Miettes de vie

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Mon blogmémo

[Ces beaux jours ! Les souvenirs enchantés qu'ils nous laissent et l'espoir d'en retrouver de semblables, sont nécessaires pour nous donner la force et le courage de supporter les mois de tempête. Mais puisque ni l'été, ni le désir, ne peuvent durer au-delà du terme naturel, il nous faut apprendre à aimer aussi des jours plus gris, les brumes de l'automne et les longs soirs de l'hiver.]

C'est sous l'oeil vigilant de cette petite fille, celle que je ne suis plus, que va se dérouler, au fil des billets, un récit fait de miettes, de bribes, de pans de vie.

Écrire, c'est partager. Une petite phrase profondément logique, presque une lapalissade ! "Se cacher pour écrire" était cependant plus adapté à mon profil hésitant, jusqu'à l'arrivée de notre nouveau millénaire. Il était temps ! J'ai enfin découvert ce merveilleux partage. Comment ai-je donc pu changer aussi radicalement ? Non seulement je ne camoufle plus mes écrits en cours, sous des magazines de mots croisés (là était ma ruse), mais j'ose les faire lire. Alexandrie et ses membres ont largement contribué à cet épanouissement et là est mon refuge. Certes, le doute et mon manque d'assurance persisteront, mais nous vivons ensembles depuis si longtemps...

Fil des billets

mercredi, octobre 10 2007

Ameuter, rameuter les foules

Ameuter, rameuter les foules : pour une juste cause, une urgence, une implication ou un communiqué d’intérêt général, une alerte sanitaire, une détresse…
Mais ameuter, rameuter les foules pour son profit personnel, n’impliquant que sa propre satisfaction, est un délit intime. Les techniques employées peuvent être détournées, fourbes, cauteleuses. Elles souillent, défigurent un ego, quoique l’on puisse penser. Un mouvement qui entraîne obligatoirement des méthodes pas toujours très reluisantes, et surtout dévalorisantes pour un amour propre, définitivement entaché. Tel cet enfant qui, à l’école, a obtenu une très bonne note à un exercice, comment peut-il étaler sa fierté s’il a triché ! Comment fait-il pour taire sa conscience en clamant qu’il est le meilleur alors qu’il n’a fait qu’usurper ou voler ? Ne lui serait-il pas plus doux de penser que, s’il n’est pas le meilleur, au moins ce qu’il a fait lui appartient et qu’il aura d’autant plus de mérite en cherchant à s’améliorer par le travail ?
Alors, ameutons, rameutons, sensibilisons les foules pour une juste cause, celle de la sincérité. Refusons le mensonge, affichons la clarté dans nos actes et la justice sera au bout du chemin. Et le sourire, le vrai, pourra s'afficher sans restriction et dans la sérénité, ainsi : Mary

C'était ma petite humeur du jour, ici Mary J’Dan, à vous les studios !

mardi, septembre 25 2007

Les concours ou leurs aberrations

Par la magie du « copié collé », j’ai prélevé l’intégralité de ce billet à : http://blog.bebook.fr/woland/ que je m’empresse de publier. Afin de sensibiliser les organisateurs, une large diffusion serait en effet souhaitable.

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jeudi, septembre 6 2007

Avis d'absence

Chers amis,
Privée d'Internet, conséquence de mon déménagement, je me vois contrainte de vous abandonner pour quelques jours. De nouveaux billets seront édités dès mon retour avec la suite du tarot Égyptien et certainement d'autres idées ou humeurs.

À Très bientôt. bunnymail.gif

jeudi, août 2 2007

Mamika

Je voulais vous donner un avant-goût sur la personnalité de Mamika avec une charmante vidéo, mais après quelques heures de galère, je renonce. J'ai néanmoins réussi l'exploit de l'afficher sur mon site. Les voies de l'informatique sont et resteront une énigme pour moi. En contre partie, je vous offre l'une de ses photos.
Mamika, en plein délire

Il n'est nullement nécessaire de faire de la publicité pour cet extraordinaire personnage qu'est Mamika. Cependant, la vocation première d'un blog, n'est-elle pas la partage ? Je ne peux donc pas garder pour moi cette merveilleuse découverte. Vous serez subjugués par sa beauté et son humour en cliquant sur le lien suivant http://www.myspace.com/frederikagoldberger

Pour les auteurs en recherche d'éditeur

Si l'on ne sait pas toujours vers qui s'orienter, l'essentiel n'est-il pas de savoir où il ne faut surtout pas aller ?
J'adhère parfaitement à la démarche de Woland, d'où la publication de ce billet.

Pour vous informer, cliquez ICI

vendredi, juillet 13 2007

La trilogie d'ailleurs en 3 D

Un grand merci à Jam, pour cette superbe réalisation.
La trilogie d'ailleurs

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La cigale et la fourmi

La cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue…

La fourmi est une besogneuse et seuls ses lendemains sont sa principale préoccupation. Elle ne peut prendre le temps de chanter ou de rire. Il lui faut amasser, engranger, ensiler… Mais pour demain, pas de repos car il lui faudra encore emmagasiner, empiler, accumuler… Dans sa bulle ne pénètrent ni loisirs, ou si peu, ni festivités. Elle ne s’autorise ni charité, ni compassion. Est-elle heureuse ? Certainement, c’est ainsi qu’elle conçoit son bonheur, dans sa réussite, sa fortune capitalisée. À l’heure de sa mort elle aura la satisfaction d’offrir son magot à sa descendance sans savoir que, si elle avait pris le temps de chanter, la palette des couleurs de sa vie aurait été infiniment plus riche.

