La perte d'une maman est autant pour un homme que pour une femme, et cela à n'importe quel âge de sa vie ; le plus fort "séisme affectif" qui soit...

Il n' y a d'équivalent à un tel séisme affectif, que la perte du père pour une femme, et que la perte du compagnon ou de la compagne de sa vie, homme ou femme, lorsque cet homme ou cette femme n'est jamais remplacé...

Il n'y a d'équivalent aussi, que la perte d'un fils ou d'une fille...

Mais ce sont là des équivalences qui n'en sont pas parcequ'elles ne sont jamais comparables et se révèlent dans toute leur singularité, dans toute leur intimité, dans toute la réalité d'un environnement relationnel particulier...

Et le pire je crois, c'est cette perte soudainement connue d'un être que l'on a toute sa vie attendu et ne s'est jamais manifesté, pour celui ou celle qui n'a jamais vu sa mère par exemple ; ou cette perte d'un être que l'on a méconnu de son vivant et dont l'esprit vient de nous être révélé par la découverte fortuite de ce que cet être fit sans jamais vraiment le montrer...

Oui, c'est bien cela : la perte de la mère et de la femme, pour un homme, les deux "grands séismes"... qui n'ont d'équivalent que la perte du père pour l'homme ou la femme, que la perte du compagnon ou de la compagne d'une vie, pour l'homme ou la femme... Et que la perte d'un fils ou d'une fille...