Le Blog du Merdier

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A cru et à coeur...et sans fioritures

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vendredi, janvier 20 2017

Cette France là, qui, "social-politiquement", émerge ...

     De toutes mes "clientèles" (je veux dire de mes lecteurs, visiteurs) possibles, imaginables ou réelles -si je puis ainsi m'exprimer- il en est une qui très certainement, est quasi inexistante, ne me lit pas, ne me visite pas, m'ignore en fait... C'est celle de la France d'Emmanuel Macron, cette France de la droite et gauche et centre progressiste qui compte en très grande majorité déjà toute la bourgeoisie parisienne et des grandes villes, faite de citadins aisés, de gens qui "sortent", vont voir les pièces de théâtre en vogue, les films nouveaux, s'attablent aux terrasses des cafés et des restaurants avec tables sur le trottoir, se rendent en week end ou en congé dans leur résidence secondaire, sont pour beaucoup d'entre eux cadres dans une entreprise ou salariés à plus de 2500 euro mensuels, sont propriétaires d'une belle maison ou d'un grand appartement bien arrangé bien meublé ancien ou moderne, ont des placements financiers, regardent assez souvent "on n'est pas couché" à la Télé le samedi soir (et "n'atterrissent" pas quand Laurent Ruquier présente le dernier album de tel ou tel rappeur en vogue)... Ces gens là ont tous de la culture, des relations, ils pètent de santé autant physique que morale, beaucoup d'ailleurs sont des trentenaires/quadragénaires "confortables" (et bien dans la consensualité du monde)... En somme toute l'intelligentsia, tout le "gratin" socialo-bon-teint et droite sociale libérale, tous les friqués, quoi, tous les sûrs d'eux, de leur culture, de leur vision du monde... En somme, toute cette France de six à huit millions -peut-être dix millions- de gens qui a "le vent en poupe", portée par le mouvement d'Emmanuel Macron, cette France "branchée connectée domotiquée" qui a du fric et qui "présente bien" et qui est en train de gagner... Car ne nous y trompons pas, voyez ces appuis de personnalités politiques -droite gauche centre- qui se rallient à Emmanuel Macron, voyez ces salles de meetings de Macron pleines à craquer... Oui c'est cette France là qui est en train de gagner le pompon, de "prendre les devants", de se mettre à la page du nouveau monde qui pointe le bout de son nez... Avec ces "papa et papate et pt'it gosse" (et maman et mamane) dans la mouvance de ces "familles plurielles, élargies ou recomposées" toutes plus ou moins bien bancarisées bel appart' belle baraque internet facebook smartphone domotique...

... Ce n'est point que je m'en seulement doute... C'est la pure vérité -et je m'en tamponne- j'ai pas dans ma "clientèle" d'écrivain poète sur la Toile, cette France d'Emmanuel Macron, cette France des branchés, des "fans d'On n'est pas couché", cette France en pull sur les épaules en juillet à l'île de Ré, cette France du festival de Cannes et de tous les autres grands festivaux d'été, cette France émergente mâtinée-croisée des gauche-droite-centre progressiste, cette France dans laquelle je ne suis qu'un grain de poussière à peine visible à la loupe dans l'éventualité fort peu probable où l'on prendrait une loupe pour voir ce grain de poussière...

Merde ! Cette France là, c'est pas MA France !

Je ne suis pas suivi sur Facebook par cette France là ! Et encore moins sur Twitter où je compte pour zéro du fait que je n'ai sur Twitter pratiquement aucun "follower"...

Merde ! Un grand bras d'honneur que je fais, à cette France là !

Je ne défends pas cette France là, je ne suis pas solidaire de cette France là, je ne suis pas Charlie de cette France là !

