Le Blog du Merdier

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A cru et à coeur...et sans fioritures

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mardi, septembre 1 2015

Deux mondes bien différents, celui des universités d'été et celui des migrnats

      D'un côté les universités d'été du Parti Socialiste, du Médef, et d'autres partis politiques, en cette période de fin août début septembre... Tout ce "gratin de haute volée" dont les apparitions, la présence des uns et des autres devant les caméras et les propos qui font mouche sont médiatisés, et qui sont la clientèle privilégiée et riche-à-crever des grands hôtels et des restaurants gastronomiques...

Et d'un autre côté en cette même époque de fin août début septembre, les milliers de migrants venus de pays en guerre qui essayent de passer en Europe par la Macédoine et les Balkans, dont la plupart sont des familles avec enfants, des gens qui dans leur pays d'origine avaient un travail, une activité, tous des "pauvres bougres" qui eux, se heurtent aux barrières, aux murs, aux contrôles et sont refoulés, ou au mieux filtrés... Ceux là, oui, tous ceux là, dans leurs bagages, leurs sacs, n'ont pas de kalachnikov, ni de bombes, et ne sont donc pas, aucun d'entre eux des terroristes, des gens qui vont perpétrer des attentats... Ils n'ont que leur leurs mains, leur savoir-faire pour travailler, et ils aspirent tout simplement à une vie meilleure c'est à dire pouvoir vivre là où ils ne risquent pas leur peau, et où on ne va pas s'emparer du peu qu'ils possèdent, et où on ne va pas les forcer à survivre ou à mourir dans un pays envahi par des fanatiques religieux qui détruisent tout sur leur passage, pillent et violent les femmes, imposent leurs règles et code de vie...

Ecoeurant, indécent, ce contraste entre ces gens des universités d'été des partis politiques et du Médef, et ces milliers de migrants dépourvus de tout ! Comment ne pas être révolté et le crier, l'écrire, de toute la force de ce que l'on peut ressentir au fond de soi !

Et "comme c'est curieux", absurde à vrai dire : les vrais assassins ou assassins en puissance, ceux qui vont quasiment à coup sûr être les auteurs d'attentats et de violences, ceux là n'ont pas à essayer de traverser des clôtures de barbelés, ceux là ne sont pas inquiétés ni contrôlés, ceux là passent comme ils veulent ! Ceux là ont du pognon, des moyens, des gens "dans la place déjà" sur lesquels ils comptent et qui, avec des complicités, les font passer facilement au nez et à la barbe des autorités ! En revanche, les milliers de "pauvres bougres" familles et enfants, ceux là, on les refoule, ceux là sont "indésirables", et ce sont ceux là qui essayent de passer sous les barbelés, et une fois passés, sont chassés comme des lapins sous l'éclairage des phares de voitures de police !

Ecoeurant, révoltant !

Un hélicoptère de boules puantes au dessus de toutes les universités d'été !

A bas les marchands et les trafiquants d'armes ! A bas les mafias, les passeurs, les profiteurs de guerre, à bas les assassins !


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mercredi, août 5 2015

J'irai jamais, jamais/jamais...

... Aux Etats Unis d'Amérique...

... À vrai dire, c'est "par mes propres moyens" (en achetant un billet d'avion aller retour, en me procurant un visa de tourisme de trois mois, en logeant soit dans des hôtels, des chambres d'hôtes ou autres ; en louant un véhicule ou en utilisant des moyens de transport -autobus, train) que je n'irai jamais aux Etats Unis d'Amérique...

À la seule idée de devoir tout seul préparer, organiser, un voyage "par mes propres moyens" aux Etats Unis d'Amérique, cela m'emplit d'effroi et je ne m'y risquerai point ! Cela me paraît en effet très compliqué...

Déjà, pour une première (et quasi essentielle) raison : le risque encouru de me trouver un jour pris par hasard dans une situation difficile et délicate, comme par exemple, une affaire de meurtre, être impliqué tout à fait involontairement dans une manifestation violente, une attaque, un vol, enfin le genre d'affaire où un ou plusieurs témoins "de bonne foi et jurant sur la bible" me prenant pour le meurtrier, l'attaquant, par ressemblance physique, soutiendrait que c'est moi, bien moi l'auteur du méfait ou du meurtre, et que je ne puisse pas me défendre, étranger que je serai, avec un avocat commis d'office, ne pouvant rien prouver pour m'innocenter, être enfermé dans une prison, devoir choisir entre "plaider coupable" (accepter donc une condamnation) et "plaider non coupable" mais dans ce cas devoir affronter un procès dans lequel je pourrais être condamné à mort par des jurés, puis passer 18 ou 20 ans dans le "couloir de la mort" avant d'être finalement exécuté par injection létale...