La cigale est une insouciante et seul l’instant présent est digne d’intérêt. Elle chante, elle danse, elle rie sans se soucier du lendemain. Ce qui est pris, est pris ! Se dit-elle. Pourquoi prévoir un lendemain hypothétique ! Elle n’a pas de bulle, où elle pourrait étouffer ou dépérir d’ennui, mais elle n’est pas pour autant frivole ou inconséquente. Elle est sensible, bienveillante et sympathique. Est-elle heureuse ? Certainement, c’est ainsi qu’elle conçoit son bonheur, dans son désintérêt du matériel et à l’heure de sa mort, elle ne laissera rien, ou si peu, à sa descendance, mais elle saura, avec certitude, qu’elle aura bien vécu.

Tout est une question de point de vue.

  • Les cigales, de la famille des homoptères, vivaient déjà il y a 265 millions d'années.
  • C'est l'insecte le plus bruyant de la planète.
  • Elles vivent entre quatre et six ans sous terre, puis trois ou quatre semaines à l'air libre en été et ensuite, elles meurent.
  • En Amérique du Nord, la "Tibicina septendecim" reste jusqu'à dix sept ans sous terre, avant de mettre le nez dehors.
  • Le chant est le privilège exclusif du mâle, il craquette. Ce qui en fait une proie facile pour ses prédateurs.

lundi, juillet 9 2007

Éva Longoria ou le scandale

Outrageant, insultant pour la communauté française. Le mariage d’Éva Longoria, selon son choix, a eu lieu à Paris. Cependant, l’exclusivité du reportage de cette cérémonie a été vendue à la presse américaine. Forces de l’ordre, militaires et gorilles ont déployé toutes les ruses possibles pour dissimuler le jeune couple aux regards français. Une foule, déjà considérable, s’était amassée dès 6 heures du matin avec le fol espoir d’apercevoir la jeune comédienne et son futur époux. Elle ne put distinguer que le cortège blindé aux vitres fumées. Un bon nombre de personnes, surtout des jeunes filles en mal de contes de fée, ont tenté de braver la censure. « Que nenni, leur a-t-on dit, vous ne pouvez rien voir, c’est interdit ! »

C’est quoi ça ? Ces gens-là choisissent la France pour se marier et s’opposent à toute apparition ! Pourquoi tolérer un tel comportement insultant ?

Saperlipopette ! Sac à papier ! (Désuets, mais polis.) Ce qui me choque le plus, sachant que le français est un vrai râleur, c’est son silence devant tant de désinvolture.

Cet évènement a fait ressurgir le souvenir d’une émission diffusée sur une grande station de radio, voici quelques années. Le sujet, ô combien délicat et surtout médiatique, était le clonage. Plusieurs journalistes étaient présents et les auditeurs étaient sollicités pour leurs commentaires. Une auditrice, visiblement fière de son intervention, clame sur l’antenne :
« Allo ! Je voulais dire que je suis pour le clonage et que, dès que cela sera possible, j’aurai mes clones pour palier à mes carences et problèmes de santé. »
Aucun des intervenants n’a pris la parole pour lui poser cette question qui me brûlait les lèvres : « Et vous, accepteriez-vous d’être le clone de quelqu’un d’autre ? » S’imaginait-elle détentrice de son parc de clones ? À cette époque, nous imaginions le clone sur pied, comme la célèbre brebis, bien évidemment.

Ici Mary J’Dan, c’était ma journée coups de gueule. À vous le studio !

dimanche, juillet 8 2007

Une patate chaude, ou le jeu de la vérité

Cette patate chaude nous est envoyée par Jean-Christophe qui lui-même l’a reçu de ??? Voyons si elle va perdurer ou, faute de participants, tourner court. Je trouve cette idée amusante car elle implique la contribution du plus grand nombre possible d’intervenants.

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mardi, juin 19 2007

La mafia en littérature

Il y a de nombreuses années, l’auteur et éditeur LOUIS-GABRIEL m’avait offert son dernier livre : LES CRÉTINS. À l’occasion d’un « dépoussiérage » dans mes cartons, j’ai retrouvé ce livre que, bien entendu, j’ai relu. Il s’agit de la « troisième édition spéciale de l’auteur » daté, pour le dépôt légal, du 4e trimestre 1969. Louis-Gabriel devrait être âgé maintenant de 80 ans et toutes mes recherches sur Internet, pour le retrouver, ont été vaines hormis ces derniers ouvrages, le plus récent datant de 1991. Il m’aurait été agréable de savoir ce qu’il est devenu. Je vous livre ici, le chapitre III et au regard de l’époque, je ne décèle qu’un seul changement : il n’y a plus obligation de dépôt au Ministère de l’Intérieur. 30 ans après ces écrits, il n’y a guère eu d’évolution !

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