Le Blog du Merdier

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Chroniques Yugcibiennes

Fil des billets - Fil des commentaires

lundi, septembre 18 2017

Réflexion sur l'égoïsme

... Le dictionnaire Larousse donne de l'égoïsme la définition suivante :

"Vice de l'homme qui rapporte tout à soi : l'égoïsme est à la fois une imperfection du coeur et de l'intelligence"...

... En fait -et à mon sens"- c'est bien plus complexe que cela :

D'une manière générale -et naturelle- les gens, individuellement ou en société et en relation avec les autres, vivent dans l'environnement qui est le leur, un peu comme à l'intérieur d'une bulle. Cette "bulle" est un "microcosme" constitué de famille (de cercle familial plus ou moins étendu), de proches, de connaissances, d'amis)...

Et, à l'intérieur même de cette "bulle", les gens le plus souvent, n'ont pas la conscience en eux, de ce qui est extérieur à leur environnement (de famille, d'amis, de connaissances)... Ils n'ont pour ainsi dire jamais (ou rarement ou tout à fait occasionnellement), présent à l'esprit, que dans un environnement différent et donc dans une sensibilité en rapport avec cet environnement différent, que les autres puissent ressentir les choses différemment dans une situation qui est celle de ces autres ou de cet autre dont ils semblent "souverainement" ignorer la réalité...

Si parfois, lorsque "quatre vérités sont exprimées de vive voix et entre quatre yeux", jetées à la face des intéréssés, "remettent les choses en place"... Les intéréssés alors -peut-être- sont amenés à réfléchir ; il n'en demeure pas moins de la part de ces intéréssés, qu'après coup, une fois la réflexion passée, reviennent très vite à leurs habitudes, à leur indifférence à l'égard des autres... Indifférence qui s'apparente en général à une absence de conscience de ce que peut ressentir l'autre ou les autres dans un environnement familial et social différent, notamment lorsque cet ou ces autres sont des personnes vivant seules...

... Si l'égoïsme dans sa définition, dans sa réalité même, est une imperfection du coeur et de l'intelligence (intelligence de la relation) commune à la quasi totalité des humains... Et somme toute naturelle... L'indifférence associée à l'égoïsme est davantage encore une imperfection du coeur et un défaut d'intelligence de la relation, d'autant plus que l'indifférence est délibérée, ou accompagnée de condescendance, voire de mépris de l'autre...

... Tout ce que je dis là en particulier au sujet d'une indifférence délibérée associée à de l'égoïsme ; n'est pas cependant aussi évident que cela du fait de l'ambiguité qu'il peut y avoir dans la relation, dans la mesure où ne s'établit pas nettement, où demeure floue, la "frontière" entre la part réelle d'indifférence et d'égoïsme, et la part de sincérité ou "d'imprévu heureux" existant dans la relation...

Mais c'est aussi dans l'ambiguité que se dissimulent plus ou moins l'indifférence et l'égoïsme...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mercredi, septembre 13 2017

Macron, un président qui insulte les français en grève...

... Mais ce qui est encore plus malheureux, et qui hélas, est bel et bien une réalité dans ce pays, la France ; c'est que bon nombre de gens, en général déjà ceux qui ont voté Macron au 1er tour, et une bonne partie de ceux qui ont voté Macron au 2ème tour sans compter -aussi- un certain nombre d'abstentionnistes... Disent (quand ils ne le proclament pas, quand ils ne l'affichent pas publiquement sur les réseaux sociaux ou dans la rue ou entre voisins)... que les grévistes, les manifestants, les contestataires sont des faignants, des gens qui font grève pour un oui pour un nom...

Cela dit, il est totalement scandaleux, révoltant, inadmissible, indécent, et d'une violence abjecte, qu'un président de la République, qu'un chef d'état, étant donné la fonction qu'il exerce, étant donné qu'il représente la France à l'étranger ; puisse dire des français en grève ou manifestant dans la rue, qu'ils sont des faignants ! En effet, quelle image ne donne-t-il pas là, au regard de la presse étrangère, des gens du pays qu'il représente, la France ?

Et quel regard aussi, peut porter la presse étrangère, à la connaissance même d'un tel propos sorti de la bouche d'un président, d'un chef d'état ?

Car ce propos "des faignants" en désignant, en stigmatisant les gens qui font grève, est bel et bien -pour appeler un chat un chat- une insulte ! Et une insulte est toujours un acte de violence...

Autrement dit, que des millions de gens (soit dit en passant "du bon côté de la barrière" pour beaucoup d'entre eux) s'accordent à traiter de faignants, des grévistes, des chômeurs... Cela est d'une consternante et répétitive banalité, d'un parti pris, d'idées reçues, de préjugés auxquels au fond, nous sommes habitués... MAIS, qu'un président de la République française le dise aussi et en public et devant les médias, là, c'est non seulement inhabituel parce que cela ne s'est jamais vu de la part d'aucun président précédent... c'est absolument scandaleux, révoltant !


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

dimanche, septembre 10 2017

HIROSHIRMA 6 septembre 2017...

