Le Blog du Merdier

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Tags et petites pensées

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vendredi, décembre 9 2016

L'œuvre des œuvres

      L'œuvre des œuvres, la plus "sublime"-si l'on peut dire ça- pour un artiste peintre, un écrivain ou un poète... ou même encore pour toute personne par sa seule manière d'être dans la relation qu'elle a avec les autres... C'est d'extraire du "tableau du monde" tel qu'il est, d'extraire de chaque composante du "tableau"... De l'Immaculé.

Et l'Immaculé, ce n'est pas du "blanc" ni d'ailleurs aucune autre couleur si claire et si lumineuse soit-elle...

C'est une lumière qui n'aveugle pas, ne brûle pas les yeux ; une lumière qui ne fait ni des taches d'ombre ou de clarté apparaissant en quelque point que ce soit du tableau, une "culture du regard"... Mais tout simplement un regard...


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mercredi, novembre 30 2016

Se moquer, caricaturer, calomnier

      Il y a une différence entre se moquer, caricaturer et calomnier. Se moquer c'est tourner un personnage en ridicule, dans une situation où ce personnage apparaît gêné, malhabile, indécis, ou dans une drôlerie qui ne le met point en valeur.

Caricaturer c'est produire une image par le dessin ou par les mots, infidèle, enlaidie et surtout déformée de la réalité d'un personnage, de son visage, de son apparence, de son comportement dans telle ou telle situation.

Calomnier c'est dénaturer par de fausses interprétations les propos d'un personnage, prêter à ce personnage de mauvaises intentions qu'il n'a pas.

Pour ma part, autant je conçois la moquerie et applaudis à sa pratique, autant même je conçois la caricature lorsqu'elle s'apparente à la moquerie, et applaudis à sa pratique... Autant en revanche lorsque la caricature s'apparente davantage à de la calomnie qu'à de la moquerie, autant là je ne conçois plus, je n'applaudis plus...

... Mais bon, il est vrai -hélas- que, sur les réseaux sociaux, sur le Net, dans la rue, au bistrot du coin, d'un bout à l'autre de la société... L'on ne s'embarrasse pas trop de ce genre de réflexion sur la moquerie, la calomnie, la caricature... Autant dire que moquerie, calomnie et caricature c'est un seul et même mot (ou plus exactement un même son) : "Wahou-wahouah"!


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samedi, novembre 26 2016

Ces bergeries ...

... Ces bergeries où convergent tous les ovins, guidés, soumis et bêlant...

Il y faut entrer, pointer le bout de son nez et ne point craindre d'y montrer le poil que l'on porte sur son dos... Afin de parvenir à y faire mener dedans, par sa danse mais aussi par les danses autour de soi, comme un ballet qui fera de quelques unes sinon de toutes ces bergeries, autant d'espaces de liberté et de relation dans une dimension chorégraphique... Car au fond, tous ces ovins guidés, soumis et bêlant sont comme des frangins d'une famille nombreuse avec lesquels on passe son enfance à se friter... Et que ne bêle-t-on pas, que ne porte-t-on pas, aussi, soi-même, tous ces coups de tête à droite et à gauche, guidés que nous sommes par des bergers dont le bout des échasses nous pousse sans jamais nous inciter à chrorégraphier...


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vendredi, novembre 11 2016

Un travail difficile, que celui de la réflexion

      Un travail de réflexion est toujours un travail difficile...

Il ne faut pas qu'il se pose, déjà qu'il "s'auto-pose" pour commencer, en une forme de pensée unique censée se substituer à la pensée unique qui a cours et qui s'impose dans les "establisments" tout comme dans une opinion publique béate de certitudes admises et de mode...

Il ne faut pas non plus qu'il cherche à tout prix à convaincre...

Il faut qu'il puisse être accessible et qu'il ne se fasse pas seulement dans la trace de toutes ces "vérités" dont on n'aperçoit pour chacune de ces "vérités" que le miroir, que la luisance de sa surface et non pas les écueils en dessous, tapis dans le fond, et sur lesquels la plante des pieds se heurte...


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dimanche, septembre 18 2016

Au coeur du réacteur

      Le monde est plein de gens qui, faisant intérieurement et par habitude la comparaison d’eux-mêmes avec les autres, décident toujours en faveur de leur propre mérite, et agissent conséquemment. ( La Bruyère )

Il y a aussi des gens qui, par une réflexion intérieure sur eux-mêmes, et par une sorte de nécessité, se posent la question essentielle de l’ existence de ce qu’ils expriment… Ceux là ne se comparent pas aux autres et ne décident pas en faveur d’un « mérite » qui, de toute manière, leur paraîtrait aléatoire si l’idée de ce « mérite » leur venait… Ceux là agissent toujours selon ce qui vit au « cœur de leur réacteur », que cela soit apprécié, contesté ou ignoré… Toute la question est de savoir si ce qui vit dans le réacteur a une réelle existence… Ou n’est qu’une idée, un leurre, une supercherie, une mystification…

Et c’est l’existence de ce qui vit en soi, et non pas la mystification déguisée en ce qui vit en soi, qui a du sens...

