Le problème du romancier (mais pour lui ce n'est pas un problème)... C'est qu'il passe deux ou trois cents pages ou plus, sur un même sujet, un même thème, une même histoire et avec les mêmes personnages, le tout dans un ensemble qui a un déroulement, une trame, un début, une fin...

Le problème de l'écrivain qui n'est pas romancier (mais pour lui ce n'est pas un problème)... C'est qu'il passe les mêmes deux ou trois cents pages ou plus, que le romancier, à écrire sur tout ce qui lui vient à l'esprit : sujets et thèmes d'actualité, situations, personnages, questions de toutes sortes... Alors il ne fait donc jamais de romans, ne pouvant parler que de tout ce qui lui vient à l'esprit, comme si chaque sujet, chaque thème, chaque situation, chaque personnage qu'il évoque, chaque question qu'il pose, en quelques phrases, courte histoire ou même en une simple réflexion...Etait un roman d'une seule page...

... Imaginez un romancier qui "fourmillerait" d'idées, de réflexions, de pensées, de questions, et qui voudrait parler de toutes sortes de personnages (réels ou fictifs)... Soit il ne ferait qu'un seul livre (peut-être pourquoi pas, un roman) mais alors ce serait un livre de plusieurs milliers de pages (et qu'il ne pourrait jamais finir)... Soit il ferait cent livres ou plus dans sa vie, peut-être mille même, mais alors il ne ferait jamais tous les livres qu'il voudrait faire...

Le problème du lecteur (mais pour lui ce n'est pas un problème) c'est qu'il est le plus souvent enclin à souhaiter demeurer durant deux ou trois cents pages dans une même histoire avec un début et une fin...

... J'ai peut-être (je dis bien peut-être)... Une "solution" au "problème" : qu'il soit d'une seule page ou de trois cents pages, si le livre ou les livres...ouvrait des livres dans ta tête ?...