Les gouvernements suspectent la littérature parce qu'elle est une force qu'on ne peut maîtriser” [Emile Zola]

La littérature fait mieux que de s'opposer ou de résister aux gouvernements : elle rend les gouvernements inutiles, et tout aussi inutiles les religions et les cultes. Elle rend même inutile le gouvernement qu'elle pourrait imposer au monde par son esprit et par sa force...

Le problème c'est que cette littérature n'existe pas encore. Quel gouvernement d'ailleurs, quelle civilisation, ferait exister cette littérature là, si d'aventure elle venait à naître?

Ce que les gouvernements et les religions ne peuvent faire disparaître, même avec les moyens dont ils disposent, même avec leurs armées, leurs polices et leurs prêtres ; c'est cette capacité de réflexion que les gens et les peuples ont encore en dépit de tous les mensonges proférés.

Ainsi la littérature qui s'opposera et résistera aux gouvernements et aux religions, viendra et se répandra dans le monde. La littérature n'est pas seulement de la pensée et de l'imaginaire, de l'écrit dans les livres et de la parole sur les scènes. La littérature c'est aussi de l'action, de l'oeuvre, de l'accomplissement... Une sorte de symbiose entre l'agissement, le “faire”, le “paraître”, l'être”, le “devenir” d'une part ; et la pensée, l'imagination, la réflexion, le dit et l'écrit d'autre part.