Dans l'océan, à Saint Girons plage...

     Une chiotte sur ma tombe? Pourquoi pas! Cela pourrait être aussi... Un grand pieu au matelas bien ferme pour y baiser dessus entre silhouettes vautrées “trampolinant” nues ou habillées ; ou bien encore, une table longue comme une limousine avec un énorme poulet rôti ou un plantureux lapin sauté aux pommes persillées, et, autour de la table, tous les bons copains... le “cénacle”, quoi!

Si je devais me représenter la “vie” après la mort, je dirais que l'on entre dans cette “vie” tel que l'on fut de son vivant, avec les mêmes emmerdeurs, les mêmes bons copains... Les mêmes rêves, les mêmes espérances, les mêmes mites dans la tête...

... En fait, je veux être incinéré, et que mes cendres soient jetées dans l'océan Atlantique, depuis la plage de Saint Girons dans les Landes... J'avais pensé à la plage de Contis, parce qu'en 1999 lorsque j'ai eu ma mutation à la Poste pour les Landes, j'allais souvent “traîner mes guêtres” dans le hall d'accueil du ciné de Contis et je croyais “dur comme fer” qu'en ce lieu de convivialité et d'accueil où l'on pouvait écrire dans un livre d'or, j'y “ferais mon trou”... Mais en fait de “trou”, j'y ai plutôt trouvé une rampe de fauteuils usés devant le ciné, pour le “clodo littératoque “ que j'étais... Et que je devais rester. Alors je ne suis plus venu au ciné de Contis, et je donne ma préférence à la plage de Saint Girons...

... Outre l'affection de mes “très proches”, de 2 ou 3 visages féminins par ci par là, et de quelques “trips fabuleux” me venant parfois (en général inattendus)... C'est par une certaine forme d'autodérision et aussi par une bonne dose de surréalisme, que j'arrive davantage à vivre qu'à survivre...

Et “si c'était à refaire”, je sauterais à pieds joints dans cette “drôle de mare”... Et comme la toute première fois, je ne me suiciderai pas dans le ventre de maman avant de venir au monde...