Oh mer, multiple mer où j'aime m'enfoncer
Toi qui gardes en ton sein les sources de la vie
Et tant de souvenirs de fortunes ravies
Par la cupidité te voilà menacée.

Ta générosité par l'envie abusée
Se tarit aujourd'hui et ton eldorado
Voit sa richesse immense allant décrescendo
Pour n'être plus bientôt qu'une mine épuisée.

Le climat s'échauffant, les courants salutaires
Dont tu servais si bien la cause humanitaire
Laissent place aux cyclônes. Féroces créatures !

Oh mer, réveille-toi ! Lance des tsunamis
Vers les terres des hommes. Ils seront tes amis
Voyant l'inanité de vaincre la nature.