Je suis âgé aujourd'hui de 67 ans, j'imagine... vingt ans dans le couloir de la mort, et pour finir je suis exécuté à l'âge de 87 ans ! (Mais sans doute mourrais-je dans ma cellule, de vieillesse et de maladie, avant le jour de mon exécution)...

... De toute manière, dans un pays tel que celui des Etats Unis d'Amérique au début du 21 ème siècle, "voyager tout seul par ses propres moyens" est "hyper/hyper compliqué, très cher, très risqué, et à coup sûr être obligé de se plier à des tas de contraintes, d'interdits, de limites, de règles, au niveau de la vie quotidienne... C'est être exposé sans cesse à un contrôle de police où il faudrait pouvoir justifier en permanence de l'endroit où tu vas dormir ce soir, où tu vas exactement, etc. (une vraie galère!)...

... En revanche, en "voyage organisé" (quinze jours dans le Grand Ouest Américain en touropérator) par exemple... Ou, à la limite, pouvoir aller chez un ami qui vient t'accueillir à l'aéroport, et qui t'héberge, te sort, te promène, te "prend en quelque sorte par la main", qui est très gentil et qui s'occuppe de tout, tout/tout/tout archi tout... Alors là, oui, oui/oui/oui, je veux bien aller aux Etats Unis d'Amérique !

... Ah, les Etats Unis d'Amérique... qu'ils soient d'Obama ou de n'importe quel autre président, en ce début du 21 ème (je pense en particulier à ce Mitt Romney", qui a été candidat en 2012, un mormon ultra capitaliste milliardaire actionnaire principal du fond de pension "Bain Capital" naufrageur de tas de boîtes sur la planète toute entière... Ces Etats Unis d'Amérique où "Dieu est présent partout", où quand tu te fais une clope dans la rue t'es un pestiféré-grand pécheur, vite repéré par un flic, mais où t'as le droit de porter un flingue à décapiter un dinosaure géant cependant... Ces Etats Unis d'Amérique... J'irai donc jamais sauf si un ami "très gentil très accueillant et s'occuppant de tout et venant me chercher à l'aéroport, me prend en charge.


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jeudi, juillet 2 2015

Je chimpanzine, je chimpanzine ...

En téléphonie mobile

Je chimpanzine

Sur le clavier alpha numérique

Je chimpanzine

Sur une montre aux heures minutes secondes à gros chiffres à quatre boutons poussoirs

Un appui long un appui bref sur S1 ou S4

Sur le tableau de bord de la voiture petit écran LCD rectangulaire affichage données et avec toutes ces touches et boutons de fonctions pour la clim la radio le lecteur CD

Je chimpanzine

Je chimpanzine c'est à dire que je fais comme le chimpanzé qui appuie pour voir si ça répond à ce qu'il veut

Je chimpanzine je chimpanzine mais je suis pas plus con qu'un autre

Et toi l'as de la téléphonie mobile et du bouton poussoir et de l'affichage de données

L'as du tableau de bord du GPS de la sono et des commandes totomatiques

L'as du maniement de tous ces gadgets électroniques informatiques technologiques dernier modèle en promo et à la mode

L'as de tout ça qu'a déjà tout compris avant d'avoir lu le mode d'emploi

Je t'emmerde !

En téléphonie mobile c'est vrai je chimpanzine

ça sonne ça sonne mais j'ai pas la détente rapide

Mais dans d'autres domaines que la téléphonie mobile et que les gadgets électroniques où il faut avoir du doigté de la réactivité

Enfin dans certains domaines

Je chimpanzine pas

Ou plutôt je serai un chimpanzé qui appuie sur des boutons dans la tête et qui fait s'envoler des lapins


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mercredi, mars 25 2015

Coup de gueule contre les pédos !

     Un directeur d'école vient d'être arrêté pour avoir violé deux fillettes de six ans dans son école, alors qu'en 2008 il avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour détention de vidéos pédopornographiques...

Et l'Education Nationale n'avait pas été informée de cette décision de justice concernant ce type !

Bon sang ! Au lieu de s'attaquer aux Juifs, de profaner des cimetières... On ferait mieux de traquer, de démasquer les pédos... et de leur rendre la vie impossible !

