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La vie qui vient, la vie qui part, mille questions sur le trottoir
Où je marche, allant nulle part, mes yeux ne voyant que trous noirs,
Rêves éteints, jours dans l'oubli, images sombres de l'ennui,
De tristesse tout affaibli, la peur m'enfonce dans la nuit.
Reviendra-t-il, l'astre du jour, l'heur de voir fuir la peur de l'ombre ?
Pourrai-je alors revoir l'amour remplacer l'abîme où je sombre ?
La vie qui vient, la vit qui part, mille replis de la mémoire
Laissent des souvenirs épars mêlant la grisaille à l'espoir.

Ce croissant blanc, haut dans le ciel, est-il la preuve d'un soleil ?
Douces chaleurs ? parfums de miel ? rosiers de Chine au ton vermeil ?
Révélant encore l'image d'un regard de tendresse sereine
Et non de reflets, de mirages, de chants alanguis de sirènes ?
Pour un adieu sans au-revoir, qui me dit ce qu'il faut comprendre ?
Qu'il faut accepter sans savoir, seul dans la nuit, quel chemin prendre ?
Ce croissant blanc, haut dans le ciel, est pourtant preuve d'un soleil,
Ainsi est l'amour, l'essentiel, comme est au printemps le réveil.