Terre en danger ! Le blog de Bruno Leclerc du Sablon

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Développement durable

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dimanche 11 avril 2010

Triez mieux pour gagner plus !

J'ai planté ma tente dans une commune du Berry (département du Cher), où les ordures sont enlevées par un syndicat intercommunal qui exige le tri sélectif des ordures ménagères depuis le début de janvier 2010.

Belle initiative ! On vous colle un container à couvercle violet muni d'un code barre et, à chaque enlèvement - une fois par semaine -, on incrémente le compteur qui va permettre de calculer la surtaxe qu'on va vous faire payer à la fin de l'année. Le minimum est 12 enlèvements par an et 120 € de taxe. (Le maximum étant un enlèvement par semaine et 360 € de taxe annuelle !) Le hic ? C'est que cette taxe - une surtaxe - vous arrive en plus de la taxe d'habitation, qui inclut déjà la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

Si j'étais responsable, j'aurais choisi une méthode plus attractive pour inciter les habitants à trier leurs déchets : "triez mieux pour gagner plus !" A chaque enlèvement de déchets triés (verres, emballages, papier, ordures ménagères...), on vous diminuerait le montant de la taxe habituelle et on finirait même par vous faire un crédit d'impôt...

D'ailleurs, c'est pas nouveau : une commune du Tarn, Le Séquestre, pratique déjà cette politique ! Le habitants gagnent de l'argent parce qu'ils trient mieux !
Les déchets, qui sont payés par les habitants dès qu'ils achètent les produits, ne sont-ils pas valorisables ? Alors pourquoi leur faire payer en plus une surtaxe ? A-t-on déjà connu des entreprises qui, au lieu d'acheter leurs matières premières, les font payer à leurs fournisseurs ?

(Ci dessous, deux images du site de la ville du Séquestre.)

Séquestre 1Séquestre 2

dimanche 13 avril 2008

Planète durable : éco-roulez ! éco-dansez ! éco-rêvez !

Ademe_écoimages_couverture

Ce livret rassemble des Images distribuées par l'ADEME pendant le salon Planète durable qui ferme ses portes aujourd'hui.
Pour l'ouvrir, cliquez sur l'image de couverture ci-contre.









Apprenez à protéger l'environnement en vous amusant : pour jouer, faire jouer vos enfants ou tester vos connaissances, cliquez ici


Poème pour écoaimer

En ville vous voulez
Les autos dépasser
Ecoroulez

Pour toujours préserver
Sa forme et sa santé
Ecomarchez

Pour économiser
De l'électricité
Ecoswitchez

Vos amis d'à côté
Du bruit les protéger
Ecobaissez

Et l'hiver arrivé
Son confort assurer
Ecobrûlez

Les produits à danger
Et tous vilains déchets
Ecojetez

Son moteur allumé
Essence gaspillée
Ecoréglez

Du jardin potager
Rassembler les déchets
Ecompostez

Energie gaspillée
Gare au porte monnaie
Ecochauffez

Conduire et s'énerver
Au volant se calmer
Ecodrivez

Ne pas tout mélanger
Penser à recycler
Ecotriez

La maison aérée
De l'air y faire entrer
Ecofiltrez

Son transport assurer
Et l'auto partager
Covoiturez

Les produits achetés
Aux autres comparer
Ecovivez

Vos effets préférés
Sont ceux de neuf huit Gé
Ecoportez

Et pour vous défouler
En boîte s'amuser
Ecodansez

Enfin pour libérer
Son cerveau encombré
Ecorêvez

jeudi 10 avril 2008

EXPO : Planète durable, du 10 au 13 avril

Planète Durable ouvre aujourd'hui ses portes pour 4 jours de découvertes et d'animations mettant à l’honneur l’éco-consommation dans notre vie quotidienne.
Le vert, le bio, l’éthique, le durable, l'équitable s'y conjuguent harmonieusement avec modernité, design et innovation !

Cette expo, qui se tient à la Porte de Versailles de 10 heures à 19 heures jusqu'à dimanche, est un rendez-vous unique pour découvrir les solutions concrètes pour un monde plus respectueux de l’homme et de son environnement. Elle accompagne l’émergence d’un nouveau style de vie plaisant à travers lequel chacun manifeste son désir d’agir en consommant autrement.

Cet événement est aussi l’occasion de comprendre, de s’informer et de s’amuser en découvrant la créativité et l’enthousiasme que suscite cette nouvelle économie positive.