Dans ma "clientèle" -si je puis appeler "clientèle" mon lectorat- j'aurais plutôt quelques Fron'd-gauche, quelques Frona, quelques Philippe Poutou et autres marginaux de la politique plus ou moins anarchistes sur les bords, tous des gens de cette "France d'en bas" dont parlait Jean Pierre Raffarin en 2002, tous des salariés au smig, des CDD à temps partiel, des retraités à mille euro de pension ou moins, des chômeurs, des licenciés du textile vosgien, des licenciés de la métallurgie du Nord Pas de Calais, des femmes de ménage, des "qui ont pas réussi à l'école", des éclopés de la vie, des oubliés, des écrasés, des "qui vont pas en vacances à l'île de Ré ou ailleurs", des "qui font des fautes d'orthographe mais qui ont le même ressenti de la vie, des choses, des gens, que moi, et qui sont Frona, Fron'd'gauche ou abstentionnistes aux élections"...

Ceux là, celles là, tous et toutes de cette France là qu'on dit d'en bas, je les défends, entre nous on se comprend, je suis solidaire d'eux, et c'est de cette France là dont je suis Charlie, pas celle d'Emmanuel Macron, pas celle de Manuel Valls, pas celle de François Fillon...

A la limite, à l'extrême limite dirais-je, dans ma "clientèle" on y trouve peut-être ou sans doute quelques personnes de droite "pas forcément bien riches" qui sont de "bons Chrétiens", de gens attachés à des valeurs dites traditionnelles, qui vont bien sûr pas tout à fait être d'accord avec moi de la façon que j'exprime les choses, mais qui vont pas pour autant m'assassiner de propos coups-de-bâton... (De mon côté je ne vais "pas trop les écorcher" ceux là)...

... Bon c'est vrai je le reconnais, mon "réquisitoire" il fait pas trop dans la dentelle ! Mais que voulez vous, ça c'est ma manière de m'exprimer... parfois...

... Cela dit "papa et papate avec p'tit gosse" (ou maman et mamane)... Je les cache dans ma cave si une horde anti/anti avec fourche bâton et caillasse leur court au cul... Je porterai aussi la valise lourde d'une femme en voile intégral dans un grand escalier de gare...


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mercredi, novembre 2 2016

Préjugés

"Les politiques sont à la botte des lobbyies"

"Les lobbyies se foutent complètement de ce que deviendra la planète dans cent ans"

"Les médias contrôlent et orientent l'opinion"

... Et tant d'autres choses entendues, exprimées, au quotidien, et à vrai dire "qui crèvent les yeux"...

Sont-ce là des préjugés ?

Le préjugé, il est en fait du côté de ceux et de celles qui prétendent que l'on préjuge quand on exprime selon son coeur, selon sa pensée en fonction d'une réalité vécue (et subie)...

Du côté de ceux et de celles qui, convaincus qu'ils, qu'elles sont, de leur "vision du monde et de la société" pensent que les autres sont dans l'erreur, dans le rêve, dans l'irréel, dans l'interprétation, dans le parti pris, dans le déni...

Du côté de ceux et de celles qui se satisfont de ce qu'est un monde dans le sens où il doit tourner, dans une forme de bienpensance consensuelle...

Confondre pensée/réflexion avec préjugé/idée reçue, c'est le propre le plus mal propre qui soit, de bon nombre de donneurs de leçons de morale, de bon nombre d'intellectuels, de bon nombre de "braves gens" même, qui infirment et dénaturent les propos des autres, parce qu'ils pensent que ces propos ne sont pas fondés...


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mardi, octobre 25 2016

A toutes ces personnes qui sont passées dans ma vie...

... "Merci à toutes ces personnes qui sont passées dans ma vie et qui y sont encore... Et merci à l'avance à toutes ces personnes qui demain, après demain et jusqu'à mon dernier souffle, passeront dans ma vie...

Je vais juste dire que, pour n'abuser personne, que, quand j'aurai 90 ans, je changerai la photo que l'on voit sur ma page...

Je rêvais de Nouvelle Zélande, je rêvais d'Afrique du Sud, je rêvais du grand ouest américain, et de la Terre de feu... Je rêvais de ce Web qui m'ouvrait des fenêtres par lesquelles au loin je traversais l'horizon -en esprit, mais je ne voyais pas la jolie punaise rayée orange et noir sur une branche de cette plante dans mon jardin, dont je ne sais plus le nom...

Je fermais tout, portes et fenêtres et ne disais plus rien à ces regards que je croyais indifférents, moqueurs ou "pied-au-cutants"... Ou je lançais sur la Toile une infinie écriture éparpillée comme des confettis par la fenêtre ouverte sur la rue...

