Quand le poète part rejoindre son bateau
Il laisse là sa plume et ses vers, ses poèmes,
Pour reprendre la mer et la vie de bohème
Du marin retrouvant sa pipe et son chapeau.

Certes, cela n'est pas une vie de château,
Les moteurs fatigués ont souvent des problèmes
Et feraient regretter quelquefois les trirèmes
Des anciens loups de mer. Là, c'était du gâteau.

Mais ses plus vifs regrets vont d'abord aux lecteurs,
Ce public aux pseudos cachotiers ou trompeurs
Mais qui ne manque ni d'esprit ni de tendresse.

Alors, tout en gardant les yeux vers l'horizon,
Il suffit d'écouter la vague, et la paresse
Laissera pour demain des rimes à foison.