On ne fait pas l'anti qu'il faudrait... Ainsi fait-on de l'antisémitisme alors que l'on devrait faire -et laisser s'exprimer en toute liberté largement diffusée sur les réseaux sociaux- de l'anti pédophilisme!


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samedi, février 21 2015

Angélismes et hypocrisies

      Que l'on arrête "d'angéliser" (en gros d'élever des monuments de louanges et de vénération voire de sacralisation) à la gloire, en hommage, à tel ou tel écrivain, auteur, artiste, penseur, philosophe, personnage charismatique... Parce qu'il est en face de son public, envers ses proches, effectivement et réellement irréprochable, exemplaire par son comportement, et d'autant plus encore qu'il a (ou qu'il aurait) du génie, du talent...

Comme je disais (et écrivais) une fois : "nous sommes tous chacun de nous des êtres ordinaires, en ce sens qu'il y a en nous en dépit de ce qui n'est point ordinaire -et qui procèderait effectivement d'une essence- , en dépit de ce qu'il y a d'unique, d'émouvant, d'exceptionnel en nous... Du banal, du vulgaire, voire de l'inacceptable..."

Nous avons tous en nous de... "l'inordinaire" (un "inordinaire" susceptible effectivement d'être "angélisé")... Mais assumer ouvertement et résolument son "ordinarité", c'est à dire ce qu'il a de banal, de vulgaire, d'inacceptable, de si peu "valorisant" en soi ; c'est prendre le risque de rater les trois ou quatre petites marches par lesquelles on accède au Podium... Un risque que peu d'entre nous prennent.

... Il faut en finir avec toutes ces hypocrisies qui puent la crevette sexe sale ou la mayonnaise éventée, crevette ou mayonnaise que l'on absorbe comme si c'était du "caviar pour tous" ; il faut en finir avec tous ces "angélismes de bon ton et de bon teint", avec tous ces "cocktails de salons" où l'on se congratule par devant et s'égratigne par derrière...

Il faut en finir avec tous ces "vases sacrés" qui ne sont là en fait, que pour qu'on mette cent balles dans le dada pour que ça branle deux minutes...

Il faut en finir avec ces "cultes de soi", avec ces affèteries, ces effets de mode, ces révolutions que l'on prétend faire avec "ce qu'on a dans les tripes" (alors même qu'on n'a rien dans les tripes)...

Soit dit en passant jamais/jamais on se cague sur son propre système, jamais/jamais on se botte son propre cul et encore moins devant tout le monde... C'est à peine si on arrive à faire de "l'autodérision" pour arriver à prouver "qu'on n'est pas dans les clous" !

Il y a tout le temps ces connes de trois marches pour monter sur le podium, ces marches qu'on veut pas rater quand par "miracle" y'a quelqu'un qui te poussote un peu !

... Je suis persuadé que, parmi les scandalisés et les ulcérés de ce qui est exprimé de telle manière en particulier et dans l'humour le plus crasse qui soit ; il y en a -plus qu'on ne l'imagine- qui, au fond d'eux-mêmes, si ce qui est exprimé ainsi devait être acté, et serait acté sans que rien ne s'y oppose... seraient les premiers en définitive, à "trouver normal" que cela se fasse ainsi...

Car ces scandalisés et ces ulcérés ne le sont, scandalisés et ulcérés, QUE pour "se mettre dans les clous" par rapport à une pensée dominante, par rapport à un "sens convenu (et aseptisé) du monde".

Ces scandalisés, ces ulcérés là, avec leur air à ne pas y toucher, leur soit-disante morale, leurs soit-disantes valeurs et principes auxquels ils déclarent souscrire, ce sont ceux-là qui crient "haro sur le baudet" quand le baudet "dérape"...

Comme je disais, il ne faut surtout pas rater les trois ou quatre marches par lesquelles on accède au podium, et cela d'autant plus que, "par miracle" et contre toute attente interminable et incertaine quant au résultat espéré, quelqu'un enfin te poussote jusqu'au plus près des trois ou quatre marches...

Alors, que ne ferait-on pas, que ne dirait-on pas, que ne montrerait-on pas de soi, de "plus convenable et de plus crédible possible", pour pouvoir mettre le pied déjà, sur la première des trois ou quatre marches menant au podium ?