Pour plus d'info, cliquez ici.

jeudi 03 avril 2008

Bruit des éoliennes : l'AFSSET fait le point

Eoliennes, AfssetL’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) a publié le 31 mars 2008 son rapport « Impacts sanitaires du bruit généré par les éoliennes ». Ce travail, qui répond à une saisine des ministères en charge de la Santé et de l’environnement de juin 2006, recommande de ne pas définir une distance d’installation unique entre les parcs éoliens et les habitations, mais plutôt de modéliser au cas par cas l’impact acoustique du projet.



Je me réjouis de voir l'Afsset confirmer de façon aussi claire le point de vue que j'exprimais, il y a 18 mois, dans mon essai La Terre en danger, le devoir de changer ! Toutefois, et bien que cela ne rentre pas exactement dans le champ de la santé humaine, j'aurais apprécié que l'Afsset, dans son rôle dédié à l'environnement, pousse son investigation jusqu'à l'étude de l'impact des infrasons sur la faune souterraine. On sait que les ondes acoustiques se propagent en surface (en sismologie on les appelle ondes S, ou ondes de surface) à une vitesse qui peut atteindre 6.000 m/s dans les roches granitiques et plus de 2.000 m/s dans les terrains moins durs, argileux par exemple. La question de la survie des micro-organismes (ou des vers) qui font la richesse des sols cultivables reste donc posée. Avis aux pédologues !

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lundi 31 mars 2008

Bue Car ou Blue Star ?

Oui, c'est demain que commence la Semaine du Développement Durable. Chacun, dans sa ville, aura à cœur de participer aux événements, rencontres ou expositions qui y sont organisées. Mais ici, à Clamart, il semble que le maire, trop occupé à sauver son mandat, ait négligé l'opportunité de mettre en valeur cette ardente obligation.

Dans ce billet, je voudrais simplement souligner l'effort de Sophie Young, cette Clamartoise qui fut candidate sur notre liste Prenez le Parti de Clamart, fondatrice et présidente de la société g=9.8 dont on a toujours plaisir à découvrir le talent soit en lui rendant visite, soit en ouvrant son site internet.

On retrouve d'ailleurs Sophie à la page 96 du numéro 571 de l'hebdo Marianne, en bonne place de la rubrique Savoir Vivre, consommer vert, mais on y retrouve aussi des exemples illustrant bien les propositions inscrites dans le programme Prenez le Parti de Clamart, des transports à l'habitat et aux énergies renouvelables.

Ne remarque-t-on pas la similitude entre la Blue Car, la voiture électrique du groupe Bolloré dont la sortie est annoncée pour décembre 2008, et la Blue Star du groupe Maillerais, cette voiture fictive des héros - Maurice et Odile Le Menech - de mes romans Coffiots, la fin des casses ? et Coffiots dans la Ville Close ?

Au fait, Monsieur Bolloré n'est-il pas un des amis de notre président ? Je sais, vous attendez toujours le tome 3 de la série des Le Menech, celui où, peut-être, cette promesse faite à Maurice et Odile par Monsieur Maillerais de les emmener en croisière sur son yacht, entre Malte et la Sicile se réalisera.

Patience ! Un événement douloureux survenu dans ma famille m'ôte pour l'instant toute envie de continuer d'écrire et publier ce roman jour après jour. Je préfère attendre et vous en faire la livraison en une seule pièce. Avant l'été j'epère, comme ce fut le cas pour le tome 1, en juin 2007. Mais je continuerai d'écrire des poèmes, en espérant m'améliorer dans cette écriture, chaque jour.

vendredi 28 mars 2008

Réparer la planète

J'ai assisté ce soir à une conférence débat autour du livre Réparer la planète, de Maximilien Rouer.

En regardant et en écoutant la vidéo incluse sous le lien ci-dessus, on ne peut qu'être d'accord avec cet auteur, par ailleurs consultant dans le cabinet BeCitizen.

