D'aucuns lorsqu'ils font la découverte d'un pays, d'une ville, d'un site touristique, d'un lieu typique... Ecument les offices de tourisme, accumulent prospectus et petites brochures ; achètent petits livres, guides, cartes postales et objets divers ; arpentent rues et trottoirs, s'arrêtent devant chaque vitrine, entrent dans les boutiques d'artisanat local ou même dans ces « échoppes à touristes » que l'on voit partout ; passent le plus clair de leur journée de voyage à « feugner » de droite et de gauche, de tic et de toc, d'avant en arrière et d'arrière en avant ; tout cela sans le moindre souci de l'heure qui passe et s'étend d'une extrême lenteur jusqu'au soir...

Pour ma part je m'intéresse presque essentiellement à l'histoire, au patrimoine et à la culture locales. Il me sied peu d'arpenter les trottoirs et d'écumer les boutiques, les églises et les offices de tourisme...

Paysages, grands espaces sauvages et naturels, visages ; tout ce qui de près ou de loin, ou de manière fugitive, touche au relationnel... L'atmosphère et l'intimité d'un lieu, ce que l'on peut imaginer des gens vivant là, de ce qui s'est passé, de ce qui viendra... Voilà donc ce qui m'interpelle et retient mon regard, entre dans mon esprit et m'émeut...

Le samedi 10 mai 2008 en début d'après midi sous un soleil magnifique, je me souviendrai toujours de cet énorme lézard vert traversant la route de Grasse à Vence : il est tout juste passé entre les roues de ma voiture et a poursuivi son chemin.

Cela m'aurait désolé d'écraser ce si beau lézard.