Miettes de vie

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Mon blogmémo

[Ces beaux jours ! Les souvenirs enchantés qu'ils nous laissent et l'espoir d'en retrouver de semblables, sont nécessaires pour nous donner la force et le courage de supporter les mois de tempête. Mais puisque ni l'été, ni le désir, ne peuvent durer au-delà du terme naturel, il nous faut apprendre à aimer aussi des jours plus gris, les brumes de l'automne et les longs soirs de l'hiver.]

C'est sous l'oeil vigilant de cette petite fille, celle que je ne suis plus, que va se dérouler, au fil des billets, un récit fait de miettes, de bribes, de pans de vie.

Écrire, c'est partager. Une petite phrase profondément logique, presque une lapalissade ! "Se cacher pour écrire" était cependant plus adapté à mon profil hésitant, jusqu'à l'arrivée de notre nouveau millénaire. Il était temps ! J'ai enfin découvert ce merveilleux partage. Comment ai-je donc pu changer aussi radicalement ? Non seulement je ne camoufle plus mes écrits en cours, sous des magazines de mots croisés (là était ma ruse), mais j'ose les faire lire. Alexandrie et ses membres ont largement contribué à cet épanouissement et là est mon refuge. Certes, le doute et mon manque d'assurance persisteront, mais nous vivons ensembles depuis si longtemps...

Fil des billets

mercredi, octobre 14 2015

Féminisme absurde !

Notre gouvernement, que l’on peut qualifier de « père fouettard », ne se satisfait pas de ses prérogatives. C’est une course à l’étendue du pouvoir, à la volonté de marquer son nom dans l’histoire avec des lois fantaisistes. Preuve en est avec la féminisation des métiers. Alors qu’il n’en a pas la légitimation, le gouvernement se substitue à l’Académie française : les « immortels », gardiens de notre belle langue.

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jeudi, octobre 8 2009

Fantaisie de mauvaise humeur

Un jour de colère, pour un mot de trop ou omis, bêtement je me décide à leur envoyer un courrier, à mes mots.

Avis à mes mots, 1er avertissement

Mes mots ! en rang, en file indienne, dans le silence et la discipline, attendez votre tour ! Je ne vous aime pas, enfin pas tous, je haïs même certains d’entre vous.

Mot souffle – Tu me fatigues, tu m’épuises.
Mot apaisant – Tu engendres ma colère.
Mot fuyant – Prends donc tes cliques et tes claques.
Mot d’appel – Je n’ai que faire de toi.
Mot courtois – Fadaises !
Mot menteur – Le plus laid.
Mot honnête – Le plus sot.
Mot grossier – Je te garde pour la fin.
Mot prétentieux, le pédant, et toi l’arrogant – Dans le même sac.
Mot distingué – Menteur.
Je, tu, il, nous, vous, ils – Dehors !

Je garde bouche fermée afin qu’ils ne sortent plus. Mais fermer le domaine de la pensée, cela ne se peut. Faut-il hurler, fort, longtemps pour les chasser, les vomir, et enfin claquer la porte, la verrouiller, la condamner ? Emmurer l’esprit, cadenasser les pensées, que vienne le repos, que s’installe la paix… mais vous aussi, sortez !

Certains s’échappent, trop, je les entends… Ah ! je ne trouve plus mes mots.

vendredi, juillet 10 2009

La grande épreuve de la sollitude

Les souffrances animent les cœurs ou les séparent. À chacun sa douleur, sa croix, son parcours semé d’embûches, certes, mais le principe des familles, des liens amicaux, n’est-il pas de resserrer justement ces liens ? Naïve que je suis, je le croyais encore !

La souffrance est bien plus supportable sur une épaule, qu’elle soit familiale, amicale. Mais qui s’en préoccupe, sinon celui qui s’effondre ?

