L'année s'est écoulée et peut-être un peu plus
Depuis ton échappée vers le monde éternel
Sans me dire au revoir, sans un mot personnel,
Comme si me quitter, mon frère, te déplut.

Depuis ce triste jour où dans ton atelier
Qu'avec soin, te cachant, tu avais préparé,
Décidant, de souffrir, d'être enfin libéré,
Ton visage est resté vivant et familier.

Tu es là, pour chanter, invitant tes amis,
Tu es dans les montagnes, tes meilleurs ennemis
Ou sous ton tablier, préparant des terrines.

Ta gaité, ton humour qui faisaient fuir l'ennui
Nous retenaient souvent chez toi après minuit
Voulais-tu, en partant, réveiller la routine ?