... Le passage de l'ouragan Irma qui a dévasté Saint Martin m'inspire l'histoire suivante :

Monsieur Marcel Huntel est un retraité aisé âgé de 61 ans demeurant dans une belle et confortable maison à Saint Martin, titulaire d'une carte Visa Premier, bien assuré par une complémentaire maladie lui assurant les meilleures conditions de soins dans une clinique privée de son choix, une complémentaire maladie et actes chirurgicaux qui prend en charge tous les dépassements d'honoraires des spécialistes les plus réputés... Et qui, outre le fait qu'il soit bien assuré, possède les équipements les plus sophistiqués en matière d'internet, de téléphone portable, tablette etc. ... Il a en effet un ordinateur Mackintoch de 1700 euro, le dernier modèle de smartphone haut de gamme, une tablette 15 pouces Apple de 700 euro...

Avant que ne survienne l'ouragan Irma, il se trouvait, ce monsieur Marcel Huntel, assis dans un plantureux fauteuil club en cuir de vache près de la grande baie vitrée de son salon, et il sélectionnait dans ses albums de photos sur sa tablette high tech, les plus marquantes de ses selfies, notamment celles où il apparaît ouvrant la portière de son cabriolet BMW... Afin de les publier, ses photos, sur sa page facebook...

L'ouragan Irma arrive, la toiture de sa maison est arrachée par le vent, sa baie vitrée explose , des trombes d'eau s'engouffrent dans son salon, il a juste le temps, Marcel, de se réfugier dans un réduit, une sorte de placard mural situé entre sa cuisine et sa salle de bains...

Après le passage de l'ouragan, il n'y a plus d'électricité, plus de téléphone, plus d'internet... Marcel sort du réduit, fait quelques pas dans son salon dévasté, et tout à coup, voilà qu'il s'effondre, perdant connaissance, il vient de ressentir une forte douleur dans sa poitrine... Sa femme, l'ayant vu tomber, se penche sur lui, il demeure immobile, allongé sur le sol...

Impossible d'appeler le SAMU ni aucun secours d'urgence, le téléphone ne fonctionnant plus. Sa femme se rend au bout de la rue, à 200 mètres il y a le cabinet du médecin traitant du couple. Le médecin est parti plus loin, s'occuper de gens blessés, la femme dit au médecin ce qui vient de se passer pour son mari, le médecin dès qu'il a pu achever de s'occuper d'un blessé, gagne la maison de Marcel mais dans les 200 mètres il faut enjamber des poteaux et des parpaings et de surcroît patauger dans 50 centimètres d'eau boueuse tourbillonnante... Enfin le médecin arrive, se penche sur Marcel... Tente un massage cardiaque... Ne peut que constater le décès de Marcel...

A quelques centaines de mètres après le bout de la rue principlale du quartier résidentiel où demeure monsieur Marcel Huntel, c'est un tout autre "décor" en fait un tout autre monde qui commence, au delà -mais si proche cependant- du quartier résidentiel... Un monde de baraquements en tôles et planches et matériaux hétéroclites, de bâches et de toiles plastifiées, dont il ne reste rien d'autre après le passage de l'ouragan, qu'un amoncellement de décombres et de détritus... et une foule de gens hagards, à demi dévêtus, dont certains de ces gens sont à terre, les uns sur les autres...

Oscar Bonvoisin, un jeune Antillais âgé de 15 ans qui, à son professeur principal du collège avait dit "m'sieur c'est dieu qu'a créé l'monde" en réponse dans un cours sur la préhistoire... Et qui savait à peine lire, et demeurait avec ses parents ses deux frères et ses trois soeurs dans l'un des baraquements ; venait de recevoir sur sa tête un parpaing... Les yeux grand'ouverts, il eut juste le temps avant de mourir, de dire "ah putain qu'est-ce qu'il est vache le bon dieu!"...


... La vérité, c'est triste à dire mais je le dis... C'est que sur cette Terre dans le monde, dans cet environnement de consommation, de mode de vie qui est celui de plus d'un milliard et demi d'humains en grande majorité vivant dans des pays développés économiquement ou en voie de développement... La vérité dis-je, c'est que ces quelque un milliard et demi d'humains, sont davantage préoccupés de tout ce qu'ils peuvent perdre en matière de confort, de sécurité, de biens de consommation, sont davantage préoccupés de ce qu'ils devraient subir, sans électricité, sans moyens de communiquer par téléphone et internet, sans eau courante, dans leurs maisons dévastées, leurs cartes bancaires ne leur servant plus à rien, le médecin ou les secouristes qu'il faut aller chercher en se déplaçant à pied, devant pour quelque temps vivre au quotidien comme on vivait au moyen âge ou comme on vit encore par exemple dans une campagne malgache ou au fin fond du Cameroun dans un abri de fortune... Sont davantage préoccupés de tout cela, oui, que des morts et des blessés nombreux qu'il y aurait lors d'une catastrophe dans le genre de celle de l'ouragan Harvey au Texas ou de l'ouragan Irma à Saint Martin... Davantage préoccupés de tout cela, oui, de tout ce qu'ils devraient subir, plutôt que de la souffrance, de la misère mêmes des gens...

