Tu ne me quittes plus, tu es là avec moi,
La vie que tu aimais, je voudrais la construire
Et le mal, ton fléau, celui-là le détruire,
L’enterrer pour toujours. Je t’en prie, aide-moi.

Aide-moi à passer. Le chemin est étroit
Et dans l’obscurité, j’ai peur de mal conduire.
Tant de difficultés semblent vouloir me nuire
Que je crains de tomber moi aussi, comme toi.

Rassemble tes amis, dis-leur de m’épauler
Insiste, le temps presse, vite, réunis-les,
Si Dieu est près de toi, demande lui aussi.

Ressentir chaque jour ta tranquille présence
Serait un réconfort, la chance d’un sursis.
Que tes amis et Dieu en comprennent l’urgence.