Je rêvais d'être voyant mais ne l'étais point... Je ne suis que comme vous, dans le souvenir, dans l'espérance, dans la vie-qui-court, dans la pensée... De tous ceux et celles d'entre vous qui sont passés dans ma vie, qui y sont encore et qui y seront demain...


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dimanche, octobre 16 2016

Lorsque l'écran est comme une page blanche

     L'écran de son ordinateur et les doigts au dessus du clavier c'est parfois comme la page blanche et le crayon immobile entre les doigts...

Tu es là, devant l'écran d'une page de forum, d'une page de blog ou de site, et tu ne sais qu'exprimer, qu'écrire, que communiquer... Et les minutes passent, tu fais défiler tes "favoris", tu cliques sur tel ou tel de ces "favoris", une autre page vient, tu regardes, tu fais défiler... Mais tu n'es guère plus avancé, guère plus "inspiré"...

Si encore d'aventure -oh miracle- sur tel ou tel forum, sur Facebook, Untel ou Unetelle venait juste de poster quelque image, quelque message ; venait de développer quelque sujet, faire part d'une réflexion qui t'inspirerait, faisant naître ces mots qui te viendraient alors... Mais en général ce n'est point le cas... En effet "j'ai fait hier des pâtes à la tomate" ou "mon évier est bouché" ou encore "Sarkozy ceci/Juppé cela/ Marine Le Pen a dit/ Hollande ceci cela..." Tout cela, dis-je, ne sont point des sujets ou des thèmes "inspirants" (à mon sens)... Pour autant que l'on puisse qualifier ces "papotages" de "sujets ou de thèmes de discussion"...

J'ai -on va dire- un "gros défaut" en matière de communication avec mon prochain, c'est de ne point être un "papoteur"... Je ne "papote" donc pas... Discuter "de l'air du temps" (les politiques, la société qui va pas bien, la météo qui s'emballe, ces gens qui vivent d'aides sociales et vivent mieux que des gens qui travaillent, ces "pourris/ces incapables qui nous gouvernent", et tant et tant de banalités, de choses auxquelles tout le monde pense et contre quoi on ne peut quasiment rien faire... Tout cela au bout de cinq minutes, debout immobile l'outil de jardin à la main derrière la clôture du voisin et le voisin de l'autre côté qui "rembraye"... Me fatigue, m'épuise; me fait lever la tête et le nez vers l'horizon, vers là où descend le soleil, ou vers le merle ou le moineau qui sautille à dix pas de moi dans le jardin...

Gosse, à l'école, j'écoutais jamais, le nez toujours du côté de la fenêtre, en leçons j'avais zéro... Mais j'étais premier en rédac...

... Je ne peux pas "tout inventer/tout imaginer/rêver de tout/écrire sur tout sans arrêt/faire un "monument littéraire" de trois ou quatre mots de ci de là/trouver tout le temps un truc à la moi... Non je peux pas... Y'a des fois, je suis complètement à sec, devant l'écran de "Cassioppée", devant ma page Facebook ou la page de mon blog... Et c'est bien là, oui, bien là que j'aurais le plus besoin de vous pour que je me relance, pour que je reparte... Bon c'est vrai je le reconnais "Mon évier est bouché" ou "hier j'ai fait des pâtes à la tomate", ça m'inspire pas beaucoup! Mille escuses mes chers amis!

Autrement dit quand vous "m'existez pas" j'existe plus je suis une ampoule dont le filament est rompu j'appuie comme un maboule sur l'interrupteur la lumière vient pas et le pire c'est que je m'obstine et que je finis par prendre un marteau pour taper sur l'interrupteur !

... Beaucoup de mes "amis" sur Facebook (enfin par "amis" je veux dire qu'il y en a qui sont plus AMIS qu' "amis"), ainsi d'ailleurs que d'autres "amis" ou AMIS sur les forums où je poste mes écrits... Parfois comme moi-même (et oui cela m'arrive!), font du "mon évier est bouché" ou du "j'ai fait hier soir des pâtes à la tomate"...

