... Ma "position" (ou ce que je pense en toute "lucidité" -si je puis dire- ) au sujet de Facebook :

Déjà j'appelle Facebook "face de bouc" (ou de boucque) !...Et ça veut dire ce que ça veut dire !

Ensuite je suis tout à fait conscient du caractère en général assez superficiel et anecdotique de la relation sur les réseaux sociaux et donc sur Facebook en particulier, du fait de sa dimension planétaire... Sauf exceptions cependant (et il y a quelques exceptions)...

Rien n'est "neutre" et sans conséquence d'ailleurs, sur le Net : tout peut être vu, lu, commenté, à tout moment, que ce soit par pur hasard ou par une recherche particulière sur une personne dont on a entendu parler, sur telle ou telle idée ou opinion ou message diffusé...

Les "mots clés" ne sont donc pas "innocents", le moindre propos peut être exploité dans un sens ou dans un autre et au nom de telle ou telle cause...

Facebook est un immense "foutoir" ! (trop immense, pensez : cinq cent millions d'utilisateurs!... Et trop de ces "béquilles" censées "te faire mieux marcher", d'applications dans lesquelles on s'y perd, d'"amis" autant virtuels que le ou les "lambdas" du coin censés être des "interlocuteurs privilégiés" (avec lesquels tu ne corresponds que très superficiellement, et que tu ne rencontreras peut-être jamais)...

Ce n'est pas un bon moteur de recherche de personnes : il y a les homonymes, les avatars, les "ombres bleutées d'avatars", les photos fausses ou arrangées, les pseudos, les fausses identités... et même des "fantômes"...

... MAIS (et c'est bien là où je veux en venir) :

C'est tout de même "la grand'route" tout au long de laquelle il y a "du monde"... et le monde justement, est plein, tout plein, archi plein, d'un tas de gens qui, après tout, pouraient être sensibilisés par ce qui est raconté, écrit, diffusé...

En somme, Facebook (ou certains réseaux sociaux bien implantés et fréquentés sur le Net) c'est une sorte de "tribune"...

Bien sûr, sur une tribune, il faut de la voix, il faut que ça "porte", il ne s'agit plus de "monter sur la tribune" pour raconter ses amours ratés, ni des bobards, ni des fadaises, ni non plus d'y jouer au "grand philosophe moralisateur"...

Et il ne s'agit pas non plus de donner des tas de détails sur son patron, sur ses collègues de travail, sur sa vie privée, sur ses flirts ou sur sa religion ou sur son appartenance à un parti politique (choses qui ne manquent pas d'être exploitées à "mauvais escient" ou qui peuvent être l'objet d'un "flicage en règle")...

... D'où la nécessité - il me semble, et j'en suis convaincu- de concilier d'une part la liberté d'expression que l'on s'accorde à soi-même, et d'autre part la manière de dire, d'écrire (la "formulation")...

Arriver en somme, à produire un langage, une expression écrite (et même orale, et de l'image ou de la vidéo) qui soit "du fond de ses tripes", c'est à dire sincère, authentique et crédible, sans compromission, sans voyeurisme... Mais en même temps nuancée, et si possible empreinte autant d'une gravité qui ne pèse pas, que d'une touche humoristique...

C'est, je crois, la meilleure façon de ne point s'exposer à toute forme de censure, à toutes les violences des uns et des autres, au discrédit, et peut-être, à l'indifférence...

Je ne sais pas au fond, si ce que certains intellectuels (de Droite ou de Gauche) appellent "médiocrité culturelle" existe vraiment...

La "médiocrité culturelle" c'est peut-être un mythe... Je crois qu'elle n'existe que parce qu'on veut faire croire à qui veut l'entendre qu'elle existe...

Ce qui existe c'est une forme d'orchestration générale qui impose les mêmes rythmes, les mêmes percussions, et qui génère une sorte de surdité à certaines nuances... à force d'être produite à grande échelle sur toutes les places publiques à l'occasion des fêtes, des foires, des marchés, des manifestations, des commémorations et des faits divers...