Je viens de voir “L'homme qui aimait les femmes”, de François Truffaut, avec Brigitte Fossey et Charles Denner, en DVD...

Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.”

ça commence bien! Un enterrement!... Qui n' a rien d'un “Grantenterrement Général”... Il n'y a QUE des femmes à cet enterrement! Et un corbillard des années 70.

... Cet enterrement, c'est un défilé de mode, “très chic/très classe”, assez émouvant... Et y'en a des jolies jambes, avec ou sans bas noirs...

L'on se demande “Mais où le réalisateur a-t-il été chercher ce Bettany, grande maison d'édition apparemment, dont une jeune éditrice décide de publier le livre de Bertrand Morane...

Il y a, certes, quelques “coucheries”... Assez classes cependant si l'on peut dire, dans la mesure où les partenaires ne sont pas vraiment à poil, où les lingeries, les chaussures et les vêtements défilent ou tombent sur le plancher...

J'eus préféré pour ma part que la rencontre entre la jeune éditrice de la maison Bettany et l'auteur du manuscrit, Bertrand Morane (ici Charles Denner)... Ne se soldât point par le tourbillon orgasmique et fou de deux êtres qui se sont plu et jetés l'un sur l'autre – sur un lit qui plus est – comme tout bonnement deux amants dans une chambre d'hôtel...

... Mais bon... Il est difficile, certainement autant en ces années 70 que de nos jours, de se départir de cette “consensualité sens-du-mondique” qui arpente le pavé de la littérature , les planches des scènes de théâtre et les linos des studios d'enregistrement, en toutes formes nouvelles ou renouvelées, et donnant à cette consensualité son charisme et son inéluctabilité...

... A voir! Je vous le recommande! Un grand moment de poésie, de sensibilité, d'exquise féminité, une fête de visages et d'habillements... Et essayons d'imaginer une rencontre un peu différente entre l'auteur du manuscrit et la jeune éditrice...

http://www.krinien.com/cinema/homme-aimait-les-femmes-l- -5086.html

 

Je tiens à redire encore que ces "coucheries" étaient tout de même "assez classe"...

... Et à préciser en outre que la scène sur le lit dans la chambre d'hôtel entre l'auteur du manuscrit et la jeune éditrice, reste "très correcte" (et tout aussi "classe") et que d'ailleurs, l'on "ne voit rien" tout en imaginant “ce tourbillon orgasmique et fou” ; que les dialogues par contre, dans cette scène, ne "sont pas piqués des hannetons"!

De toute manière, quand y'a du "littéraire", de la poésie, de l'atmosphère, de l'habillement, du visage, du regard... Et dans tout ça, "pas un pet” de fioritures troudebalesques désastreuses ni de vulgarité blessante ... Y'a pas photo, ça passe toujours bien!