Ils ne savent pas, mes "amis" et mes AMIS, à quel point en s'existant tel qu'ils "s'existent", ils peuvent "m'exister"...

C'est vrai : je l'ai toujours dit depuis onze ans que je "sévis" sur le Net, "sans vous je ne suis rien, je ne sais rien, et le Bon Dieu (ou la Bondiette j'aime mieux) c'est pas celui des Eglises ni des Mosquées, ni d'Abraham ni de Jéhovah"... Le Bon Dieu/la Bondiette, c'est vous, vous tous, chacun de vous à sa façon ; même si je me "frite" parfois, même avec 2 ou 3 coups de pied au cul de temps à autre (et oui cela arrive!) ; même avec "hier soir j'ai fait des pâtes à la tomate" ou "Sarkozy a dit ceci/cela"... RIRE !


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lundi, avril 4 2016

Le cancer, une affaire en or, suite...

     Lettre ouverte aux dirigeants et à leurs équipes des grands centres de cancérologie (et de tous les centres hospitaliers d'ailleurs); aux compagnies de taxi VSL ambulances, et aux grands groupes pharmaceutiques...

Vous prétendez tous avoir le souci de la personne, du confort, des meilleurs soins et traitements possibles pour la personne, vous tenez un "discours" en ce sens, affichant écoute, compassion, sourire, gentillesse apparente, accompagnement etc. ... Et vous dépêchez auprès de chaque malade et de leurs proches, des armées de psychologues, de conseillers... Mais en réalité tout cela c'est une monumentale hypocrisie, une hypocrisie scandaleuse et révoltante !

Parce qu'en fait -et de fait- ce qui vous intéresse en réalité, c'est la rentabilité, le profit qu'il y a à réaliser sur la souffrance, sur la détresse des gens...

Ainsi, vous les dirigeants et leurs équipes des grands centres régionaux de cancérologie, partant du "principe" ou du "postulat" que "tout le monde est fait dans le même moule", vous concevez que des gens demeurant jusqu'à des 200 km du centre, puissent faire tous les jours durant plusieurs semaines en véhicule médicalisé (en fait un simple "taxi amélioré") un trajet aller retour qui, en plus de la lourdeur du traitement et de ses effets de grande fatigue déjà, ajoute un surcroît de fatigue en plus.

Cette "solution" convient peut-être à des gens qui demeurent à moins de 100 kilomètres, ainsi qu'à des gens ayant une capacité de résistance et de réaction supérieure à la normale, mais sûrement pas à des gens qui n'ont guère cette capacité...

Et tout cela, cette "politique" qui est la vôtre, vient du fait que dans les centres hospitaliers, et en particulier dans vos grands centres régionaux, le nombre de lits, de chambres, s'avère insuffisant et qu'il faut "rentabiliser" au maximum. Ce qui entraîne un surcoût évident pour la sécurité sociale et pour les mutuelles qui remboursent les frais notamment de transport très élevés des malades.

Si d'aventure un "patient" doit par exemple subir dans la même journée un traitement de chimiothérapie et un autre de radiothérapie, c'est "du bout des lèvres" et lui faisant comprendre que c'est une "faveur", que vous lui proposez afin d'éviter un voyage aller retour par semaine, de rester dormir le soir dans une chambre.

Quant aux compagnies de taxi VSL ambulances, leur "politique" consiste pour l'essentiel à réaliser le plus de profit possible en "rentabilisant" des trajets de manière à ce que, sortant du centre hospitalier il soit possible s'il n'y a pas la personne à attendre pour un retour même journée, de prendre une autre personne dans un autre centre hospitalier... Ce qui génère forcément, en "jonglant" avec les horaires et les temps de parcours, des dysfonctionnents tels que d'importants retards de transport de retour (pendant ce temps là, le malade attend des heures que l'on vienne le chercher)...

D'autre part, les conducteurs ambulanciers de ces véhicules semblent ne point du tout apprécier que 2 accompagnants prennent place dans leur véhicule (les parents, les beaux-parents par exemple) alors qu'ils n'ont aucun argument pour cela à faire valoir : en effet, dans un même trajet que ce soit à l'aller ou au retour, il ne peuvent pas prendre 2 malades en même temps (un assis devant et l'autre derrière?) et il y a tout de même 2 places au moins à l'arrière pour 2 accompagnants...