Si l'on voulait résumer en quelques mots l'essentiel de son discours sur les moyens d'interrompre le réchauffement climatique et donc d'éviter les catastrophes humanitaires qui s'ensuivraient, il s'agirait, comme on dit au Monopoly en parlant de la case prison, de transformer directement l'énergie solaire (captée sous l'une quelconque de ses formes, photovoltaïque, éolienne, biomasse...) en énergie consommable, y compris en carburants, mais sans passer par la case fossile.
Pourtant, je ne suis pas d'accord avec son approche de la croissance, qui continue de donner un rôle prépondérant aux très grandes entreprises, les seules, semble-t-il dire, qui soient capables de proposer les changements nécessaires, aussi bien dans le domaine de l'énergie que dans ceux du bâtiment, des transports et de l'agro-alimentaire. J'ai noté, peut-être à tort, que Maximilien Rouer restait partisan de la croissance économique, et sans doute aussi de la mondialisation.

J'introduirais volontiers ici ce paradoxe : Le Bhoutan, ce petit pays himalayen de 2 millions d'habitants coincé entre la Chine, le Tibet, le Népal et l'Inde, est, avec un PNB par habitant d'environ 1000 US$, l'un des plus pauvres du monde. Il ne s'en vante pas moins d'être le pays au plus fort BNB (1) par habitant !

(1) BNB = "Bonheur national brut."

lundi 24 décembre 2007

Energies renouvelables : le point sur les ambitions européennes

Dans la lettre d'Actu Environnement : Le Syndicat des Energies Renouvelables fait le point sur les moyens d’atteindre les ambitions européennes

À l’occasion d’une conférence de presse, le 19 décembre dernier, le Syndicat des énergies renouvelables a fait le point sur les moyens à développer en France pour respecter les ambitions européennes concernant l’utilisation d’énergies renouvelables.

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vendredi 31 août 2007

Réchauffement climatique : menace pour l'alimentation

GENEVE (Reuters) -

L'expansion des zones désertiques et la dégradation des terres arables dues au réchauffement climatique vont s'imposer dès la prochaine décennie comme des menaces sérieuses pour la satisfaction des besoins alimentaires d'une population mondiale en forte croissance, avertit M. V. K. Sivakumar, chercheur à l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

"Devons-nous redouter la dégradation des terres? Oui !", a lancé le scientifique, responsable du département agriculture de l'OMM, s'adressant à la presse à Genève, quelques jours avant la conférence sur la désertification qui se teindra du 3 au 14 septembre à Madrid.
"Nous nourrissons aujourd'hui la population mondiale, qui compte 6,3 milliards de personnes, à partir de 11% de la surface susceptible d'être exploitée pour une production alimentaire sérieuse. La question est de savoir si nous pourrons nourrir les 8,2 milliards prévus en 2020 si les terres cultivables sont moins nombreuses", a-t-il poursuivi, évoquant l'Afrique, l'Amérique latine et certaines zones d'Asie où la raréfaction des pluies et leur caractère moins prévisible seront les plus dommageables.

Outre la dégradation des sols, précipitations en baisse et évaporation accrue compliqueront à la fois l'irrigation et la production de l'énergie nécessaire aux engins agricoles.
Dans certaines régions, a souligné Sivakumar, la progression du désert et la salinité croissante de sols autrefois fertiles est déjà très avancée. A terme, ce pourrait être le sort des zones sèches d'Amériques latine, notamment au Brésil, l'un des poids lourds de la scène agricole mondiale.
En Afrique, la variabilité croissante du climat va probablement se traduire par un raccourcissement de la période de production, en particulier dans les zones arides et semi-arides.

L'innovation et l'adaptation des pratiques agricoles afin de ménager les ressources n'en sont que plus essentielles, mais le retour à la multiplicité des productions, au détriment de la monoculture intensive avec force engrais, peut également se révéler salutaire, a estimé le chercheur.

mardi 10 juillet 2007

La TVS (Taxe à la Valeur Soustraite)

Bruno portraitChez moi, la fibre écologique commence de s'exprimer en 1974, à l'occasion de la candidature de René Dumont aux présidentielles. Il obtient 337.800 voix, soit 1,32% des suffrages. Mais elle était déjà vivante avant cette date : au début des années soixante-dix, je participais à un comité de défense contre le projet de Radiale Vercingétorix, qui devait couper en deux le 14ème arrondissement de Paris.

Entre la rue Didot et la rue de Vanves...
... Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Peu de temps après, je m'associe au comité de lutte contre le projet de promotion immobilière impliquant de raser la Cité des Fleurs (1). %%

Les quartiers ont beau n'être que des carcasses de pierre et de béton, ils ont une vie. Détruire ces carcasse, c'est les tuer.