En effet, à quoi ressemblerait notre monde, notre environnement de vie quotidienne, sans internet, sans téléphone, sans électricité, sans moyens de communication sur des routes effondrées, avec des ponts détruits, des aéroports dévastés... Est-ce que nos assurances, nos cartes bancaires, notre sécurité en matière de soins médicaux rapides, nos tablettes, nos smartphones, nos comptes en banque gérés par internet, nos voitures dans la mesure où elles pourraient encore rouler, est-ce que tout ce dont nous jouissons avec autant de facilité que l'air qu'on respire, et dont nous serions privés du jour au lendemain... Est-ce que tout cela pourrait comme par miracle, réapparaître au bout de seulement quelques jours ?

Oui c'est malheureux à dire, mais une catastrophe dans le genre de celle de l'ouragan Harvey ou d'Irma suscite dans notre esprit, dans notre pensée, de la peur, beaucoup de peur... et disons... " une compassion de principe, une compassion de caractère consensuel" (dont nous ne sommes pas à vrai dire tout à faits conscients parce que masquée sous une apparence de vraie compassion impliquant un élan de soldarité sous la forme de dons en nature ou d'argent)...

Cela dit, je salue ces élans de solidarité réels, venus de partout dans le monde, et bien sûr de la part de nos concitoyens Français en associations, forces de l'ordre gendarmerie secouristes médecins pompiers etc. ... Ces élans de solidatité dans et par lesquels les gens affectés sont réellement secourus et qui eux, ont une autre dimension que celle de la seule compassion...

... Les médias, les bulletins d'information au sujet du cyclone José qui doit sévir dès ce soir et dimanche, et dont le trajet (le sens de circulation) affectera Cuba, Haïti et la Floride... Ne parlent pour ainsi dire que des conséquences pour la Floride, autant dire "black out" sur les mêmes ou pires conséquences sur Haïti et sur Cuba... 

Je juge "scandaleux", "révoltant", "indécent", ce "black out" sur les quasi certaines dévastations et futures victimes de Cuba et de Haïti, comme si les gens vivant en Floride "méritaient" davantage de considération ! 

La Floride, tout le monde le sait, est l'un des états les plus riches des USA, avec une concentration de quartiers résidentiels de belles villas et propriétés de milliardaires et de gens très aisés, un état de villégiature et de tourisme et d'espaces de loisirs haut de gamme pour privilégiés... Certes il y a aussi "quelques pauvres" dans cet état... mais rien à voir avec Cuba et surtout avec Haïti !  


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

jeudi, septembre 7 2017

Retour de Star Académy en septembre 2017 ?...

... Dans les années 2002, 2003 et 2004, sur TF1, "clinquepétait" Star Ac, cette émission de téléréalité show musique chanson...

A l'époque j'avais écrit ce texte :

... Ils étaient tous là sur le plateau de Star Ac, à gigoter, arborant leurs culs givrés et leurs gueules peinturlurées. L’audimat pétait des sommets, on remettait ça pour la 3ème révolution téterrique autour du Grand Phalène, et les minots bombaient la caisse, fumaient du cyclotron, hurlaient dans le micro. Les minettes flambaient, en jupettes ou en fuseaux cramoisis, starlettant minaudant gloussant popotant du popotin… Et l’hydre businésique aux rutilants tentacules s’avança et pointa le bout de ses guirlandes, fit comme le gui pour l’an neuf à l’entrée des casemates au dessus des têtes de meufs et de bébés… Star ac c’est comme le gui et les champipis : ça squatte dans le clinquant d’une civilisation dévoyée, autant dire que ça parasite non seulement les budgets familiaux mais aussi les énergies des moutards et des ados.

Avec Star Ac pas besoin de vie intérieure : tu te pâmes sous les regards accros des starlettes, tu te mires dans la véranda déformante qui te nique l’âme et te fais te trémousser comme pour une envie de pipi… C’est que t’en pisserais de régal de te déhancher, de trépigner sur le tapis de danse avec le micro à la main !

Les saveurs épicées et contrezépicées du Loft avaient en leur temps attiré les jeunes chiots branchés et les meufs capitonnées… Dans une orgie de pubs et de gadgets, de CD et de textos, ce fut la ruée de toute la génération sida des années 80, de tous les sniffards de hasch et aussi de tous ces trentenaires désabusés vivant en couple et investissant dans la bâtitude…

Saturday et la Bamba, les tubes de Star Ac 2003, se vendaient et se vendent encore comme des petits pains, puant de saveurday et d’excréments roses de bambis auréolés de pets bariolés. Un marathon de 235 heures d’antenne, scandé de pubs et de clips, outrageusement maquillé de cuissettes, de jambettes et de visages de fête, sans jamais s’épuiser sur la piste glacée de paillettes argentées, outrecuidait de satisfaction, jalonné de bornes audimatiques et générait d’insolents profits pour TF1, Universal and cie…

Se déhanchant en tapant des mains à chaque refrain de la Bamba, Patrick Le Lay, s’il s’était hasardé à faire le laid pour rire, eût perçu les clignotements de pupille des caissières d’hypermarché sortant de chez la coiffeuse et vautrées devant la télé, frites de pacotille au bec… « Oh qu’il est drôle notre pourvoyeur de chanteurs de flouze, notre académycien des banlieues »…

