Je cherchai dans une librairie de Saint Dié des Vosges, un ouvrage de Jorge Semprùn (et n'en trouvai point)... Alors je me suis "rabattu" sur un ouvrage (en édition de poche) de Louis Ferdinand Céline (de son vrai nom Destouches)...

"Lettres à la NRF, choix 1931-1961", préfacé par Philippe Sollers.

De Céline j'ai lu déjà : "Voyage au bout de la nuit" (que de nos jours on trouve "bien" - mais je le subodore :"parce que ça fait branché"- et que au moment de sa parution l'on jugeait exécrable -mais qui néanmoins fit le succès de Louis Ferdinand Destouches alias Céline- )

Et "Mort à crédit" puis "Guignol's Band"...

Et un jour j'ai eu sous les yeux un livre écrit, je crois, par Bernard Pivot, qui évoquait un entretien "assez virulent" entre Céline et deux ou trois autres écrivains... L'entretien devait dater de la fin des années 50 voire de 1960 juste un an avant la mort de Céline (le 1er juillet 1961)...

J'aime bien Louis Ferdinand Céline... Au moins, ce type, "il a pas fait dans la dentelle" (malgré tout ce qu'on peut lui reprocher - en en rajoutant d'ailleurs-)!

Frédéric Mitterrand est un "sombre et incompétent personnage" de l'avoir fait "rayer de la carte" ! Et -soit dit en passant- ceux et celles que Louis Ferdinand Céline choque par son style, ses formules langagières, son réalisme noir et ses emportements... Eh bien "ils ne savent pas ce qu'ils perdent" à noircir, fustiger, et jeter aux oubliettes cet auteur !

... Je viens de lire la préface de Philippe Sollers dans "lettres à la NRF"...

Voilà un auteur, ce Louis Ferdinand Céline de son vrai nom Destouches... auteur "atypique", qui devrait impérativement être inclus dans les programmes de Première L des lycées, et étudié - si possible pas en fin de 3ème trimestre ou à la veille d'un congé scolaire! - ...

Par contre, Lévy et Musso quant à eux, devraient être bannis ! (quelle honte que ces deux "pilers" des Maisons de la Presse soient étudiés par des jeunes de 16/17 ans, et que des "profs" mettent à "l'ordre du jour" des passages ou des chapitres de leurs livres !

Je ne dis pas cependant qu'il faut "hurler" avec les intellectuels fiers et imbus de leur personne qui partent en croisade pour sauver le monde de la médiocrité culturelle, car nul ne peut ignorer la réalité de ce que ressentent les gens lorsqu'ils aiment un livre ou un auteur...

Que Musso et Lévy, soit, aient encore de beaux jours devant eux, mais que l'on arrête de les exhiber en piles bien en évidence auprès des caisses enregistreuses !

La langue et l'écriture, surtout l'écriture d'un Céline est "musicale"! (c'est le moins qu'on puisse dire!)... Musicale avec des percussions qui "percutent", musicale comme du Hard Rock de "décoiffante structure"... Rien à voir avec la guimauve d'un Musso ou d'un Lévy, ou encore même, le miel certes "fort en essences de fleurs" (et d'une certaine consistance) d'un Christian Signol !