Pour animer la campagne de René Dumont, nous investissons une péniche amarrée près du Pont de l'Alma. Je me lie alors d'amitié avec René, que je rencontrerai par la suite dans plusieurs forums, et un peu avec Brice Lalonde qui se présentera aux élections sept ans plus tard et triplera le score des écologistes. Malgré cela on ne lui trouvera, pour installer son Ministère de l'Environnement, qu'un petit hôtel particulier avenue Georges Mandel assorti d'un budget cacahuètique.

C'est vrai que depuis la campagne de 1974, on peut se méfier de nous, qui voulons limiter la consommation de pétrole en proposant le litre d'essence à cinq francs. C'est le Club de Rome, Ivan Illich, Halte à la croissance !… Et pour René, c'est l'Utopie ou la Mort, ainsi qu'il a titré son livre édité trois mois avant le suffrage.

De mon côté j'avais écrit un article, La taxe à la valeur soustraite, dont aucun quotidien ne voulut. En voici un résumé :

La TVA est un impôt si facile à lever que presque tous les pays l'ont adopté. Mais taxer la valeur ajoutée, c'est taxer le travail, donc freiner l'emploi. Taxer davantage les matières premières, ce serait préserver mieux les ressources naturelles et favoriser les métiers qui, avec peu de matières, donnent plus de valeur aux objets fabriqués. Supprimer – ou réduire fortement – la TVA et instituer la TVS, ce serait à la fois préserver l'environnement et développer l'emploi. N'était-ce pas ce qu'on appelle maintenant le développement durable ? Mais la TVA est si pratique….

__

(1) La Cité des Fleurs se situe boulevard Arago et borde la rue de la Santé, en face de la prison de la Santé. Le terrain de la prison étant sensiblement plus vaste que celui de la Cité des Fleurs, pourquoi ne pas raser la prison ?


Extrait de Carcasses. (Cliquez sur la couverture du livre, à gauche.)

vendredi 06 juillet 2007

Histoire des éoliennes du Languedoc

Au début de l'été 1999 furent organisées à Viviers, en Ardèche, les deuxièmes Journées Prosper. Il s'agit de Prosper Dellon, né en 1829, grand-père de ma grand-mère Leclerc. Y sont invités tous les descendants de Prosper.

En pareilles circonstances, les retrouvailles étant faites, les discussions tournent le plus souvent sur la généalogie. J'y apprenais que Prosper Dellon, propriétaire viticole à Salle-d'Aude, à la limite entre l'Aude et l'Hérault, tenait cette propriété d'aïeux dont le plus ancien connu, officier dans l'armée de Charlemagne, reçut cette terre en récompense de hauts faits au retour d'une campagne en Espagne. Comme d'autres officiers sans doute ?
Eolienne Villeveyrac
Mais le plus intéressant, chez ce polytechnicien sorti dans le corps des Ponts et Chaussées, fut sa carrière auprès des services du département de l'Hérault, notamment comme ingénieur en chef du Service des Affaires Maritimes. Outre la modernisation du port de Sète – la grande jetée a pour nom épi Dellon – il inventa et développa un nouveau type d'éoliennes afin d'assainir le littoral, arroser les cultures, submerger les vignes soumises au phylloxéra et dessaler les marais qui rendaient de nombreux villages insalubres. Les éoliennes Dellon, appelées dans son brevet daté du 23 février 1867, moteurs à vent autorégulateurs, furent construites selon un plan éminemment ingénieux et plus de deux mille furent installées, entre Aigues-Mortes et Carcassonne.

Il est remarquable que l'utilisation de ces éoliennes, les premières de la série, permirent de réaliser des expériences d'assainissement et de mise en culture des marais voisins du littoral, ceux de la Grande Palus de Vic-la-Gardiole en premier lieu, qui laissaient aux habitants des communes voisines une espérance de vie de dix à quinze ans inférieure à celle des localités situées à l'intérieur du département. Il fut alors prouvé que l'insalubrité n'existait plus là où ces trois facteurs n'étaient pas réunis : l'eau, la température élevée et l'abondance de matières organiques.

On peut lire dans les archives de l'Hérault : Dans le cadre des expériences d'assainissement des marais du littoral méditerranéen, le moulin à vent fonctionnant avec le système Dellon autorégulateur qui avait été d'abord expérimenté près de Frontignan a été transporté en 1874 en bordure de la Grande Palus de Vic avec un rouet (pompe centrifuge à axe vertical) pour faire face aux besoins ordinaires pour l'épuisement1 des eaux et le dessalage de ces marais, chaque fois que la machine à vapeur de 15 CV n'était pas nécessaire.