Résultat, le 2 ème accompagnant en arrive à se "culpabiliser" en se disant par quelque scrupule, que "ça va gêner" le conducteur du VSL, et va "se prendre la tête" se demandant comment le conducteur va réagir (en général par hypocrisie, le type il s'arrange indirectement pour "faire comprendre")... En conséquence, pour le 2 ème accompagnant, il ne lui reste plus qu'à prendre ou sa voiture jusqu'à Bordeaux, ou à prendre depuis chez lui, un bus et un train...

Tout cela est proprement révoltant, absolument scandaleux et d'une hypocrisie à vomir de dégoût, de rage !

Enfin, en ce qui concerne les grands groupes pharmaceutiques, tous dans l'économie de marché mondialisé et avec à leur tête des PDG, des banquiers, des financiers et des actionnaires... Pour eux c'est évident, le cancer c'est vraiment une affaire en or ! D'autant plus que vu la lourdeur des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie et en conséquence des effets secondaires multiples, il y a forcément davantage de médicaments à prescrire, toujours plus diversifiés, plus "efficaces", et surtout plus chers...

J'exprime par tout ce que je viens d'écrire là, mon dégôut, mon écoeurement, ma révolte ouverte contre cette scandaleuse et puante hypocrisie qu'il y a dans cette si grave, si dramatique affaire du cancer !

J'accuse les dirigeants et leurs équipes des grands centres, j'accuse les compagnies de taxi VSL ambulances, j'accuse les grands groupes pharmaceutiques, de se foutre en affichant des visages caramélisés, des gens qu'ils prétendent les uns "sauver" et les autres transporter ; de rechercher à réaliser le plus de profit possible !

Qu'on se le dise, qu'on diffuse mon propos sur les réseaux sociaux !

Bien sûr tout ce que je dis là, ne "fera pas avancer les choses", autant "pisser dans un violon"... Mais au moins je l'aurai dit, je l'aurai exprimé !


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mardi, mars 15 2016

Il y a souffrance et souffrance...

     La "vraie/vraie souffrance" c'est celle qui a pour "socle ou noyau dur" ce qui durablement, affecte le plus lourdement, un être au point que la vie de cet être ne peut plus être comme avant... Il s'agit, entre autres, de la maladie très grave d'un proche ; d'un handicap soudain dont on est victime et pour lequel on n'est pas du tout préparé, d'un très gros pépin de santé, de la perte de son boulot sans perspective d'avenir, d'un épouvantable drame familial qui te pourrit la vie...

La "vraie/vraie souffrance" autrement dit, n'est pas la même souffrance qui vient d'un "état d'âme" aussi souffreteux qu'il puisse être dans le sentiment d'un état du monde et de la société que l'on déplore et fustige, dans un "mal être/mal dans sa peau" que l'on traîne derrière soi avec plus ou moins d'ostentation et de diffusion sur les réseaux sociaux... Non, la "vraie/vraie souffrance" ce n'est pas tout à fait cela, à partir du moment où elle ne vient pas de ce "socle, de ce noyau dur" des "vrais accidents de la vie"...

Quand tu as le "socle, le noyau dur" sous tes pieds, t'en as rien à foutre des "leçons de morale" de ceux qui te disent "regardes un peu autour de toi"... Comme si autour de toi il y en a qui ont vraiment encore plus que toi, des raisons de se plaindre !

Je ne me sens plus trop solidaire de mes semblables lorsque ces semblables traversent la vie comme ils déambulent dans les allées d'un super marché, bien droits sur leurs deux guiboles avec seulement quelques cabosses sur la tête de temps à autre ou même quelques plaies mal cicatrisées...


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lundi, février 22 2016

Mon gros coup de gueule d'aujourd'hui !

Le journal Sud Ouest dimanche, ce 21 février 2016 titrait à la Une, donc en première page et très gros titre :

LA FRANCE FUME TROP

... En 2015 selon ce que l'on pouvait lire en pages 2 et 3 du journal, la progression de la consommation de tabac en France, est plus forte qu'elle n'avait été en 2014, et cela après une baisse relative autour des années 2006, 2007...