... Une autre attitude, au contraire, et qui a "le vent en poupe" (peut-être encore davantage) consiste en une démolition systématique et organisée et médiatisée, de tel ou tel personnage, écrivain, artiste, humoriste... parce qu'il "ose dire certaines vérités" et parce que le succès qu'il a auprès d'un public, contrevient à un mode de pensée dominant...

Démolition ou angélisme, on ne "voit que ça", bien bardé de toutes les hypocrisies assorties, de toutes les crispations, de tous les fanatismes, de toutes les modes, de tous les engouements et désengouements tout aussi assortis... Et, au bout de l'allée centrale, la grande scène avec ses marches de chaque côté... Et tout au long de l'allée en bordure des rangées de fauteuils, les strapontins... Et au fond de la salle, ceux qui sont debout derrière des têtes plus hautes et mieux placées... Et enfin, ne l'oublions pas, ceux qui sont dehors n'ayant pu entrer... et que d'ailleurs on ne fait pas entrer...


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mardi, novembre 18 2014

Coup de klaxon rageur

      Les automobilistes Landais, et plus généralement les automobilistes de tout le grand sud ouest de la France région Aquitaine, seraient-ils plus enclins qu'ailleurs dans les autres régions de France, au coup de klaxon rageur? Soit dit en passant j'ai tout de même observé que lors de mes déplacements en voiture vers le Béarn ou le pays Basque, l'on klaxonnait un peu moins rageusement que dans les Landes ou en Gironde...

Je viens de passer quatre mois dans les Vosges de juillet à mi novembre, et depuis le lieu où je demeure dans les Vosges près de Bruyères, dans mes déplacements vers Saint Dié, Epinal, Gérardmer, Nancy, Strasbourg ; il m'est bien arrivé parfois de me faire houspiller par quelque malotru, d'un coup de klaxon rageur, mais tout de même pas aussi souvent que dans les Landes !

A peine revenu dans les Landes, hier lundi je me rends à Dax depuis Tartas, et à quatre reprises je me fais "incendier" deux fois dans un rond point en réaménagement avant d'arriver à Dax (à l'aller il faisait jour mais depuis quatre mois que je n'étais plus dans les Landes, la configuration du lieu avait changé du fait des travaux et j'ai quelque peu hésité en manoeuvrant dans ce rond point, et au retour il faisait nuit et pluie)... Et en revenant à Tartas, je me fais encore houspiller dans le carrefour aux gros pavés de Chartres pour emprunter la route d'Audon... Soit dit en passant ces "pavés de Chartres" c'est une calamité, ils obligent à ralentir à 20 à l'heure mais tout le monde est pressé de passer avant l'autre...

Donc pour un oui pour un non, pour une hésitation dans un rond point ou pour emprunter une voie de présélection, parce qu'on n'a pas bien interprété une direction à prendre, parce qu'on a trop ralenti et que l'on a "un tout petit peu merdé", allez, coup de klaxon rageur ou appel de phare tout aussi rageur ! Et ce sont le plus souvent dans ces comportements agressifs, des automobilistes pressés qui ne supportent pas la moindre gêne occasionnée, et qui, après "t'avoir incendié", te dépassent, filant rapidement tout droit devant...

Comment cela se fait-il que les gens en général, soient polis et parfois même attentionnés dans une boulangerie, un petit magasin, un lieu public, dans une file d'attente, ou lorsque tu empruntes un passage piétons... Mais si agressifs, si incivils, si brusques, si violents, si malotrus en voiture ? Est-ce du fait de l'anonymat derrière lequel on peut s'abriter dans un véhicule fermé et avançant? Car il n'y a en effet, aucune réaction de réponse possible, sauf peut-être par un "bras d'honneur"?

Je vois là, dans ces comportements agressifs en voiture, le signe, l'un des signes les plus caractéristiques si l'on peut dire, du "déclin de notre société"; de la dilution, de la disparition des valeurs fondamentales de la relation humaine, plus précisément... Et cela ne m'incite guère, à mon grand regret il faut dire, à laisser parler mon visage, mon regard, à la vue des gens en tous ces lieux publics où l'on passe, en général indifférents les uns des autres, sans se regarder...

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dimanche, novembre 9 2014

Ces termes qui sont d'une école d'où je ne viens pas ...

      Un étudiant en première année de Sciences du langage, écrivait cette phrase que je cite telle qu'elle était écrite :

je n'arive pas apres avoir chercher sur internet a trouver la différence entre "lexème" et "morphème", les définisions qu'il donnent sont les même que dans mon cour ; pouvé vous m'aidé ?

