up, ceux qui réussissent, qui ont pu faire "les études qu'il faut"... En gros pour les "du bon côté de la barrière" ! Pour les futurs consommateurs qui "feront tourner la boutique" ! (la "boutique du Système")...

Ensuite -mais c'est pas sûr encore que ça marche- (même si déjà ça marche pas trop mal l'affaire là)... une généralisation/extension/normalisation des emplois précaires (selon le principe "mieux vaut un emploi précaire que pas d'emploi du tout"), d'emplois à temps partiel plus ou moins imposé, de 20, 30 heures par semaine, par contrat court (simplification de procédure en établissant ces contrats sur smartphone), sur la base d'un smig horaire... et ces dispositions là de toute évidence vont peut-être permettre à des jeunes de trouver un job... Mais un job qui jamais de la vie ne leur permettra par exemple de verser une caution pour un loyer, ou d'obtenir un malheureux crédit de 6000 euro pour acheter une voiture d'occasion, et encore moins d'obtenir un crédit immobilier à l'âge de 30 ans, marié avec 2 ou 3 gosses ! Quant à soutenir une consommation intérieure (alimentation, équipements, loisirs...) avec quel budget ?