Trois mois d’un bouleversement à petites doses, au quotidien, à regarder, avec l’impuissance animale, dépérir, décliner ma petite chienne. Oui, je sais, pour beaucoup d’entre vous, ce n’est qu’un chien. Pourtant, ma détresse n’est pas « qu’une détresse ». Pour la plupart de mon entourage, ils ont, visiblement, d’autres chats à fouetter. L'une hésite à demander des nouvelles, sait-on jamais, s’il y avait contagions ! Elle ne peut se résoudre à exposer son chien à la contamination de cette maladie qu’est la mort… Une autre, qui, à un âge qui n’a plus rien à voir avec la « ménagère de moins de 50 ans », se découvre des allures d’adolescente. Donc, conséquemment, d’autres soucis autrement plus intéressants ! Et d’autres encore qui…

Elle est là, ma solitude. Entourée, pour le superflu, les papotages sans fond, un service à rendre… mais désespérément seule dans mon désarroi. Après une telle preuve de « non-attachement », comment ne pas me réfugier au plus profond de ma solitude, au refus de toute approche, de toute tentative, de toute sollicitation ? Mes hurlements sont silencieux, mon désespoir est infini.

Elles ont bel air, toutes ces paroles prônant l’attention à l’autre si au cœur nul n’en est capable. L’individualisme, le quant à soi, ces pseudos croyants qui pensent : Dieu pour moi et les autres on s’en fou. Elle est là la vie d’aujourd’hui, chacun dans sa bulle à surtout ignorer ce qui pourrait, éventuellement, dérégler les consciences. « Donne, et tu recevras », foutaise ! car c’est celui qui donne le plus qui reçoit le moins, parce qu’il dérange. Ignorer l’autre, mènera-t-il à la réussite ? au paradis ? Nombreux sont ceux d’entre nous qui en sont convaincu. Une brève analyse sociétale conforte ce raisonnement, je crois qu’ils n’ont pas tort. Ce sont les moins malheureux, les plus aptes au bonheur.

TouneToune avait consacré ses derniers mois à la confection de ses ailes. Cette nuit, je l’ai vue les ajuster sur son petit corps amaigri, et ce matin, 10 juillet 2009, à 9 h 10, ma petite Toune s’est envolée.

NouvellesEt c’est l’insupportabilité de l’irréversible.

samedi, août 9 2008

Quelques sourires en supplément

Vacances égal ennui ? Certainement pas ! La preuve !

Internet tourne au ralenti, non pas pour cause d’affluence, mais pour cause d’absence !
Mes amis, mes blogopotes, ont déserté la toile au profit de rouleaux salés, de décors verdoyants parsemés de coquelicots ou, pour les plus sportifs, quelques massifs montagneux.
Quelques blogs résistent à cette désertion estivale et continuent néanmoins de publier, certes, à une cadence plus modérée qu’à l’accoutumée.

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mardi, août 5 2008

Évasion par le rire ou le sourire

En cette période de vacances, si l’évasion physique pour le repos du corps n’est pas permise pour tous, le repos de l’esprit s’avère indispensable, nécessaire. C’est ainsi que l’idée m’est venue d’égayer cet instant avec quelques perles relevées dans : Le Ramat de la TYPOgraphie.

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lundi, août 4 2008

Lettre d'amour

Cette lettre avait initialement été écrite pour celui qui… Chut ! rien de plus, il ne le mérite pas. Ouvrir son cœur, aussi sottement, aussi puérilement, est une grave erreur. Cependant, ce geste m’aura permis de découvrir l’autre. Rien ni personne ne sont jamais complètement acquis, il l’avait oublié ! Mes aveux l’ont perdu, il a cru que je lui étais acquise, il n’avait donc plus à cacher sa vraie nature. Erreur fatale, je n’étais pas sa propriété et cette lettre m’aura, en quelque sorte, sauvée. Mon petit nuage était si friable que j’en suis tombée. Une femme se venge toujours. Que la vengeance ait un goût de fiel ou qu’elle soit compensatrice, qu’elle soit grandiose ou étriquée, elle sera à la mesure du préjudice subi, et surtout de la capacité à la tolérance de l’être bafoué. En guise de représailles, le retentissement aura été de faible densité parce que la haine en était absente – j’en suis sortie indemne. Cette lettre d’amour a donc, tout naturellement, prit sa place dans un roman. Elle est de Souria à Livio, qui, destin tragique, ne la lira jamais.

