TGV bondés, embouteillages monstres sur les autoroutes enneigées des stations Alpines, sept cent mille voyageurs dans les aéroports Parisiens à destination de paradis touristiques plus ou moins "bon marché"... Tout ça au journal télévisé... ça me fatigue! ça me fatigue rien que de voir tout ce tohu bohu de vacanciers et de bagnoles et de trains et d'avions bondés...

Ah les "sports d'hiver"! La glisse, les remontées, les boîtes et les dancings en vogue la nuit, la frime, la drague, les restos... Et la mitraille d'appareils photos, les films au camescope numérique, le 3G ou le WIFI partout à l'hôtel et au bar de la station, la "bonané" sur facebook à des centaines de potes... Tous ces mecs, toutes ces gonzesses de 20 à 30 piges du genre à te dire "accouche" quand tu traînes trop sur la pensée ou la réflexion ou la poésie, tous ces trentenaires tous en débêt sur leur compte bancaire et dont certains attendent le chèque des étrennes de la mamy ou du papy... Lesquels mectons et mectones à peine donneront un coup d'fil rapidos pour dire merci (ou même pas de coup de fil du tout)...

Ah, putain, tout ça me fait gerber! Quelle folie, quel monde, quelle cacophonie, que de fricaillerie et de frime imbécile... C'est à qui fera le plus sensas, déjà sur place en ces jours fous de glisse à la con et de soirs de discothèque, et ensuite revenu à Paname ou à Angers ou à Lyon pour se pavaner sur Internet!

Merde à tout ce fourbi de frime et de glamour! Merde à cette "sous-richesse" qui singe à sa manière la richesse insolente et arrogante des milliardaires, propriétaires et invités de palaces!

Sur mon canap' de conforama qu'a déjà sept piges, devant David Poujadas qui commente les départs en vacances de Noël, avant que ne survienne dans la soirée qui vient, Christine Lagarde et pour finir une interview de Marc Lévy... Sur mon canap d'Conforama au bleu pisseux... Je levote une fesse (la droite) et je largue une p'tite perlouze...

... Cela dit, si le "petit sourire" de David Poujadas me gonfle quelque peu... Et si "j'adore" la consensualité de Christine Lagarde dans ses vestes impeccables aux épaulettes renforcées, si je jappe tel un petit toutou cagneux devant la statue en carton grandeur nature de Marc Lévy (souvenez vous de "Mes amis mes amours" devant les kiosques et les librairies de Grande Surface)... Je n' applaudis guère au "chic frontiste" (c'est quand même fou ce qu'elle a du "chien") de Marine Le Pen !