L’aubade des héroïnes en fuseau percutait les sensibilités formatées, provoquait de piquantes démangeaisons au clitoris, submergeait livres et cahiers d’école, ruisselait sur les rêves nocturnes, et les téléphones portables crépitaient de SMS et de flashs mitraillés… Les parents de tous ces mômes scotchés devant la télé s’époumonaient en de tonitruants « A table » ou « Au pieu » inmanquablement suivis de « Attends attends y’a Raphaël qui prend une place de plus au Top ! »

Star Ac, c’est l’ennemour à la puissance 10, l’ennemour truandeur d’amour, l’ennemour branché qui singe l’amour. Guimauve luminescente et sous produit d’une culture bêta, on remet ça en 2004 parce que ça rapporte plein de sous et que ça efface les velléités d’ados insoumis et que ça swingue comme des cornets de glace à la vanille sur des parquets de ciné à la fraise.

La mode des scoubidous et du hula hop au temps du twist et du rock and roll était aussi totalitaire avec les SMS et les clips en moins. Et les petits Chinois de la révolution culturelle et de Mao Tsé Tung ne fabriquaient pas treize heures par jour des tapis de danse et des micros et autres fariboles pour les gosses des pays riches. Dans les forêts Vosgiennes y’avait pas non plus de bostryches dans les troncs des sapins… Et si le micro de Star Ac se muait soudain en un insecte boustifailleur de cordes vocales ? Et si les fœtus de stars se mettaient à trépigner dans le bide de leur maman – locomotive à succès damné ?

Stylistes, coiffeurs et visagistes se abattus sur le marché de Star Ac. De leurs doigts de fée, ils ont enstardisé la fille de l’humanuscule trentenaire qui exerce ses talents sous l’abri de bus du lotissement Les Alouettes… Et tous les autres minots minettes de toutes les villes et tous les villages de France qui n’arrêtent pas de se pâmer le samedi soir sur TF1, font péter l’audimat sans jamais se péter, eux, au travers de personne.

Tu crois que ça prendrait, Star Ac dans les pays de Zoulous ? Tu imagines un Aborigène de l’Australie du Nord trépignant sur le tapis de danse de Star Ac ? Et un Pygmée trisomique couinant dans le micro ?

Putain, si tu savais l’or de toi au fond de tes tripes et dans les recoins de ton ciboulot où t’es jamais allé, tu te mirerais pas dans les glaces de cette galerie de portraits et de poupées gonflables à crécelle !

La petite fille de l’Humanuscule embastillé du lotissement Les Alouettes se perdit dans le désert avec son tapis de danse sous le bras. Elle chemina longuement et par chance c’était l’hiver dans le désert, les longues nuits étoilées, fraîches et pures, les jours blancs et tièdes, les pistes pourtant incertaines devaient bien conduire aux portes de cette cité en fête dont elle rêvait les ponts, les minarets et les tours d’assaut bâtis pour la conquête du ciel.

Mais la cité n’existait pas, la petite fille n’existait pas non plus, et c’est pourquoi la petite fille avec son tapis de danse serré sous son bras ne cessait de marcher dans le désert, tout droit devant, traversant les fontaines de lumière fugitive et tous ces tapis d’eau qui danse et disparaît… Elle se disait : « Puisque je n’existe pas, alors je vais m’exister toute seule avec le tapis de danse ».

C’est bien ça, le miracle de Star Ac : te faire exister alors que t’existes pas. Faire de toi la Star que tu ne seras jamais. Transformer un abri de bus au lotissement Les Alouettes en un hall de casino. Muer un goûter d’anniversaire avec tous les copains copines en un show télévisé où l’on se déhanche en battant des mains, reprenant en chœur des bambas et des bambas à s’en éteindre la voix. C’est vrai : à force de scander des bambas, de te trémousser dans des fuseaux lumineux avec plein de cendres argentées dans les cheveux, tu vas finir par « pipeau – exister »…

Au Cirque des Roches Noires, lorsque revint le soir, la petite fille rencontra le petit renard des sables.

« Regarde » lui dit-elle, déroulant le tapis de danse… « Avec ça, petit renard, tu peux devenir une Star… Tu seras la Star du désert ! »

Et le petit renard, dont la truffe noire frémissait et la queue touffue battait le sable gris, dit à la petite fille :

« S’il te plaît, renroule le tapis et existe moi ! »


... Je dédie ce texte, aujourd'hui, en particulier à tous les jeunes garçons et filles et adolescents, la génération des -on va dire- sept/huit à quinze/seize, donc les nés entre 2001/2002 et 2008/2009... et même si l'on veut, les nés après 2009 en âge d'aller à l'école...

(Il a bien raison, le petit renard des sables, de dire à la petite fille, de renrouler le tapis de danse...)

... Bon, c'est vrai : tous ces gosses de la toute nouvelle génération, de cette génération qui aura cent ans dans les années 2110, qui savent juste lire ou lisent depuis peu... Sont les gosses des aujourd'hui trente-quarantenaires qui liront peut-être ce texte et à leur manière le résumeront à leurs mômes...

