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Au poète l'humour est un amour nouveau
Lui dont la vie des mots comme l'ami des veaux,
Faciles contrepets ou pets de caniveau
Sont façons sans leçon de laisser, polisson,
Le son fixer le sens de moissons de chansons
Choisissant sa boisson si passe le garçon.
Sa muse au slam amuse anciens ou parnassiens.
Eux, leurs sonnets résonnent, étonnants musiciens
Et magiciens des rimes imagées, pas les siens
Dont l'humour est l'ami et l'âme erre à demi.

Naissant de l'absolu qui n'est ni sot ni lu,
On le sait ni blessant ni semblant dissolu
Mais saisissant dissous dans l'air et résolu.
Grinçant, c'est l'a b c le fil de l'ironie
Mais abaissant filez, « passe ton ire au nid »
Et noir, « serrez les rangs mais sans cérémonie ».
Capable d'accabler par des mines de perles
Ravissantes rapines en lui l'envie déferle
De ravir de bonheur, il est moqueur ce merle
Dont l'humour est l'ami et l'âme erre à demi

Gendarme désarmant les salons, sauvageon
Entre gens de familles où fourmillent pigeons,
Sous ses vers ils succombent, hécatombe, plongeons,
Ses lances dans la danse à tout propos s'élancent
Arrosant tous de roses, épines en pénitence,
Et souvent se levant de l'offense il s'avance
Évinçant le repos posant « Allez Vincent »
Quand Vincent répondant le sang chaud, « indécent »,
Descendant dans l'arène, lui, en assène cent
Dont l'humour est l'ami mais amère à demi

Moralité morose la pénurie du rire
Et la peine à payer pour la mort du sourire
Du mouron à se faire, alors pour un empire
Préservons nous du pire en servant par amour
Ce garant de la vie parant au jour le jour
A la paralysie lysant l'âme toujours.
Soucieux d'exactitude, royale politesse,
L'attitude attendue de son cœur, la noblesse
De versets pour sa cour déverse ses caresses
Dont l'humour est l'ami mais la mort... à demi