... Ces termes de "lexème" et de "morphème" me laissent complètement indifférent, je me fous de leur sens, autant dire que ma réaction si je les entendais prononcer, serait la même que celle de la vache au pré à laquelle le promeneur de passage demanderait "combien ça fait 2 plus 2"...

Ces termes, ces formulations, ces langages d'une école d'où je ne viens pas, ne me sont dans ma vie d'aucune utilité, d'aucune nécessité... Ne me font pas rêver ; et ceux et celles qui les emploient -dans leurs écrits ou en paroles- non seulement ne m'impressionnent pas, mais sont pour moi des gens infréquentables... D'ailleurs ces gens là, réciproquement, n'en ont rien à foutre du Yugcib que je suis !

Je m'en fous de mourir sans jamais savoir ce que signifie "lexème" et "morphème" ! Le savoir, ne prouve rien, rien de rien ! ...

En revanche je sais parfaitement et sans la moindre hésitation, faire la différence entre un infinitif et un participe passé... Et j'hallucine quand je vois écrit par exemple " 'j'ai regarder" !

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lundi, juillet 15 2013

Le festival d'Avignon


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lundi, décembre 10 2012

Ni bonjour ni que-voulez-vous ni m...

     Dans certains cafés de Bayonne, il semble que vous ne soyez pas vraiment le bienvenu... Déjà en entrant, alors même que vous dites bonjour, le "patron" ne vous répond pas. Ensuite vous prenez place dans la salle, en face du comptoir qui plus est, et donc, bien à la vue du "patron"... Et vous attendez, vous attendez... Cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure... Et le serveur (ou la serveuse) va et vient, de la salle à la terrasse, ne vous regarde pas ; le "patron" non plus, ne vous regarde pas et continue à vaquer à toutes sortes de petites choses d'un bout à l'autre derrière son comptoir...

Dans les dix premières minutes je me disais "peut-être qu'ici, et dans les cafés de Bayonne, faut-il aller soi-même commander au comptoir avant de s'asseoir, et payer sa consommation et la porter sur la table que l'on a choisie"... C'est ce que j'ai pensé, oui ! (et ça me semblait "logique")...

Mais, je vis d'autres personnes, à d'autres tables, qui elles, ayant attendu bien moins longtemps que moi, furent servies "le plus normalement du monde" comme dans n'importe quel café de quartier, de ville, de village, partout dans notre beau pays de France...

J'attendis donc encore dix minutes de plus, et ne voyant rien venir, je me suis levé et je suis parti sans un regard et sans précipitation...

... Cela ne serait point arrivé, je pense, à Lille ou dans une ville du Nord de la France... Vous savez, "ce pays où le soleil se fait si rare, mais où ... "

Ah, Bayonne... pays de férias, de beuveries, du parler haut et fort, du rugby, des courses de taureau, de la "bonne bouffe" et de la joyeuseté tonitruante ambiante !

Mais bon... Ne généralisons pas, ne tombons pas dans le préjugé pour un "ni bonjour ni que-voulez-vous" ni m ... ...

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mercredi, septembre 12 2012

Mourir d'aimer ?

      Mourir d'aimer, ce n'est pas forcément, à proprement parler, "se foutre en l'air"... Quoique parfois, des femmes et des hommes, et même des enfants, meurent vraiment (au vrai sens de mourir) d'amour...

Mourir d'aimer, c'est lorsque ta vie "meurt" alors que tu demeures vivant, cependant... Mais "vivant" comme la branche sur l'arbre, qui ne donne plus jamais de feuilles l'avril revenu...

Et en ce sens, "ce sens là" je dis bien... Mourir d'aimer c'est la plus mauvaise façon d'aimer... La pire qui soit, en fait...

Je ne veux pas mourir d'aimer... Je veux aimer sans mourir, sans que la branche sur l'arbre devienne une branche sans jamais plus de feuilles...

Je me suis souvent dit tout au long de ma vie : bon sang, c'est toujours moi qui fait le premier pas, qui "va chercher", qui "court après", qui espère, qui attend, qui rêve "qu'il ou elle" va répondre, se manifester...

Oui, c'est vrai : je "cours" après les visages, je dresse dans mon imaginaire ces personnages "mythiques"... pour les avoir seulement une fois vus, ou purement et simplement inventés... Et ils sont toujours beaux, avec une belle âme, et si ce sont des femmes, c'est pour ainsi dire "orgasmique"... "orgasmique" dis-je, comme des "tripes dans la tête" qui tremblent et fument telles des feuilles mouillées un après midi d'été orageux...