Mais ce qui vit dans le « cœur du réacteur » et donc en soi, dépend aussi de la réponse des autres... Ou de leur silence...

Ce qui vit au coeur du réacteur ne dépend qu'en partie, pour moi, de la réponse des autres... Mais aussi de ce que je vois en eux et qui m'existe...

J'admets que ce que je perçois est peut-être faux ou illusoire. Dans le "réacteur", les matériaux sont bien réels, l'énergie qui les anime aussi, mais au coeur même du réacteur, il ne se réalise qu'une "alchimie de l'imaginaire" ...


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mardi, juillet 26 2016

Vies brisées

      Certains événements qui surviennent et brisent tant de vies, sont si dramatiques et occupent tant l'esprit et la pensée des gens durant plusieurs jours – et font tant la Une de l'actualité- qu'ils éclipsent, le jour où ils surviennent, ces événements, et les jours suivants, tout ce qui peut être produit de personnel pouvant intéresser des proches, des amis, des connaissances...

Comme si un rocher aussi immense que l'Antarctique tombait du ciel sur une petite souris venant de découvrir de son tout petit oeil, une étoile...

Que d'inopportunité il y a à jeter par sa fenêtre sa brassée de confettis juste avant la venue d'un événement dramatique auquel on ne s'attendait pas à ce moment là... Et qu'ensuite, il y a de vanité à "s'exister" lorsque tant de vies sont brisées...


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vendredi, juillet 22 2016

Le temps

     Les années n'existent pas, ce sont les jours, les nuits et les saisons, qui viennent et reviennent, sans commencement, sans fin...

Un seul temps en somme...

Un temps où le passé, le présent et le futur sont comme un immense paysage sans ligne d'horizon...


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mardi, juillet 12 2016

La vie

      La vie est un court fleuve violent dont la source même est comme l'entrée d'une caverne profonde d'où jaillissent des flots turbulents ; un court fleuve-torrent qui dévale sur une pente raide, et en face de la pente on voit l'océan dans lequel va se perdre l'eau du fleuve... Et de cet immense océan on ne sait rien, rien d'autre que ce que l'on imagine ou dont on rêve, qui serait une terre, un pays, au delà de l'horizon, un pays avec un roi très bon et très juste et des habitants dont on reconnaîtrait les visages sans âge et les vêtements sans couleurs éclatantes...


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mardi, juillet 5 2016

Une oeuvre d'art...

     Une oeuvre d'art n'est supérieure que si elle est, en même temps, un symbole et l'expression exacte d'une réalité.

                                    [Maupassant, La morte]

      Le symbole c'est ce qui est exprimé par écrit, par le dessin, par la peinture, par la musique, par la sculture, par la danse, et même par ce que l'on réalise, un objet utilitaire ou d'agrément, un meuble, un vêtement, un outil, une recette de cuisine, une maison dont on aménage l'intérieur ou que l'on construit, une oeuvre de pierre ou de terre ou de bois ou de métal, ou de papier ou de n'importe quel matériau... Où transparaît dans ce qui est exprimé, réalisé, cette facture personnelle, unique, à nulle autre pareille, qui identifie la pensée, l'esprit, la vision intérieure de son auteur, de son créateur... Ainsi le symbole est-il la représentation visible, intime, personnelle, d'une réalité exacte... Et je dirais même que la réalité ainsi exprimée, est plus surréaliste que par exemple, un tableau représentant une pomme bleue posée sur le robinet d'une baignoire...


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dimanche, juin 5 2016

Quel gouvernement ?

     J'attends d'un gouvernement, qu'il ne soit point de tel ou de tel parti ; de telle ou telle idéologie, ni inféodé au Marché, aux lobbies et aux banquiers... Mais uniquement et dans son ensemble, composé d'ouvriers, de salariés d'entreprises, de travailleurs de la terre... En somme, seulement et uniquement ce gouvernement là, composé de gens qui soient les acteurs premiers d'une vie économique dont nous serions nous, les citoyens, les travailleurs, les véritables acteurs, les gestionnaires, les créateurs, les distributeurs de biens et de services.

Autrement dit, explicitement dit... Aucune, absolument plus jamais aucune de ces personnes qui, durant les précédentes législatures et équipes ministérielles, n'ont passé un seul jour de leur vie dans une entreprise...


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