Le monde des humains n'est pas moins cruel ni moins intolérant qu'il ne l'était au temps de l'inquisition et des bûchers...

Il y a quelque chose de “fanatiquement religieux” à considérer que la civilisation “sauve le monde des humains”...

      Le monde des humains n'est pas moins dépourvu ni moins désireux de bonté qu'il ne l'était au temps où la civilisation ne l'avait pas organisé et régi...

    La bonté dont le monde des humains n'est pas dépourvu est celle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui est forte, qui écoute, qui reconnaît, qui partage, qui pense et agit, ne s'endort jamais sur quelque “paradis perdu” et parvient à transmettre sa force même là où la force s'impose, écrase, domine...

      Alors que tout semble perdu dans le monde des humains, il n'y a effectivement rien ni personne qui puisse le sauver... Aucune idéologie, aucun système, et certainement pas la civilisation qui organise et régit...

    Alors que tout semble perdu dans le monde des humains, il demeure de ce monde tout comme issues de toutes les montagnes, les sources vives des cours d'eau qui l'irriguent...