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dimanche 01 juillet 2007

Lui aussi, il la savait en danger, la planète Terre !

Le capitoleLorsque j'étais Délégué aux Relations Industrielles pour les Régions Limousin et Poitou-Charentes, je rencontrais souvent les élus régionaux, notamment dans le train Le Capitole. Cependant, parmi les élus de ces deux Régions, celui que je préférais ne prenait pas le Capitole :

C’était Michel Crépeau.

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lundi 25 juin 2007

Edifiant ! "Comment les Riches détruisent la Planète", par Hervé Kempf

Ce Livre est le complément incontournable de mon essai La Terre en Danger, le Devoir de Changer ! Dans cet essai, faute d'énumérer les conditions nécessaires pour lever cet immense défi, j'écris cette phrase : Si..., si..., si... mais l'argent fait les rois, et les rois ont besoin de châteaux, pas de cabanes ! (Pour découvrir le livre, ciquez ici.)

D'une manière forte, convaincante, Hervé Kempf explique comment et pourquoi il ne peut y avoir de solution durable aux problèmes posés par le réchauffement climatique sans prise en compte du rôle éminemment prédateur des puissances de l'argent.

Pour la première fois dans son histoire notre espèce est confrontée aux limites de la biosphère, et nous devons trouver les moyens d’orienter différemment le progrès de l’humanité, mais une classe dirigeante prédatrice refuse les changements nécessaires. Hervé Kempf est journaliste au Monde, spécialiste des questions environnementales.

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vendredi 08 juin 2007

Tous citoyens de l'Océan !

Aujourd'hui : Journée Mondiale de l'Océan 2007


Prendre conscience que l'Océan est vital et agir pour sa préservation chacun à son niveau, voilà l'ambition de la Journée Mondiale de l'Océan, qui est célébrée ce 8 juin 2007 sous l'égide de la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l'UNESCO. Plus de 50 pays des 5 continents prennent part à cet événement à travers des actions éducatives et de terrain.

Source : notre planète.

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mercredi 18 avril 2007

Dans 50.000 ans, nous, notre jardin...

KEO_image.jpg

Pour écrire votre message qui sera transmis par le satellite KEO, dans 50.000 ans, à nos descendants (aux vôtres, aux miens..) cliquez ICI :

Vous disposez de 6.000 caractères, soit environ 4 pages. Cela vous laisse largement assez de place pour expliquer, par exemple, pourquoi, en 2007 après Jésus-Christ, pendant qu'il existait un pays qui s'appelait France, vous aviez choisi de voter pour un président qui s'appelait François Bayrou. Moi, je ferai un message disant qu'à cette époque on m'appelait "jardinier".

mardi 03 avril 2007

Piqûre de rappel...

Une semaine pour apprendre à sauver la Terre. Cliquez ici.

La semaine du développement durable, du 1er au 7 avril, est bien plus qu'un simple rappel. Le but de ce mouvement, qui regroupe pas moins de 1970 projets différents, est un véritable appel à la citoyenneté et au changement de comportement de chacun face aux menaces qui pèsent sur les hommes et sur la planète. Cet effort repose sur trois piliers principaux tout en cherchant à les concilier : le progrès social, le développement économique et la protection de l’environnement.

samedi 31 mars 2007

Réchauffement planétaire

Lu sur le forum d'Alexandrie Online :

Des milliers de « blanchons » sont vraisemblablement morts au Canada dans le Golfe du St. Laurent en raison de l’absence de banquise, nécessaire pour que les femelles puissent donner naissance et nourrir leurs petits. Les experts d’IFAW (Fonds international pour la protection es animaux - www.ifaw.org) ont effectué des vols de surveillance quotidiens sur la région. Ils rapportent que tant la glace, que les phoques sont presque totalement absents des eaux du Golfe du St. Laurent, où naissent chaque année des centaines de milliers de phoques.

"Les conditions sont cette année désastreuses. J'ai consacré six années à l’étude de cette région et je n'ai jamais rien vu de comparable à cela." a dit Sheryl Fink, chercheur à IFAW. "Il n' y a que de l'eau et presque aucun phoque. J'ai seulement vu une poignée de phoques adultes et quelques blanchons, là où normalement nous devrions en voir des milliers et des milliers."

