Le Blog du Merdier

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tags et petites pensées

Fil des billets - Fil des commentaires

samedi, avril 29 2017

Les deux formes de dictature...

... Il y a deux formes de dictature, aussi inacceptables l'une que l'autre : celle qui met des muselières et donne des coups de bâton ; et celle qui met une olive bien huilée dans le fondement...

Dans l'une comme dans l'autre il y a des degrés, mais les degrés sont comme les barreaux d'une très courte échelle.


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, avril 11 2017

Les voies de la Culture

... Les voies de la Culture, là où commence le Territoire inconnu et parfois même dans la traversée du Territoire connu ; tout comme les voies de Dieu, sont "impénétrables"... C'est la raison pour laquelle on veut à tout prix que les voies, celles de la Culture comme celles de Dieu, soient pavées, asphaltées, qu'elles aient des bornes tous les kilomètres, des panneaux directionnels lorsqu'elles se croisent, que l'on y trouve tout au long de leur tracé dans un paysage de montagne, de forêt ou de plaines herbeuses, des gens cheminant se rencontrant devisant ou se croisant sans se voir ou se jetant des cailloux... Mais cela ne rend pas pour autant les voies, "pénétrables" puisque des herbes que l'on ne peut écarter tant elles sont drues recouvrent les pavés, puisque les bornes et les panneaux ont des marques qu'il faut comprendre, puisque les gens cheminant se rencontrant devisant se croisant ou se jetant des cailloux sont autant étrangers à nos yeux que tout ce qu'il y a d'étranger en nous mêmes...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, avril 3 2017

Auprès de mon âtre

     Qui ou quelle que soit le maître ou la maîtresse du logis faisant dans sa cheminée un grand feu, qu'il ou qu'elle vous conte une histoire de banquier scélérat, ou l'histoire d'un jeune homme en échec scolaire qui arrive à monter sa petite entreprise et à devenir riche ; que le feu dans la cheminée soit celui d'un grand tronc d'arbre, d'une brassée de sarments ou que les flammes s'élevant soient rouges et ronflantes ou jaunes avec des reflets bleus... Ce sont toujours les mieux placés sur les bancs devant le feu qui jouissent de la chaleur ambiante... Il y a toujours et forcément, ces bancs situés au fond de la pièce, loin du feu et où grelottent les sans manteaux ne comprenant pas très bien l'histoire racontée par le maître ou la maîtresse du logis...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, mars 28 2017

L'essentiel...

... "Nous ne disons jamais l'essentiel même quand nous en avons la prétention".

[François Mauriac]

... Sans doute parce que la prétention que nous avons à dire l' essentiel, c'est à dire telle ou telle chose en particulier nous paraissant essentielle à nos yeux ; nous rend invisible tout ce qui, si divers et si pluriel, participe à l'essentiel, à l'une ou l'autre de ces choses essentielles à nos yeux...

Et c'est bien ce qui participe, tout ce qui participe à l'essentiel, dont nous ne parlons jamais en disant l'essentiel...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, mars 10 2017

La puissance de la littérature et de l'art


Lire la suite...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, février 17 2017

Une société hyper connectée mais engagée dans une impasse

     Les attaques, les défenses, les exaltations, les polémiques... En tumultueux monologues répétitifs, en pugilats verbaux dans les forums de radio et dans les émissions de télévision et sur le Net... Tout cela dans l'insulte, dans le raccourci, dans le mensonge, dans les effets de langage et d'image, dans l'émotion, dans l'outrance, dans le déni... C'est "l'impasse historique" dans laquelle notre société hyper connectée se trouve engagée... Une impasse cependant, dans laquelle résistent et font entendre leur voix, des personnes conscientes, aimantes, déterminées et agissantes qui changeront le cours des choses car c'est toujours ainsi, par des associations de ces personnes entre elles, que les changements importants et déterminants se sont produits dans le monde, dans l'Histoire...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

jeudi, décembre 29 2016

Dans la durée d'une étincelle de temps

      Je n'ai en réalité, anonyme que je suis dans la foule, dans un endroit où passent tant de gens, que... pour immense tableau en image hologramme à mettre devant moi, de tout ce paysage qui m'habite... rien d'autre que mon visage, que mon regard, ce regard que je porte et dans lequel je mets tout ce qui m'habite, comme si je voulais, dans la seule durée d'une étincelle de temps, atteindre l'un ou l'autre de ces visages inconnus dont je ne sais pas l'histoire...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, décembre 27 2016

Noël et Nouvel An

     En ces jours de fin d'année période Noël Nouvel An, j'ai une pensée affectueuse pour les NEUF MILLIONS de Françaises et de Français (et, par extension pour les autres millions et centaines de millions de personnes dans le monde), qui sont seuls, femmes et hommes jeunes et "moins jeunes", veufs, veuves, célibataires, divorcés, séparés...

En effet, neuf millions de ces personnes dans notre pays, la France déjà... Ce n'est tout de même pas rien !

Et c'est avec une certaine gravité, avec une certaine émotion, du plus profond de moi-même, que je pense à toutes ces personnes dont la vie n'a pas été facile, parfois même assez chaotique ; et qui le soir, après leur journée de travail, leur journée d'activités diverses, se retrouvent chez elles, devant un poste de télévision ou de radio, assises devant un plat, une tasse, un verre... Sans en face d'elles un interlocuteur "en chair et en os", sans une main à toucher, sans voir d'autre regard que celui des yeux d'un visage en photo...

Je vous offre, seules et seuls que vous êtes, de moi, mon visage et mon regard ; tout comme je le fais d'ordinaire en tout lieu où passent tant de visages... Tant de visages passant ainsi à proximité de nous, que, si préoccupés que nous sommes, nous ne voyons pas, et, encore moins, regardons...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

samedi, décembre 24 2016

Poussière

      Dans un ciel déchiré par les dieux, poudroie toute une poussière d'humanité.

Les dieux envoient du feu au travers des nuages, la poussière d'humanité calamine les nuages...

Mais la poussière est tout de même traversée de lumière...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, décembre 12 2016

La haine et l'inculture

      Je ne pense pas que l'on peut prendre par la peau des fesses ou du cou, la haine et l'inculture et taper dessus comme on tape sur un tapis dont on veut faire sortir la poussière... Mais cependant, oui on la prend, la haine, oui on la prend, l'inculture, par la peau des fesses ou du cou !

Et le tapis, battu et rebattu, garde une bonne part de sa poussière dans sa trame. Et à taper plus fort encore, toujours plus fort, on finit par prendre la poussière à l'intérieur de sa carcasse...

La haine et l'inculture sont comme un espace de ronces dont on ne voit pas la fin, les ronces sont réelles mais il faut cependant pouvoir traverser cet espace, ne pas se résoudre à seulement longer le mur que forme cet espace en demeurant dans le champ clos, entrer dans la jungle , en plein dedans, s'y déchirer dedans, et écarter, écarter sans relâche les ronces, sans pour autant se faire ce mercenaire à la machette qui, pour ouvrir un passage à tout prix, coupe indifféremment les ronces et tout ce qui pousse au milieu des ronces...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

- page 2 de 21 -