Bon sang... Et ce sera mon "coup de gueule" : avec toutes ces difficultés de vie au quotidien pour des millions de gens, un chômage endémique et en augmentation ininterrompue mois après mois, avec la misère, la pauvreté, l'absence d'avenir, les problèmes familiaux, tous ces soucis des uns et des autres, tous ces drames, et tout cela sur fond d'insécurité, de violence, de guerre, de crise sociale, dans un environnement hostile, nauséabond... Comment voulez-vous, comment espérez-vous que les gens, fument moins, boivent moins de boissons alcoolisées, ne se droguent pas, ne prennent pas des tas de médicaments pour dormir ou contre le stress?

Que déjà la vie revienne au moins comme elle était avant (on va dire avant 2006, 2005, début des années 2000 et fin années 1990), et la France fumerait peut-être un peu moins ! Boirait moins alcoolisé, se "shooterait" au canabis un peu moins !

Merde aux "donneurs de leçon de morale" ! Sud Ouest qui titre "LA FRANCE FUME TROP"... d'un air de dire que c'est là, le tabac, le "grand péché du siècle" ! Car aux dires de Marisol Touraine la grande super ennemie intégriste abolitioniste de la clope au point de vouloir faire passer le paquet de cigarettes à... tenez-vous bien... 600 euro... C'est bien là le "Grand Péché du Siècle" le tabac, pire que le pinard (le vin rouge au verre et en carafe au bistrot et à table midi et soir dans les années 50 où c'était alors l'alcoolisme le "Grand Péché du Siècle") !

Y'en a marre de ces "leçons de morale" de "comment il faut vivre, s'il faut baiser ou pas, ce qu'il faut boire et bouffer, comment il faut s'habiller, ce qui est "bon"/ce qui est "mauvais", toute cette consensualité de merde autour de "certaines valeurs et ou références sociétales de bon aloi bon comportement etc. ... Y'en a marre !

Depuis 2007 pour fumer un clope dehors on regarde d'où vient le vent pour pas gêner le voisin à trois mètres ; on fume plus dedans la maison, on va systématiquement dans le jardin, on se planque presque pour ainsi dire !

C'est interdit partout la clope, même sur le quai d'une gare... Mais qu'est-ce qu'"ils/elles" veulent encore de plus, les Marisol Touraine et autres anti tabac intégristes absolus ?

Vous avez pas vu tous ces pauvres gens, hommes, femmes de tous âges, devant l'entrée des hôpitaux, dont certains sont en fauteuil roulant ou avec la perche de la perfusion sur 3 roulettes, en pyjama, qui se font une "petite/petite" ?... C'est tout ce qui leur reste comme "plaisir" au beau milieu de leurs emmerdes, de leurs soucis, de leur vie écrabouillée à ces "éclopés de la vie" !

Qu'on foute la paix au gens ! Qu'on arrête les leçons de morale! De toute façon on crèvera tous, avec les Marisol Touraine et toute la clique des "pensées uniques de ceci/de cela "!

Tout juste si t'es pas un pestiféré et si c'est pas bien fait pour ta gueule, si t'a un cancer et que tu fumes !

Et tout ce qu'on nous fait respirer, tout ce qu'on nous fait bouffer, bourré de pesticides, de sulfites et autres saloperies OGM et chimique et synthèse, huile de palme, nitrate et compagnie ! Qui font autant crever que le tabac, que le ricard, que le canabis, et peut-être même davantage encore !

Quelle hypocrisie ! C'est à dégueuler, à en péter un câble, tiens, tout ça ! Société de merde où l'on "culpabilise" les gens, où l'on interdit plein de choses tout en en autorisant d'autres, de toutes ces autres qui elles, font les affaires des actionnaires, des milliardaires, des décideurs, des gouvernements !

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dimanche, janvier 3 2016

Je ne suis pas solidaire de ...

      Je ne suis pas solidaire de cet humain automobiliste trentenaire ou sexagénaire à qui il arrive quelque chose de pas très heureux voire de malheureux, qui m'a klaxomerdé dans un rond point où j'ai traîné ma caisse hésitant sur la sortie à prendre...

