En écrivant ceci : "la liberté est trop belle pour que l'on fasse n'importe quoi avec"... C'est avec une "certaine émotion" que je l'écris (et que bien sûr je le pense)...

"N'importe quoi" , c'est en fait ce qui fait perdre son sens à la liberté. Et la liberté perd son sens à partir du moment où celle que l'on prend soi même fait perdre la liberté aux autres humains, les humains qui nous sont proches,tout d'abord, et les autres humains plus généralement et dans la relation que nous avons avec eux...

La liberté n'a que faire de toute "morale", de tout code social, de toute "éthique", de tout principe ou de tout règlement régissant la vie des hommes... Elle n'est pas l'affaire d'un seul et unique "acteur", elle est une conscience vive et aiguë de l'existence de l'autre. Elle est la plus grande richesse que les hommes sur cette Terre puissent partager.

Et dans le partage de la liberté, dans le vécu de la liberté, dans ce qu'implique la liberté dans la vie des hommes, c'est à dire dans la conscience, dans la responsabilité et dans la réflexion qui lui sont inséparables ; elle abolit les frontières, les tribunaux, les états, les lois, les gouvernements, les polices et les armées...