S'ils n'étaient point, ces aujourd'hui trente-quarantenaires, des "followers" de la Star Ac de 2004, je les encourage à faire comprendre à leurs jeunes enfants, pourquoi le petit renard des sables demande à la fillette de renrouler le tapis de danse...




Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mercredi, septembre 6 2017

Communisme et libéralisme

     C'est curieux ce que je vais dire – j'avais déjà réfléchi sur cette question... Le communisme et le libéralisme sont deux systèmes qui, bien que fonctionnant différemment chacun, ont autant de points communs entre eux qu'ils en avaient à leur origine et dans leur principe naturel, que dans ce qu'ils sont devenus l'un et l'autre après avoir dévié de ce qu'ils étaient à l'origine.

Nous avons là deux visions de la société, de l'économie et de la relation humaine, en effet, très différentes dans leur principe de fonctionnement, dans la manière de gérer, d'organiser la société... Mais qui, si elles avaient pu conserver chacune leurs valeurs, leurs qualités d'origine... autant dire si elles n'avaient ni l'une ni l'autre autant dévié en se pervertissant, en se dénaturant... Auraient eu, socialement, économiquement parlant, le même résultat c'est à dire une société non stratifiée en deux, trois ou plusieurs "classes" dont l'une dominant les autres, mais une société fondée sur un équilibre naturel entre les pouvoirs, les capacités des uns et des autres...

... Le combat auquel on assiste entre les tenants du communisme et les tenants du libéralisme, n'est rien d'autre en vérité, que celui d'une compétition féroce entre des protagonistes, les uns du communisme et les autres du libéralisme, qui, chacun de ces protagonistes sont deux bandes de truands belles paroles en avant invoquant les qualités du communisme et les qualités du libéralisme, afin de mettre les pays, la planète et les gens en coupe réglée à leur seul profit, le plus grand profit possible...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, septembre 5 2017

Le caractère aléatoire de ce que l'on produit ou exprime...

... La conscience ou l'acceptation en soi, du caractère aléatoire de tout ce que l'on produit, que l'on diffuse, que l'on exprime, que l'on impulse... Me semble une nécessité... Je suis en fait convaincu du fait que l'aléatoire "procède d'un principe, d'une loi, d'un mécanisme universel, naturel et intemporel"... Et, dans ce principe (ou cette loi ou ce mécanisme) naturel, universel et intemporel, je ne pense pas qu'il y ait là un "pur hasard" c'est à dire du "n'importe quoi/n'importe comment de manière totalement anarchique inorganisé...

L' aléatoire, en somme, c'est -à mon sens- une sorte de "mécanique" mue par une intelligence qui nous échappe tant elle est complexe et se situe bien au dessus de notre entendement d'homo sapiens actuel...

L'aléatoire serait, en somme, la seule "équitable" (et réelle) justice... Même lorsque ce qui se manifeste, se traduit, dans notre quotidien de vie, est éloigné, si éloigné de ce que l'on rêve, de ce que l'on espère, de tout ce que l'on peut penser que l'on mériterait "à juste titre"...

Le "principe de base" dans la "mécanique" de l'aléatoire, en fait la seule certitude vraie, c'est que de rien, du néant absolu, rien ne vient, rien ne se réalise, rien ne commence, rien ne se développe et évolue... Car il faut nécessairement dans le "creuset" ou dans "l'officine cosmique", les éléments, la matière, les particules, les "briques"... Et tout cela s'agglomère, se structure en ensembles, mais chacun de ces ensembles ne donne pas forcément loin s'en faut, par exemple, un résultat qui s'appelle le Vivant...

La réussite grâce à une action menée et donc sa conséquence "heureuse" pour chacun de nous dans notre vie, ne peut venir que par ce que l'on met, de soi, de son énergie, du "bois dont on est fait"... sans lesquels rien, rien de rien ne peut être, ne peut se faire...

Mais, et c'est là le "hic", ce qui ne nous convient pas, ce qui souvent nous désespère, nous égare, nous immobilise ; que l'on trouve injuste... C'est bien la "non conséquence heureuse" de ce que l'on entreprend avec autant de croyance en soi, d'énergie déployée...

La "non conséquence heureuse" cependant, est "partie intégrante" de la "mécanique cosmique"...

Ainsi ces ensembles qui se forment, ces molécules, ces structures, tout cela fait d'éléments, de particules... Ne font pas tous ce que l'on appelle les briques de la vie... Mais sans la formation et sans l'existence de ces ensembles, les briques de la vie ne se feraient pas... C'est là, je crois, qu'intervient "l'intelligence qui échappe à notre entendement d'homo sapiens actuel" ...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, septembre 4 2017

Le "modèle allemand" ...

... N'est autre que "l'enfer du miracle allemand" ...

Et ce "miracle" c'est celui, depuis les années 2004/2005, en Allemagne (83 millions d'habitants), de la conversion des chômeurs en travailleurs pauvres ainsi que du démantèlement de la protection sociale.

... "Si vous vous lavez et que vous vous rasez, vous trouverez un boulot" [ Kurt Beck, président du SPD, s'adressant à un chômeur – décembre 2006 ] : cette réflexion ressemble trait pour trait à celle d'Emmanuel Macron pendant sa campagne électorale en 2017, qui disait à propos d'un "job" chez UBER qu'avec un costume et une cravate, un jeune chômeur pouvait retrouver un statut social et une dignité... Et il ajoutait qu'il ne voyait pas comment il en pourrait être autrement dans le monde d'aujourd'hui tel qu'il est, et qu'il ne connaissait pas de recette pour gagner de l'argent autrement qu'en acceptant ce qu'un employeur propose...