Mais je suis solidaire du minou errant qui élit domicile dans un recoin du cabanon au fond de mon jardin et je laisse une assiette de croquettes près d'un tas de bois dans le cabanon, pour ce minou errant...

Je ne suis pas solidaire de cet humain à qui il arrive quelque chose de pas très heureux voire de malheureux, qui, mine de rien, a avancé le coin avant droit ou gauche de son chariot par le travers ayant espéré ainsi me devancer dans la queue à Intermarché si je rêvais ou pensai à un paysage, à un visage...

Mais je suis solidaire du bousier gisant sur le dos comme une tortue retournée au milieu du chemin, et je me baisse pour prendre dans mes doigts le bousier et le remettre sur ses pattes...

Je ne suis pas solidaire de cet humain à qui il arrive quelquechose de pas heureux voire de malheureux, qui, dans sa bagnole par la vitre avant droite, a jeté sur le bord de la route devant chez moi, un carton vide de pizza ou un paquet vide de clopes...

Mais je suis solidaire de l'araignée qui tisse sa toile en travers de l'espace par lequel je passe pour aller jeter mes épluchures de légumes dans le composteur au fond de mon jardin sous des branches d'arbres faisant voûte ; et je me baisse pour ne pas déchirer la toile de l'araignée...

Je ne suis pas solidaire de Loana l'héroïne de Loft Story d'il y a 15 ans et dont je me fous des malheurs qu'elle a eus et qui font la Une des infos actualités yahoo...

Mais je suis solidaire de la salamandre qui met cinq minutes pour traverser une route étroite sur laquelle va passer bientôt une voiture ; et je prends entre mes doigts la salamandre pour la poser sur l'herbe du talus de l'autre côté de la route...

Je ne suis pas solidaire de cet humain vacancier à l'île de Ré, du genre pull sur les épaules et lunettes de soleil dans les cheveux, attablé en terrasse de restaurant devant un plateau de fruits de mer, bardé de toutes ses certitudes culturelles dominantes et confortables, à qui il arrive quelque chose de pas très heureux voire de malheureux...

Mais je suis solidaire du jeune trisomique ou du jeune autiste qui n'arrivera pas à vivre jusqu'à 40 ans et que l'on peut voir accompagné avec d'autres jeunes handicapés, accompagné par un éducateur, dans une fête en plein air et qui rit très fort on ne sait pourquoi...

... Si vous n'êtes pas solidaire de moi parce que je prends la liberté de dire tout cela et d'autres choses que vous pouvez trouver inconvenantes ou iconoclastes, je vous comprends... Mais je m'en fous complètement parce que quand je serai plus là le monde continuera de tourner sans moi...

J'espère seulement qu'il y aura encore du monde pour retourner les bousiers, pour passer sous la toile de l'araignée, pour ne pas donner un coup de tatane ou de balai au minou errant, pour poser la salamandre au bord de la route, pour regarder un trisomique ou un autiste sans se foutre de sa poire !


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dimanche, décembre 27 2015

Pensée unique contre pensée unique, regard qui éructe contre regard qui parle...


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mercredi, septembre 2 2015

Les vieux (suite à mon conte intitulé "Célestine")

... Je souligne au passage, la profonde détresse d'un bon nombre de personnes âgées, très âgées à vrai dire ; détresse dont pas mal de monde se fout complètement, voire s'en moque ouvertement tant par leur comportement à l'égard de ces personnes que par les propos qu'ils tiennent entre eux, gens beaucoup plus jeunes trente à quarante ans bien pétants de santé, de footing, de randonnées cyclotouristes, de vacances sportives, de technologies nouvelles, de téléphonie mobile, d'internet et de réseaux sociaux, de télé réalité et autres émissions de "look" avec force spots lumineux et effets spéciaux... Et même de la part de ces "nouveaux vieux", "seniors et senioresses cultivant un look d'enfer, pleins aux as, qui jouent les jeunes, lisent les livres à la mode, font eux aussi de la randonnée et du cyclotourisme... qui se moquent bien de ces "vieux" très âgés très handicapés, dont ils attendent l'héritage -si héritage il y a- et qui sont souvent des fils des filles dotés de belles situations demeurant à l'autre bout de la France et ne rendant jamais visite au vieux grand père à la vieille mémé en fauteuil roulant dans sa maison de retraite médicalisée ou dans son logement ou dans sa maison avec une aide ménagère qui vient dix heures par semaine...

