Outrageant, insultant pour la communauté française. Le mariage d’Éva Longoria, selon son choix, a eu lieu à Paris. Cependant, l’exclusivité du reportage de cette cérémonie a été vendue à la presse américaine. Forces de l’ordre, militaires et gorilles ont déployé toutes les ruses possibles pour dissimuler le jeune couple aux regards français. Une foule, déjà considérable, s’était amassée dès 6 heures du matin avec le fol espoir d’apercevoir la jeune comédienne et son futur époux. Elle ne put distinguer que le cortège blindé aux vitres fumées. Un bon nombre de personnes, surtout des jeunes filles en mal de contes de fée, ont tenté de braver la censure. « Que nenni, leur a-t-on dit, vous ne pouvez rien voir, c’est interdit ! »

C’est quoi ça ? Ces gens-là choisissent la France pour se marier et s’opposent à toute apparition ! Pourquoi tolérer un tel comportement insultant ?

Saperlipopette ! Sac à papier ! (Désuets, mais polis.) Ce qui me choque le plus, sachant que le français est un vrai râleur, c’est son silence devant tant de désinvolture.

Cet évènement a fait ressurgir le souvenir d’une émission diffusée sur une grande station de radio, voici quelques années. Le sujet, ô combien délicat et surtout médiatique, était le clonage. Plusieurs journalistes étaient présents et les auditeurs étaient sollicités pour leurs commentaires. Une auditrice, visiblement fière de son intervention, clame sur l’antenne :
« Allo ! Je voulais dire que je suis pour le clonage et que, dès que cela sera possible, j’aurai mes clones pour palier à mes carences et problèmes de santé. »
Aucun des intervenants n’a pris la parole pour lui poser cette question qui me brûlait les lèvres : « Et vous, accepteriez-vous d’être le clone de quelqu’un d’autre ? » S’imaginait-elle détentrice de son parc de clones ? À cette époque, nous imaginions le clone sur pied, comme la célèbre brebis, bien évidemment.

Ici Mary J’Dan, c’était ma journée coups de gueule. À vous le studio !