J'aime la liberté d'expression comme j'aime une femme qui n'est pas forcément belle mais n'en demeure pas moins femme et dont la féminité qui n'est point celle que je préfère, me percute et m'interroge...

J'ai une si haute idée de ce que doit être la liberté d'expression, que seuls, les propos qui ne sont que brèves vociférations absurdes, vulgaires et sans fondement, sont ceux que j'élimine...

En fait, je crois que la liberté d'expression, celle que l'on s'accorde comme celle que l'on conçoit et accepte des autres... peut devenir un « moteur de relation humaine » ...

Rien ne s'accomplit, n'évolue, ne se transforme, ne se renforce ou se consolide, ne dure dans le temps et n'ouvre de voies et de portes nouvelles... sans le moteur de la relation humaine.

Le risque, bien sûr, c'est que le moteur s'emballe ou tombe en panne, et que la relation se délite...