Inventer le soleil, la nuit et les rochers
Le mer et les oiseaux, les poissons et les rats,
Les arbres et les fleurs, les eaux du Niagara,
Le désert de Namib et ses trésors cachés

N'était-ce suffisant ? Par dessus le marché
Il fallut ajouter l'homme, ce scélérat
À langue de vipère, au venin de cobra
Et dont la soif d'avoir n'est jamais étanchée.

Faut-il qu'il disparaisse ? Que les guerres l'achèvent ?
Que fléaux et cyclones face à lui se lèvent ?
Et laissent la nature librement subsister ?

Non, faisons d'autres rêves ! Cultivons l'oasis
Où s'éteint la colère et l'agressivité
Et laisse, de nos vers, partager les délices.