... "Il a disparu"...

... "Elle a disparue"...

Autant dire qu'un jour, il, elle... n'a plus donné de nouvelles... s'est comme envolé... Est parti(e) voir ailleurs... A cessé de paraître par exemple, sur tel ou tel forum du Net...

Ces "disparus" ont -sans doute- presque tous, cependant... "la tête dans le guidon"... et pédalent, pédalent sur leur vélo de course vers la ligne d'arrivée qu'ils se sont fixée... Et une fois franchie cette ligne d'arrivée, les voilà qui reprennent la course et rentrent encore plus la tête dans le guidon... Et adieu les coéquipiers, les fans même, et tous ces visages de chaque côté de la route, ces visages qui "visageaint de leur meilleur visage"...

Je me suis aussi, souvent dit -peut-être un peu plus tard ou plus en avant dans ma vie- : j'en ai marre de faire le premier pas, de courir après, d'aller chercher, d'attendre quelque réponse, quelque "signe"... Et alors j'ai... "presque mouru" (rire mais rire grave)...

Aujourd'hui même je me dis... parce que, quoiqu'il survienne, "la tête doit demeurer solide même pleine comme un oeuf, de tripes qui tremblent et fument"... Que ce "premier pas", eh bien, "il faut le faire quand même"... envers et contre tout...

Qu'est-ce que tu risques ?

C'est "tout bête" : il y a quatre possibilités, quatre seulement, et... excusez moi du propos "c'est clair comme de l'eau de roche" :

-Il, elle, ne répond pas, ne donne pas signe de vie, il n'y a que ce silence, ce long silence blême jusqu'à la fin de tes jours... qu'il va falloir cependant "savoir gérer" -encore faut-il trouver la plus "raisonnable" ou "philosophique" façon de gérer c'est à dire sans colère, sans amertume, sans nostalgie, sans foudre escagatrice... En somme, on va dire "on va littérairement gérer" (je penche plutôt pour ça)...

-Il, elle, répond en une courte phrase qui "t'envoie promener"... ou quelque chose qui ressemble à ça... alors tu sais, et il ne te reste plus qu'à "gérer" (c'est plus "facile", ça, que le "silence blême")...

-Il, elle, répond en deux ou trois phrases pour te dire en gros "j'ai la tête dans le guidon", ou bien "je suis démotivé c'est pour ça qu'on me voit plus", ou encore, "j'ai d'autres projets"... En somme, il, elle, court sur son vélo vers une ligne d'arrivée et n'a pas trop le temps de regarder sur le côté de la route là où "visagent" les visages...

... Et enfin "cette possibilité là"... que je garde pour la fin, la quatrième et dernière :

-Il, elle... a été "touché", "ému", et la réponse alors, est "un peu moins courte"... Et le lien se refait, et peut-être... se ré-invente...

... Qu'est-ce que tu risques ?

Fais-le, ose ! ... Il, elle, "ne va pas te bouffer" ! (au pire, c'est "le grand et long silence blême)... Et tu vas pas en crever! ... Et merde, si d'en crever ça te vient, je t'empêche d'en crever, par la force s'il le faut en te tirant par les cheveux ou par la peau du cul !

... Je ne "demande" qu'une seule chose à ce texte... Une seule : c'est qu'il empêche quelqu'un quelque part, quelque part dans le monde comme une fourmi dans une meule de foin de quinze mètres de haut et de trois mètres de diamètre... de mourir d'aimer au sens de vraiment mourir (en se foutant en l'air)...

Rien de ce qui est dit et surtout écrit, si perdu que ce soit dans des millions ou milliards de pages dans des livres ou sur le World Wide Web... N'est vraiment perdu... Un jour, toujours, des yeux, un visage, quelque part, tout près de là où l'on vit ou à l'autre bout du monde... "y tombe dessus"...

Un jour, il m'est venu l'idée d'un cosmonaute naugragé dans l'espace, perdu dans une petite "capsule de survie"... qui écrit quand même un journal de bord alors qu'il sait qu'il est loin, infiniment loin de tout monde habité, de tout monde vivant, et que personne jamais, aucun être intelligent et pensant et communiquant, ne saura, ne trouvera ce journal de bord... J'avais dit "ce cosmonaute, c'est pas possible, il doit croire en Dieu"... Mais je précisais ou sous-entendais que ce "Dieu"... N'avait rien à voir avec celui des Religions de la Terre des Humains...

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