... "Un chercheur l'affirme : 132 euro par mois, c'est suffisant pour vivre !" [ Titre de Bild, 6 septembre 2008 ]... Autrement dit, puisque tant de travailleurs sans aucune qualification sur un chantier de travaux ou dans un abattoir ou affectés à un service d'intérêt plus ou moins public, dans l'hôtellerie et dans la restauration etc. ... Arrivent à vivre avec 4,40 euro par jour, alors pourquoi d'autres salariés tout aussi non qualifiés ou peu qualifiés et très nombreux dans les différents secteurs de l'économie, de l'industrie, de l'entreprise, du commerce, du marché... N'arriveraient-ils pas eux aussi, en changeant leur mode de vie et de consommation (et aussi leur mentalité), à vivre avec 5 euro par jour ?

C'est un "copié/collé" intégral du "modèle allemand" que propose, que "met en place" à vrai dire, Emmanuel Macron.

Mais dans ce "modèle" allemand, les consommateurs de produits et de services marchands, sont en fait les -disons 30/40 millions de citoyens- qui eux, ne vivent pas du tout avec un revenu de 5 euro par jour ! Ce sont les "qualifiés", les "du bon côté de la barrière" ... et les "seniors" ayant pu dans de "bonnes conditions" cesser leur activité (et qui, soit dit en passant, 20 millions qu'ils sont en Allemagne, quand ils vont peu à peu disparaître, ne seront plus qu'une "peau de chagrin" pour les lobbies, pour la consommation...

Autrement dit "tant qu'il y a aura beaucoup de pauvres et même encore plus de pauvres ; mais en même temps aussi, beaucoup de consommateurs"... Le "Système" a "de beaux jours devant lui", et ne cèdera jamais le moindre pouce du terrain qu'il occupe ni de ce qu'il gagne toujours plus encore...



Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

samedi, septembre 2 2017

La situation des retraités en France...

... Il y a en France 15 millions de retraités dont 6 millions reçoivent des pensions de retraite inférieures à 1200 euro (à vrai dire pour la plupart de ces pensions en dessous de 1200, l'on trouve pour l'essentiel, des pensions de l'ordre de 600 à 1000, voire en dessous de 600)...

Reste 9 millions qui eux, perçoivent "à partir de 1200"... Mais sur ces 9 millions, il y en a 3,5 millions qui perçoivent plus de 1800 et 5,5 millions entre 1200 et 1800...

Et, dans les 5,5 millions de 1200 à 1800, le plus gros contingent est celui des 1200/1350, vraisemblablement de 3 à 4 millions...

Si effectivement comme cela a été annoncé, les "moins de 1200" ne seront pas affectés par l'augmentation de la CSG, et ne verront pas leur pouvoir d'achat réduit (quoi qu'il le sera cependant du fait de tout ce qui augmente notamment le gaz, l'électricité, l'eau, les services, la taxe foncière) ; il n'en demeure pas moins que les retraités les plus affectés par l'augmentation de la CSG (et qui devront continuer à payer la taxe d'habitation et à supporter les augmentations gaz, électricité, eau, services et taxe foncière) seront forcément ceux dont la pension est comprise entre 1200 et 1350, et, "un peu moins affectés mais affectés quand même", les "autour de 1600/1800"...

Mon avis (et je ne crois pas être le seul ou les rares loin s'en faut à penser ainsi) c'est que les "plus de 1800/2000" eux, pourront quand même continuer à consommer (loisirs, spectacles, voyages, équipements électroménager domotique dernier cri, aménagement façades maison jardin etc. ) ... En dépit de quelque 3,7% de revenu en moins !

De toute manière, dans les années qui viennent -lorsqu'on va arriver dans les 2030/2040 et à plus forte raison au delà de 2050- les "vieux riches" seront de moins en moins nombreux... Déjà, les "vieux seniors" de plus de 75/80 ans aux pensions de 2500/3000 euro, avec souvent les problèmes de santé qu'ils ont, c'est plus eux qui font gagner du pognon aux lobbies de touropérators... Mais bon, ce qu'ils peuvent encore faire, c'est effectuer de temps à autre un virement bancaire par internet à leur petit fils ou leur petite fille qui fait des études supérieures... Ou à un fils, une fille au chômage ou en difficulté...

Quand aux lobbies des maisons de retraite "haut de gamme" (et aussi "moyenne gamme") ils ont des soucis à se faire parce que vu le nombre de futurs retraités pauvres et vu la diminution prévisible des aides sociales et APL dans les années 2030/2040/2050... Je vois pas comment les résidences du grand âge que les investisseurs construisent aujourd'hui ou qu'ils aménagent, pourront se remplir autant que les maisons de retraite d'aujourd'hui !



Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, septembre 1 2017

Ouragan Harvey et autres phénomènes climatiques...