Les conditions de la glace sont cette année parmi les plus mauvaises. Les scientifiques ont enregistré les conditions de la glace dans le Golfe du St Laurent et de Terre-neuve au cours des onze dernières années, neuf étaient en dessous de la moyenne. En 2002, 75 % des blanchons nés dans le Golfe sont morts en raison du manque de glace avant même que la chasse n'ait commencé. Cette année, l’état de la glace semble être encore plus mauvais qu'en 2002 et les scientifiques d’IFAW estiment que la mortalité des bébés phoques sera extrêmement importante.

"Il est très probable que cette année nous pourrions avoir près de 100 % de mortalité de bébés phoques dans le Golfe du St Laurent en raison des mauvaises conditions de la glace causées par la hausse des températures," a dit le Docteur David Lavigne, conseiller scientifique d’IFAW, qui a récemment co-écrit un rapport sur l’impact du réchauffement climatique sur les phoques.

la suite sur Futura Sciences...

mercredi 28 mars 2007

Lu dans la presse : il faut arrêter de croire que le nucléaire va nous sauver.

L'énergie nucléaire représente 16 % de l'énergie consommée en France. Il ne faut surtout pas confondre la part de l'électricité, qui est à 75 %, et celle de l'énergie qui n'est pas si importante que ça malgré 58 réacteurs nucléaires. Ce qui fait qu'il est beaucoup plus facile de se passer du nucléaire qu'on ne le croit en général.
Au niveau mondial, le nucléaire ne couvre que 2 % de la consommation d'énergie, c'est donc une énergie en fin de compte marginale, même si son danger est, lui, maximal.

Stéphane Lhomme : "il faut arrêter de croire que le nucléaire va nous sauver"

LE MONDE, 28 mars 2007. Lire article en annexe.

vendredi 23 mars 2007

L'énergie éolienne pour des voitures électriques, une utopie ?

Le groupe industriel de Vincent Bolloré est fortement impliqué dans la fabrication de condensateurs à hautes performances. Fort de cette expérience, l'entreprise a développé, depuis quelque temps déjà, un nouveau modèle de batterie de traction de forte capacité et en a équipé le prototype d'un nouvelle voiture à vocation urbaine et périurbaine, la BlueCar. Cette voiture électrique, avec ses batteries d'une puissance totale de 30 kW, peut atteindre 125 km/h en vitesse de pointe avec une accélération de 0 à 60 km/h en 6,3 sec. Avec une longueur de 3,05 m, une largeur de 1,7 m, 5 places et un coffre volumineux, la BlueCar pourrait être la voiture de Monsieur ou Madame Tout-le-monde.

Maintenant rêvons ! Toutes les voitures roulant en ville ou en zone urbaine sont des BlueCars approvisionnées en électricité par des batteries rechargées régulièrement. Posons-nous alors la question de savoir combien d'éoliennes il faut pour remplir ces batteries, tout au long de l'année, et quelle surface occupent ces éoliennes. Pour répondre à cette question, j'ai choisi, arbitrairement, les ordres de grandeur suivants :

Il y aurait 8 millions de BlueCars effectuant en moyenne 8.000 kilomètres par an. Chaque voiture ayant une autonomie de 400 kilomètres, il faudrait donc recharger ses batteries 20 fois par an. Ceci représente une énergie totale de 48 millions de mégawattheures. Supposant que l'on utilise des éoliennes d'une puissance nominale de 3,5 mégawatts (MW) ayant un coefficient d'efficacité de 33%, on calcule aisément qu'il faudrait 4.745 éoliennes.

Est-ce beaucoup ? Regardons. On estime que l'on peut, dans une région bien ventée, installer 15 éoliennes par kilomètre carré (km²). Pour installer toutes les éoliennes, il faudrait donc leur réserver un parc de 316 km², c'est à dire environ un vingtième de la surface d'un département français moyen. (L'Aveyron a une superficie de 8.735 km² ; le Cantal, de 5.726 km²...) On pourrait, par exemple, choisir 4 sites d'environ 80 km² dans des régions à très faible densité d'habitation - ou en mer - et organiser, à partir de ces grandes fermes éoliennes, la distribution de batteries rechargées vers les stations services, sur tout le territoire.

Le résultat ? Plus de pollution ni d'émission de gaz à effet de serre, plus de bruit et économie très sensible de la consommation de produits pétroliers, environ 5 millions de tonnes en prenant l'exemple de voitures qui auraient consommé 8 litres aux 100 kilomètres, soit encore environ 200 millions d'euros au prix du brut ou plus de 1 milliard d'euros au prix à la pompe. L'investissement éolien serait de l'ordre de 5 milliards d'euros.

