J’imagine que le festival de Contis a eu lieu… Et cela m’est passé au dessus de la tête !

De toute manière, quand bien même en aurais-je connu les dates, et étant encore dans les Landes jusqu’au 28 juin, je n’y aurais pas mis les pieds, cette année, au festival de Contis…

Si un « poète » dans mon genre, aspirant à déclamer quelques textes devant un public à l’occasion de ces festivités Contisales… Ainsi que d’autres « artistes de la plume » d’ailleurs ; n’ont point (ou plus) de place dans le grand hall d’accueil du cinéma de Betty et de Rainer et ne peuvent donc espérer faire entendre leur voix… C’était le « cadet de mes soucis » que j’y perdisse et mon temps et surtout mes rêves, au beau milieu de tous ces amateurs ou semi-pros de l’univers cinématographique branchés sur la dernière, « effet-spécialique », géniale et inédite « trouvaille », et brunchés à onze plombes du mat’ autour de leurs bloc-notes dans le hall d’accueil du ciné-fête…

Adieu donc, jolies demoiselles cinéphiles, Betty/Rainer and Cie, accros de musique Africaine ou Sud Américaine… Et rêves piétinés de sourires condescendants ou écrasés de souveraine indifférence… Il fut un temps où j’y fus, où j’y crus… Mais ce temps est révolu.