... Le Texas, c'est le deuxième état le plus industrialisé et en même temps le plus peuplé, des Etats Unis d'Amérique, après la Californie...

Donc une activité humaine d'une pression considérable sur l'environnement naturel dans cet état, le Texas, avec l'implantation des industries notamment pétrochimiques, une agriculture intensive, un mode de vie d'un grand nombre de gens, axé sur une consommation en produits et biens et équipements, un habitat très dense, des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires... En un mot, le Texas est un état qui forcément, ne peut qu'être que très impacté par une catastrophe naturelle dans le genre de celle de l'ouragan Harvey...

Soit dit en passant, de nombreuses régions de la planète, situées pour la plupart d'entre elles dans une zone comprise entre les 20ème et 40ème degrés de latitude en hémisphère nord, ont une très forte densité de population, d'habitations, de concentrations d'activités industrielles notamment le long des rivages, des côtes océaniques, ainsi que tout au long des cours d'eau importants et de leurs embouchures et deltas, autrement dit ce sont des zones inondables et fortement impactées par les intempéries hors normes...

Certains pays cependant, évitent depuis plusieurs années de construire des habitations et d'implanter des activités économiques et industrielles à proximité des côtes, et cherchent à s'adapter aux changements climatiques (par exemple en introduisant des plantes, des arbustes, de la végétation, des cultures vivrières qui, soit résistent à une sècheresse prolongée, soit résistent aux vents et aux intempéries), et misent sur un développement du tourisme (ressource parfois numéro 1 du pays) qui ne nuit pas à l'environnement (en implantant les structures hôtelières et les résidences vacancières, loin de la côte, ce qui est le cas notamment à Cuba)...

Toutefois en dépit des efforts d'adaptation et de prévisions qui sont ceux de ces pays, il n'en demeure pas moins que c'est à moyen terme ( en l'espace des quelques prochaines dizaines d'années), que la planète toute entière sera affectée par le changement climatique, par des ouragans, des cyclones, des inondations, des sècheresses devenant plus fréquents et plus intenses...

A la base même de la mécanique de toute formation d'ouragan, de cyclone ou typhon, de tempête tropicale ou de latitude moyenne (en gros entre les 20 et 40 ème degrés de latitude australe ou boréale, et pouvant se développer jusqu'au niveau des 50ème, 60ème ; il y a le facteur déterminant de la température de surface de l'océan : ainsi pour chaque degré supplémentaire de température de surface de l'océan, l'intensité et la violence du phénomène climatique (en force du vent, en précipitation) augmente donc, pour 1 degré, de 7%... Dans le cas d'une tempête telle que celle de Harvey, la température de surface de l'océan atlantique dans le golfe du mexique était de 4 degrés supérieure à la normale, ce qui a augmenté de près de 30% l'intensité et la violence du phénomène. A ce facteur déterminant de la température de surface s'ajoute un autre facteur tout aussi déterminant qui lui, est lié au fait qu'en zone intertropicale (à l'exception de la bande équatoriale 10 nord-10 sud qui est une ceinture autour de la planète, de cellules de basse pression permanente et donc d'absence de vents violents), il y a cette "marge ascentionnelle" beaucoup plus importante des vents et des masses d'air chargées d'humidité, autour des latitudes 15-30 nord et sud, que autour des latitudes 40-50 du fait que dans la zone intertropicale la troposphère a une épaisseur de 16/17 mille mètres (alors qu'en latitude moyenne cette épaisseur de la troposphère n'excède pas 12 mille mètres, ou qu'en latitude élevée proche du cercle polaire elle est réduite à 6/7 mille mètres)...

Soit dit en passant, les tempêtes exceptionnelles en latitude moyenne (celles de 1915, 1999 et 2009 qui ont sévi sur la France et une partie de l'Europe occidentale) sont d'une "mécanique" un peu différente (mais mêmes effets) : les courants ascentionnels brutaux et chargés d'humidité qui se développent "normalement" jusqu' à 10, 11, 12 mille mètres d'altitude (limite en latitude moyenne de la troposphère), peuvent tout à fait exceptionnellement (et cela de tous temps) dépasser le "plafond" des 12 mille mètres et se joindre au Jet Stream qui est un courant permanent circulant à limite de la troposphère et de la stratosphère dans le sens de la rotation de la planète à une vitesse variant de 100 à 400 cents kilomètres heure... Entre les latitudes 40/50 de chaque hémisphère, en un couloir de forme sinosoïdale de plusieurs centaines de km de large... La jonction des courants ascendants dans la troposphère avec le jet stream engendre une mécanique particulière d'une violence inouie (c'est ce qui s'est produit en 1915, 1999 et 2009 en France -quoique la tempête de 1999 était davantage liée au réchauffement climatique observé, que les tempêtes de 1915 et de 2009)... En 1999 on a eu en deux jours différents le 1er la partie nord de la France, le 2 ème la partie sud et avec au nord comme au sud des "bandes passantes"... alors qu'en 1915 et en 2009 c'est surtout la partie sud et même sud ouest de la France qui avait été affectée mais de façon à peu près uniforme (des "bandes passantes" plus diffuses)...

