Si l'on croit à la vie, si l'on croit à l'amour
Sans peur des lendemains trahissant ses faiblesses
Ni d'appréhensions dont l'épouvante oppresse
Ces craintes que l'on peut surmonter par l'humour,

On peut être occupé à des tâches stériles
Laissant le sentiment de l'inutilité
Ou même du néant, de l'animalité,
L'âme se raille des besognes puériles.

Fi ! dit-elle des jours aux actes dérisoires
Et des nuits encombrées d'idées contradictoires
Je reste la plus forte et rien ne me fait mal !

Mes chemins sont tracés et nulle barrière
Ne saurait m'arrêter, me faire prisonnière
Quand bien même de pleurs j'aurais l'œil lacrymal !