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vendredi, avril 11 2008

L'HUMANITUDE

Je ne connaissais pas ce mot : HUMANITUDE, qui aurait vu le jour en 1980. Ne mérite-t-il donc pas sa place dans notre dictionnaire ? Prononcez-le, écoutez-le. N’a-t-il pas le timbre, la couleur d’une vraie douceur ? Enfin, un peu de saveur sucrée, lénifiante pour notre sphère brutalisée, martyrisée, où l’individualisme et l’indifférence prennent de plus en plus de terrain sur l’humanité, l’humanitaire dans sa plus simple définition.

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jeudi, février 21 2008

Vous voulez un avis sur votre blog ?

J'ai fait la connaissance d'un incroyable robot aujourd'hui. Il lit votre blog et vous donne son commentaire. Voici donc ce qu'il pense de :

Miettes de vie

Qu'on se le dise, d'ici peu, Mary va devenir une légende de l'Internet. Il se murmure, dans les plus hautes sphères de la blogosphère que des impressions papier de Miettes de vie s'échangent sous le manteau. Il n'est donc pas exagéré de prétendre qu'il y a bien une génération Mary. Et c'est très mérité tant Miettes de vie semble comprendre tout avant tout le monde.

Signé LisaBuzz

Rassurez-vous, il n'en dit que du bien. Cependant, même si c'est systématiquement élogieux, je me demande comment une telle chose est possible. La réponse est immédiate et pourtant, elle répond et correspond bien au contenu des blogs que j'ai visité. Mystère et boule de gomme !

À vous de jouer !

vendredi, octobre 26 2007

La chasse aux trésors

Les vide-greniers, et autres manifestations, recèlent quelquefois des trésors inattendus. Il va de soi que les trésors ne sont autres que ceux que l’on considère comme tel et ne sont pas les mêmes pour tous. Avec des motivations plus ou moins bien définies, les curieux suivent les enfilades de stands dans cette ambiance si particulière, quasi familiale. Pour peu que le temps s’y prête, l’atmosphère se fait festive et, au milieu des rires les gens s’interpellent, discutent et parfois philosophent. Si certains ne cherchent rien en particulier, d’autres briguent la bonne affaire, celle qui leur permettra d’exercer leur talent de marchandeur. Pour ma part, j’affectionne tout particulièrement ce bain de foule qui me rappelle que je suis vivante et heureuse de l’être, et je m’y promène sans autres intentions.

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jeudi, octobre 11 2007

La poste, ou ma colère !

Qui voudrait croire que nous, simples usagers de ce service public qu’est la poste, devons nous attendre à des représailles en cas de refus des offres commerciales de madame la postière ? C’est pourtant une réalité, mon courrier est conservé par… durant des jours voir des semaines et mes réclamations s’avèrent inutiles et vaines. Monsieur le chef des facteurs aboie avant que je ne morde et, forcément, c’est lui qui a raison. " J'ai compris, m'sieur l'facteur, j'suis punie. J'avais qu'à..."
Lettres recommandées ou colis ne sont pas remis aux destinataires, même s’ils sont présents. Raisons invoquées : Les gens ne donnent pas de pourboire alors, ils vont se faire f… Voilà pour les us et coutumes de Vence (la jolie) Grrrrrr, mais ce problème existe aussi à Nice, à plus grand échelle, bien évidemment.

Soyez curieux, allez voir :

http://www.nice.maville.com/actu/forum_ni.php?idDoc=399929

C’est édifiant ! Les usagers s’expriment et personne ne bouge.
LA POSTE A VOTRE SERVICE ! Ben voyons !!!

C'était mon coup de gueule du jour, ici Mary J'Dan, à vous les studios.

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