Et il y a aussi, les autres phénomènes que sont par exemple les tornades, les mini tornades et autres coups de vent violent destructeurs, qui sont des phénomènes limités en espace et en bandes passantes, assez localisés et de courte durée, dont la "mécanique" est différente aussi (tourbillon en forme de trompe conique) quoique sur un même principe de courants ascentionnels, et qui se produisent eux, dans des régions continentales de la planète, là où il n'y a a pas de relief (chaînes de montagnes) pour arrêter des masses d'air en circulation, différentes en température...

Il est d'ailleurs surprenant que depuis plusieurs années déjà, en Europe Occidentale, on connaisse aussi, presque comme sur les grandes plaines centrales d'Amérique du Nord, de ces tornades (la France est en effet un pays pour moitié, de montagnes) : il faut y voir là, une conséquence du réchauffement climatique et du renforcement des phénomènes dangereux. (Périodiquement et notamment en saison estivale et automnale, la température de surface de la Méditerranée et de l'océan atlantique nord , a tendance à s'élever de 1, 2, 3 degrés ; cette température variant normalement par exemple sur la côte Languedoc Provence Côte d'azur, entre 19 et 24 en été, et entre 19 et 21 sur la côte Aquitaine)... Quand il y a déjà rien qu'un degré de plus, ça augmente la violence des courants ascentionnels quand deux masses d'air inégales en température se rencontrent par exemple dans le sud des Cévennes ou ailleurs (une vallée des Vosges en 2013, en charente et dans le nord pas de calais en 2016)...

NOTE : en zone équatoriale (jusqu'à 8/10 nord ou sud), donc tout au long d'une ceinture d'environ 1600 km de large -soit 800 de part et d'autre de l'équateur- il y a les cellules de basse pression permanente, donc une masse d'air sans vents violents et dans laquelle l'humidité (par évaporation) s'élève jusqu'à la limite de la troposphère et en s'élevant se refroidit et se condense, d'où les pluies équatoriales quasi quotidiennes : phénomène plus "caractéristique" en Afrique équatoriale et Indonésie/Nouvelle Guinée, que sur le plateau des Guyanes (en effet en Guyane il existe ce que l'on appelle "petite saison sèche" en mars et en septembre au moment du passage du soleil au zénith. Donc pendant près d'un mois, en mars et en septembre, il pleut "un peu moins" en Guyane)...

Toute la ceinture équatoriale sur 1600 km de large jusqu'au niveau des 8/10 de latitude, ne connaît donc jamais de cyclones, ni de vents violents (seulement des vents locaux, modérés, des brises de terre ou de mer)...



Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, août 25 2017

La "marque de fabrique" d'un parti politique ...

... Beaucoup plus que par leur "marque de fabrique", les partis politiques sont vus par tout ce que l'on déplore d'eux, par tout ce que l'on leur reproche... Et qui d'ailleurs vient en grande partie non pas de la "marque de fabrique" elle même, mais des personnages qui sont dans les partis et de l'influence, de la part décisionnelle de chacun de ces personnages dans le parti...

La "marque de fabrique" d'un parti, c'est sa culture, son "essence" (son esprit)... Dans les grandes lignes qui sont celles de sa vision du monde, de la société ; dans ce qui le caractérise dans la relation qu'il contribue à entretenir entre ses membres, en un mot dans "son atmosphère"...

Lorsque se délite et disparaît la "marque de fabrique" d'un parti, il ne demeure alors plus que tout ce que l'on reproche à un parti, qui existait déjà dans le temps de la "marque de fabrique" que l'on perdait de vue...

Le "leader" d'un parti politique c'est celui qui en lui, porte au mieux la "marque de fabrique" de ce parti, et incarne en quelque sorte la "marque de fabrique" qu'il s'attache à entretenir...

... Les partis d'aujourd'hui, en particulier le Front National et Les Républicains -sans parler du Parti Socialiste qui lui n'a plus du tout de "marque de fabrique", et encore moins des partis "du centre" et de "En Marche" (le "Marais" en quelque sorte)... Les partis que sont le Front National et Les Républicains (ex UMP, ex RPR, ex UDR), ainsi d'ailleurs que le Parti Communiste, ou les Ecologistes... Avaient il n'y a encore pas si longtemps chacun d'eux leur "marque de fabrique"... Et en ce sens, le sens de cette "marque de fabrique", ils étaient des "repères" dans le "paysage politique Français... (des sortes d'entités de culture et de sociologie)...

Mais aujourd'hui le "paysage politique" devient une sorte de "marais" où les repères disparaissent ou se confondent entre eux... Les "marques de fabrique" ne sont plus que des sortes de cabanes disjointes...

J'ai toujours eu pour ma part, un certain respect, une certaine reconnaissance, une certaine considération, pour la "marque de fabrique" par elle même qui est celle d'un parti politique et cela quand bien même la "marque de fabrique" n'est point celle qui sied à mes idées... Mais lorsqu'il n'y a plus à proprement parler, de "marque de fabrique", et qu'il ne reste plus que tout ce qui est à déplorer, que tout ce que l'on peut reprocher à un parti ; qui déjà "prenait le dessus" en dépit de la reconnaissance et du respect de la "marque de fabrique", alors là, "ça ne va plus du tout" !



Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

- page 4 de 60 -