Quelle détresse épouvantable, cruelle et injuste, et si tellement d'actualité, en ces temps de rallongement de la vie (mais dans quelles conditions?)... Pour tous ces pauvres vieux qui pourtant, ont eu "leur temps de gloire et de jeunesse" du temps jadis où quand on entrait dans leur maison, il y avait une grande table dans la salle principale lieu de convivialité et d'accueil permanent, avec les bouteilles d'apéritif, la cafetière sur la table, des assiettes de petits gâteaux et tout le voisinage, les connaissances venues là "discuter le coup"... Lorsque vient le temps des lourds handicaps et du fauteuil roulant, parfois pire du distributeur en forme de cylindre seringue sur le ventre pour de la chimiothérapie... là y'a plus personne qui vient, tout le monde a foutu le camp!

Ecoeurant ! Révoltant!

Comme si la très grande vieillesse ne peut être que vue comme une tare, une décrépitude du corps et de l'esprit, enfin quelque chose qui fait honte à voir, dont on se détourne et qui choque...

Ah si vous voyez -vous avez pourtant vu mais ça vous semble surréaliste- la photo, certes en noir et blanc, de la jolie, fraîche, adorable et si bien vêtue demoiselle de 17 ans que cette vieille mémé de 95 ans aujourd'hui, était en 1938/1939... eh bien ne vous en déplaise, braves gens braves que devant un ordinateur, braves que pour se taper trente bornes à pattes sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, braves que pour que faire de la mitraille avec un appareil photo numérique... Cette jeune fille dont peut-être si vous êtes un homme vous auriez pu tomber amoureux en 1939 si vous étiez né en 1922... Cette jeune fille c'est la même personne que celle que vous ne voyiez plus même une seule fois dans l'année et dont vous vous moquez de ses "petites habitudes", de ses "bobos", de ce qu'elle arrive encore à faire, des marionnettes en papier et ficelle pour le carnaval des enfants de son village, en y passant de longues soirées d'hiver assise sur trois coussins sur son fauteuil dans sa salle à manger devenue atelier...

Oui, c'est vrai, du temps de Zola, avec le roman "La Terre", les vieux, qui étaient déjà vieux et handicapés (on disait "il, elle perd la boule") à 65 ans, ils restaient à la maison mais fallait voir comment on les traitait... C'était "pas très beau"...

... Il en est de même pour les personnes atteintes d'une maladie grave et qui doivent subir de lourds traitements médicaux : l'on assiste, avec une sorte d'impuissance parfois mêlée d'indifférence, au mieux avec une "considération de façade" qui implique tout de même que l'on rende visite à deux ou trois reprises à la personne malade ; à une défection quasi générale des amis, de certains parents, de toutes ces connaissances de voisinage et de la ville où l'on demeure... Ce qui, en plus de l'isolement dont souffre la personne malade, rend la détresse encore plus profonde.

J'ai dit, écrit, à plusieurs reprises -et je le redis, le réécris encore- "qu'il y a peu, très peu, de bonté en ce monde, ce monde dur et orgueilleux où l'on ne pense qu'à sa pomme et qu'à son pognon"...

Et pourtant, la bonté, cette immense bonté qui est celle d'un si petit nombre de personnes autour de soi... Cette bonté qui ne "monte pas debout sur les bancs" devant des spectateurs, est une force, une énergie à "soulever des montagnes". Debout contre la dureté du monde et des gens, elle ne traite jamais avec Madame La Haine et avec Monsieur Lorgueil, à vrai dire elle est sans compromission, sans concession aucune. Elle n'est donc pas, la bonté, cette carpette sur laquelle on s'essuie les pieds, ce tapis que l'on piétine... Mais elle est méprisée, l'on sourit avec condescendance à sa manifestation, on la prend pour de la faiblesse, tout cela parce qu'elle n'est pas "dans le sens du monde"...


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