Qui dit mieux ?

mercredi 21 mars 2007

Découvert grâce à Alexandrie Online : "Terra Economica"

Je suis heureux de découvrir un magazine qui confirme et complète subsantiellement les idées que j'ai développées dans "La Terre en danger, le devoir de changer" (lien ci-contre).
Terra Economica est un mélange de journalisme indépendant, de curiosité pour le monde dans lequel nous vivons et de vulgarisation de l’économie et des enjeux du développement durable.

Terra Economica est publié 1 jeudi sur 2, soit 24 numéros par an. On peut également le lire à l’écran ou télécharger la version PDF.

Pour télécharger un numéro hors-série gratuit, intitulé "Quand le ciel nous tombera sur la tête", cliquer sur le lien dans le bandeau à droite.

vendredi 16 mars 2007

La Terre en danger, le devoir de changer

Me revient en mémoire l’énorme panne du 6 novembre 2006, qui eut pour origine un simple geste, anodin, d’un agent allemand du service de l'électricité, près du Rhin. Le remède fut vite annoncé : investir, augmenter largement le réseau de transport. On avait bien commencé l’Europe avec la CECA, la Communauté Européenne pour le Charbon et l’Acier : succès. On a continué de la faire avec la PAC, la politique agricole commune : succès (pour la France), puis avec la monnaie unique, l’Euro (non, ce ne fut pas l’Ecu, mais succès quand même), puis on a tenté la Constitution : échec ! Qu’avait-on oublié ? La Communauté fiscale ? Vite, Johnny, il est encore temps de se tirer ! La communauté des droits sociaux ? Laissons le temps aux grands de se délocaliser. La Communauté de la communication, de l’audiovisuel, du téléphone ? Petit à petit. Celle des transports ? Touchez pas à mon TGV ! Déjà notre Eurotunnel se noie, notre Airbus a du plomb dans l’aile, la traversée sous le Mont-Blanc n’est pas oubliée, alors, du calme ! Mais la Communauté de l’électricité ? En voilà une idée qu’elle est bonne ! Non, elle n’est pas bonne, mais elle pourrait l’être si… Si c’était une communauté d’échanges de technologies pour que partout la ressource en énergie renouvelable la plus facile à exploiter puisse être effectivement exploitée, même au niveau le plus bas, celui de la maison, de l’immeuble, du village, du quartier, de l’ensemble de bureaux, de l’usine… et si cette ressource n’est pas directement productrice d’électricité comme le solaire photovoltaïque ou l’éolien, alors que l’on fasse de la cogénération… Un exemple : on commence à voir apparaître, même dans Paris, des petites éoliennes sur le toit de certains immeubles, comme les hydroliennes dont je parlais au début de l’exposé. Ces machines à axe vertical et qui ne dépassent pas deux mètres de hauteur, ne créent pas plus de nuisance – pas de rayonnement radioélectrique – que les relais de téléphonie mobile posés aussi sur les immeubles, un peu partout, et l’électricité produite est telle que le coût de l’électricité pour les habitants peut se trouver sensiblement diminué. Si c’était une communauté d’investisseurs privés, comme le sont aujourd’hui nombre de citoyens allemands qui se regroupent pour construire la ferme éolienne qui alimentera leur village…On imagine facilement des groupements d’agriculteurs se constituer pour exploiter des cultures peu consommatrices d’eau et capables de fournir l’énergie pour l’ensemble d’une communauté urbaine... Si c’était une entente interrégionale, qui décide des réseaux de solidarité entre les régions voisines de façon qu’aucune d’entre elles ne vienne à être subitement privée de tout ou partie de son alimentation électrique, par un de ces caprices que la nature, quand elle est sévère, sait réserver aux hommes…Et le nombre des réseaux – et des pylônes – de transport de l’électricité sous très haute tension, au lieu d’augmenter, pourrait sans doute être réduit. Si c’était une Communauté citoyenne, où les consommateurs font attention au tri et à l’élimination de leurs déchets… Si…si… si… Mais l’argent fait les rois et les rois ont besoin de châteaux, pas de cabanes.

Extrait de l'essai "La Terre en danger, le devoir de changer ! (Cliquez ici)

La Terre en danger, le devoir de changer !