La fumée d'une brune
Par BLS le mercredi 10 septembre 2008, 23 H 30 - Poésie - Lien permanent
Matin frais, jour sans pluie, soirée de pleine lune,
Joie de rares moments d'espoir, inattendus,
Ravissement de l'âme, la voici détendue
Ainsi qu'après l'amour la fumée d'une brune.
Allons, ma douce amie, délaissons la fortune
N'emportons ni fourbi ni denrée défendue
Et laissons nous guider par ce fil d'or tendu
Entre nos cœurs pressés de manière opportune.
Têtus, tâchons de l'être à l'instant où les voiles
Sous l'air frais du matin laisseront les étoiles
Et pleines, pousseront vers un nouveau rivage.
À nous de les border de sorte que la terre
Dont l'horizon lointain nous cachera l'image
Soit bien l'île au Levant révélant le mystère.
Commentaires
Très réussi ce sonnet !
Bravo
Merci angie pour votre compliment.
Je me suis permis d'entrer sans frapper sur votre blog : plus que des poèmes, de l'art !
Bravo... à mon tour !